Un médicament prescrit pour atténuer les symptômes de la maladie de Parkinson, la rasagiline, ralentit la progression de cette affection neurologique, à condition d‘être administré plus tôt, selon une étude internationale. Deuxième cause de handicap d‘origine neurologique chez les personnes âgées, la maladie de Parkinson résulte de la dégénérescence, dans le cerveau, des neurones dopaminergiques. La détérioration de ces neurones, impliqués dans les activités motrices, explique ainsi par exemple les tremblements et raideurs caractéristiques de l‘affection. Aucun des médicaments destinés à en atténuer les symptômes n‘a jusque là prouvé sa capacité à ralentir l‘aggravation progressive de la maladie. Les travaux de l‘étude, effectuée sur plus de mille patients, coordonnés au niveau européen, sont publiés dans The New England Journal of Medicine. L‘étude, baptisée "Adagio" a duré 18 mois et concerné 1.200 patients d‘Europe, du Canada et des Etats-Unis (certains traités dès le début, d‘autres seulement les 9 derniers mois). Ses travaux montrent que le médicament antiparkinsonien, la rasagiline, ne se contente pas de lutter contre les symptômes, mais freine aussi leur progression, selon les auteurs qui ont mesuré cette différence à l‘aide de tests. "Dans le groupe traité précocement, les activités quotidiennes (s‘habiller, faire sa toilette, marcher) étaient moins dégradées", a-t-on expliqué. Si le médicament n‘agissait que sur les symptômes, les deux groupes devraient parvenir au même résultat au bout des 18 mois. "Il faudrait peut être faire évoluer, à la lumière de ces résultats, les recommandations officielles (européennes et autres) qui incitent actuellement à attendre que les symptômes deviennent suffisamment gênants (raideur, lenteur, tremblement) pour traiter les patients", a indiqué l‘un des spécialistes. Un médicament prescrit pour atténuer les symptômes de la maladie de Parkinson, la rasagiline, ralentit la progression de cette affection neurologique, à condition d‘être administré plus tôt, selon une étude internationale. Deuxième cause de handicap d‘origine neurologique chez les personnes âgées, la maladie de Parkinson résulte de la dégénérescence, dans le cerveau, des neurones dopaminergiques. La détérioration de ces neurones, impliqués dans les activités motrices, explique ainsi par exemple les tremblements et raideurs caractéristiques de l‘affection. Aucun des médicaments destinés à en atténuer les symptômes n‘a jusque là prouvé sa capacité à ralentir l‘aggravation progressive de la maladie. Les travaux de l‘étude, effectuée sur plus de mille patients, coordonnés au niveau européen, sont publiés dans The New England Journal of Medicine. L‘étude, baptisée "Adagio" a duré 18 mois et concerné 1.200 patients d‘Europe, du Canada et des Etats-Unis (certains traités dès le début, d‘autres seulement les 9 derniers mois). Ses travaux montrent que le médicament antiparkinsonien, la rasagiline, ne se contente pas de lutter contre les symptômes, mais freine aussi leur progression, selon les auteurs qui ont mesuré cette différence à l‘aide de tests. "Dans le groupe traité précocement, les activités quotidiennes (s‘habiller, faire sa toilette, marcher) étaient moins dégradées", a-t-on expliqué. Si le médicament n‘agissait que sur les symptômes, les deux groupes devraient parvenir au même résultat au bout des 18 mois. "Il faudrait peut être faire évoluer, à la lumière de ces résultats, les recommandations officielles (européennes et autres) qui incitent actuellement à attendre que les symptômes deviennent suffisamment gênants (raideur, lenteur, tremblement) pour traiter les patients", a indiqué l‘un des spécialistes.