8 soldats américains et deux autres afghans ont été tués dans des combats touchant des zones rurales, dans l'est de l'Afghanistan. 8 soldats américains et deux autres afghans ont été tués dans des combats touchant des zones rurales, dans l'est de l'Afghanistan. Ces pertes, qui sont les plus lourdes subies depuis un an par l'Otan, ont eu lieu dans la province du Kurdistan, frontalière du Pakistan, où des milices tribales avaient lancé, samedi matin, des attaques contre les forces internationales, a indiqué un communiqué de la force internationale d'assistance à la sécurité (ISAF). L'année 2009 est la plus meurtrière pour les forces internationales depuis leur arrivée en afghanistan : 394 militaires sont morts dont 236 américains. L'insurrection, longtemps cantonnée dans le sud du pays, gagne du terrain depuis deux ans et s'intensifie, notamment, dans l'est, frontalier des zones tribales qualifiées de sanctuaires d'El Qaïda par Washington. Chassés du pouvoir par l'intervention américaine du 7 octobre 2001, affaiblis pendant des années, les fondamentalistes sont aujourd'hui implantés dans l'ensemble du pays, y compris dans les zones, jusque là, calmes. Ils seraient même «en position de force» selon une chercheuse au CERI. Les ressentiments contre les forces étrangères tuent des civils et la corruption internationale endémique ainsi que les abus de pouvoir font grossir les rangs de l'insurrection. Aussi, 8 ans après la chute des Talibans, le pays reste-t-il, pour les pays occidentaux, un trou noir qui engouffre des milliards de dollars (20 milliards) des pays donateurs, sans grand résultat sur le terrain."Le pays reste à l'âge de pierre", selon l'expression d'un officier de l'Otan. L'Afghanistan est classé au 5e rang des pays les plus pauvres et les plus corrompus. L'idée de subordonner l'aide internationale aux progrès en matière de lutte contre la corruption fait son chemin parmi les donateurs. Ainsi, à la Maison Blanche, en déclarant placer l'Afghanistan au cœur de ses priorités, le président Barak Obama avait rapidement exigé de son état-major de nouvelles pistes pour sortir du bourbier afghan. Succédant en mai au général David McKierman, limogé, le général Stanley McChrystal a réclamé une nouvelle stratégie qui, pour certains, reste identique avec seulement des moyens accrus : il demande l'envoi de 400 hommes supplémentaires. Le contingent américain dépasserait les 100.000 hommes soit le nombre d'hommes actuellement relayé, ce dimanche, par le nouveau commandant de l'armée britannique, le général David Richard. «Une défaite en Afghanistan serait un énorme risque», a-t-il estimé."La route sera longue", avait prévenu Barak Obama à l'annonce de son programme pour désorganiser, démanteler et vaincre El Qaida au Maghreb et en Afghanistan et empêcher leur retour dans l'un ou l'autre de ces pays à l'avenir... Par ailleurs, plus de 3.000 urnes suspectes ont été acheminées à Kaboul pour y être examinées afin d'aider à déterminer les résultats définitifs de la présidentielle du 20 août dernier. Ces pertes, qui sont les plus lourdes subies depuis un an par l'Otan, ont eu lieu dans la province du Kurdistan, frontalière du Pakistan, où des milices tribales avaient lancé, samedi matin, des attaques contre les forces internationales, a indiqué un communiqué de la force internationale d'assistance à la sécurité (ISAF). L'année 2009 est la plus meurtrière pour les forces internationales depuis leur arrivée en afghanistan : 394 militaires sont morts dont 236 américains. L'insurrection, longtemps cantonnée dans le sud du pays, gagne du terrain depuis deux ans et s'intensifie, notamment, dans l'est, frontalier des zones tribales qualifiées de sanctuaires d'El Qaïda par Washington. Chassés du pouvoir par l'intervention américaine du 7 octobre 2001, affaiblis pendant des années, les fondamentalistes sont aujourd'hui implantés dans l'ensemble du pays, y compris dans les zones, jusque là, calmes. Ils seraient même «en position de force» selon une chercheuse au CERI. Les ressentiments contre les forces étrangères tuent des civils et la corruption internationale endémique ainsi que les abus de pouvoir font grossir les rangs de l'insurrection. Aussi, 8 ans après la chute des Talibans, le pays reste-t-il, pour les pays occidentaux, un trou noir qui engouffre des milliards de dollars (20 milliards) des pays donateurs, sans grand résultat sur le terrain."Le pays reste à l'âge de pierre", selon l'expression d'un officier de l'Otan. L'Afghanistan est classé au 5e rang des pays les plus pauvres et les plus corrompus. L'idée de subordonner l'aide internationale aux progrès en matière de lutte contre la corruption fait son chemin parmi les donateurs. Ainsi, à la Maison Blanche, en déclarant placer l'Afghanistan au cœur de ses priorités, le président Barak Obama avait rapidement exigé de son état-major de nouvelles pistes pour sortir du bourbier afghan. Succédant en mai au général David McKierman, limogé, le général Stanley McChrystal a réclamé une nouvelle stratégie qui, pour certains, reste identique avec seulement des moyens accrus : il demande l'envoi de 400 hommes supplémentaires. Le contingent américain dépasserait les 100.000 hommes soit le nombre d'hommes actuellement relayé, ce dimanche, par le nouveau commandant de l'armée britannique, le général David Richard. «Une défaite en Afghanistan serait un énorme risque», a-t-il estimé."La route sera longue", avait prévenu Barak Obama à l'annonce de son programme pour désorganiser, démanteler et vaincre El Qaida au Maghreb et en Afghanistan et empêcher leur retour dans l'un ou l'autre de ces pays à l'avenir... Par ailleurs, plus de 3.000 urnes suspectes ont été acheminées à Kaboul pour y être examinées afin d'aider à déterminer les résultats définitifs de la présidentielle du 20 août dernier.