Avec l'explosion démographique, la promiscuité, la dégradation des conditions de vie, la détérioration de la santé psychique des catégories sociales défavorisées, ainsi que l'absence de prise en charge effective et continue des malades mentaux, sachant qu'ils rôdent quotidiennement dans les rues des villes et villages, le danger guette les citoyens.Même si des psychiatres, à l'instar du professeur Farid Kacha de l'hôpital de Cheraga, affirment que les schizophrènes et les forcenés ne sont pas potentiellement dangereux, il n'en demeure pas moins que de nombreux crimes sont commis par des malades ayant des antécédents psychiatriques et ayant séjourné dans des asiles psychiatriques. Ils sont, certes inoffensifs et calmes, mais dès que leur crise de folie se déclenche, ils sont capables de commettre l'irréparable. Les exemples sont nombreux attestant des actes de démence cérébrale ayant causé des scènes sauvages d'égorgement d'innocents. A titre d'exemple, un fait horrible s'étant déroulé, il y a quelques années, dans la ville balnéaire de Tigzirt (Tizi-Ouzou), qui n'a jamais été médiatisé, mais demeure indélébile dans la mémoire de la famille et des proches de cet émigré égorgé devant son domicile par un vieillard de 75 ans que la victime suppliait, auparavant, de cesser de faire du tapage nocturne. Les cas d'actes criminels, dont les malades mentaux sont les auteurs, sont légion même si la presse n'en parle pas. Pour le Pr Kacha, la croissance de la population n'augmente pas proportionnellement au nombre de personnes atteintes de maladies mentales, et les malades mentaux ne sont pas dangereux. Il est vrai que les patients sous traitement hospitalisés dans les asiles psychiatriques, ne sont pas dangereux, éventuellement, durant la période des soins prodigués par les médecins traitants.Toutefois, dès qu'ils sont dans la société et au sein de leurs familles, les malades deviennent incontrôlables et échappent à toute surveillance des autorités sanitaires. A la moindre crise de démence ou de manque de médicaments, notamment, ceux qui sont en traitement de psychotropes, médicaments à base de produits chimiques très forts et excitants, les malades délirent et perdent le contrôle de soi. En effet, c'est à partir de ce moment-là que le risque de passer à l'action devient plus probable pour le malade.Des déséquilibrés mentaux sous traitement depuis de longues années ont toujours des excès de folie et des moments d'hystérie pouvant provoquer des drames, et les exemples sont multiples montrant les risques de débordement des malades mentaux, nombreux à sillonner les rues d'Alger et des grandes villes du pays. Selon le Pr Kacha, il existe des individus bien portant physiquement et jouissant de toutes leurs facultés mentales et psychiques qui sont plus dangereux que les malades mentaux eux-mêmes et qui peuvent commettre des crimes abominables.Alors, que dire des névrosés et des malades mentaux en manque de soins et qui sont livrés à eux-mêmes et sans aucune couverture sociale ? Certes, les internés psychiatriques hospitalisés et sous l'emprise des calmants et des médicaments tranquillisants sont inoffensifs, éventuellement devant leurs médecins soignants, et encore, et parfois, ces malades provoquent une panique et une alerte au sein même de l'hôpital psychiatrique avec leurs hurlements et leur comportement pathologique. Combien de fous sortis de l'hôpital psychiatrique ont semé la mort et la peur dans leur entourage à la suite d'une crise de démence ? Deux millions d'Algériens ont besoin de soins psychiatriques, selon une étude sur la santé mentale dans le monde réalisée en Suisse, dont les résultats ont été présentés à l'occasion du Congrès international de psychiatrie d'Alger. «Deux millions d'Algériens nécessiteraient des soins psychiatriques alors que la population en Algérie est de 33 millions», a révélé l'expert suisse en psychiatrie, le professeur Sartorius, épidémiologiste helvétique reconnu mondialement. Il a souligné que ces chiffres sont «modérés». au cours d'une conférence organisée à Alger en 2006 dont les résultats ont été présentés au Congrès international de psychiatrie d'Alger. La fréquence des maladies mentales est importante en Algérie, et 3 à 7% de la population devrait pouvoir accéder à un traitement psychiatrique, précisent les auteurs de cette étude. Une précédente étude américaine estimait que 10 à 12% de la population en Algérie souffraient de maladie mentale. Les experts en appellent donc aux pouvoirs publics algériens leurs demandant d'investir dans la mise en place d'une politique de santé mentale. Selon l'OMS, «la santé mentale est aujourd'hui reconnue comme un problème de santé publique, en Algérie. En 1998, la proportion de handicapés mentaux était de 460 pour 100.000 habitants, soit 619 pour 100.000 habitants chez les hommes, et 331 pour 100.000 habitants chez les femmes. Le suivi des patients à proximité du domicile et la disponibilité des médicaments devraient être améliorés.» «Malgré la création récente au Ministère (2000), d'une direction de la communication et des relations publiques, la promotion de modes de vie sains reste insuffisamment développée, notamment, en milieu scolaire qui regroupe plus du cinquième de la population », précise l'OMS. La santé mentale fait l'objet d'un large éventail d'activités qui relèvent directement ou indirectement du "bien-être", tel qu'il figure dans la définition de la santé établie par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) comme étant «un état de complet bien-être physique, mental et social, et [qui] ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d'infirmité». La santé mentale englobe la promotion du bien-être, la prévention des troubles mentaux, le traitement et la réadaptation des personnes atteintes de ces troubles. Avec l'explosion démographique, la promiscuité, la dégradation des conditions de vie, la détérioration de la santé psychique des catégories sociales défavorisées, ainsi que l'absence de prise en charge effective et continue des malades mentaux, sachant qu'ils rôdent quotidiennement dans les rues des villes et villages, le danger guette les citoyens.Même si des psychiatres, à l'instar du professeur Farid Kacha de l'hôpital de Cheraga, affirment que les schizophrènes et les forcenés ne sont pas potentiellement dangereux, il n'en demeure pas moins que de nombreux crimes sont commis par des malades ayant des antécédents psychiatriques et ayant séjourné dans des asiles psychiatriques. Ils sont, certes inoffensifs et calmes, mais dès que leur crise de folie se déclenche, ils sont capables de commettre l'irréparable. Les exemples sont nombreux attestant des actes de démence cérébrale ayant causé des scènes sauvages d'égorgement d'innocents. A titre d'exemple, un fait horrible s'étant déroulé, il y a quelques années, dans la ville balnéaire de Tigzirt (Tizi-Ouzou), qui n'a jamais été médiatisé, mais demeure indélébile dans la mémoire de la famille et des proches de cet émigré égorgé devant son domicile par un vieillard de 75 ans que la victime suppliait, auparavant, de cesser de faire du tapage nocturne. Les cas d'actes criminels, dont les malades mentaux sont les auteurs, sont légion même si la presse n'en parle pas. Pour le Pr Kacha, la croissance de la population n'augmente pas proportionnellement au nombre de personnes atteintes de maladies mentales, et les malades mentaux ne sont pas dangereux. Il est vrai que les patients sous traitement hospitalisés dans les asiles psychiatriques, ne sont pas dangereux, éventuellement, durant la période des soins prodigués par les médecins traitants.Toutefois, dès qu'ils sont dans la société et au sein de leurs familles, les malades deviennent incontrôlables et échappent à toute surveillance des autorités sanitaires. A la moindre crise de démence ou de manque de médicaments, notamment, ceux qui sont en traitement de psychotropes, médicaments à base de produits chimiques très forts et excitants, les malades délirent et perdent le contrôle de soi. En effet, c'est à partir de ce moment-là que le risque de passer à l'action devient plus probable pour le malade.Des déséquilibrés mentaux sous traitement depuis de longues années ont toujours des excès de folie et des moments d'hystérie pouvant provoquer des drames, et les exemples sont multiples montrant les risques de débordement des malades mentaux, nombreux à sillonner les rues d'Alger et des grandes villes du pays. Selon le Pr Kacha, il existe des individus bien portant physiquement et jouissant de toutes leurs facultés mentales et psychiques qui sont plus dangereux que les malades mentaux eux-mêmes et qui peuvent commettre des crimes abominables.Alors, que dire des névrosés et des malades mentaux en manque de soins et qui sont livrés à eux-mêmes et sans aucune couverture sociale ? Certes, les internés psychiatriques hospitalisés et sous l'emprise des calmants et des médicaments tranquillisants sont inoffensifs, éventuellement devant leurs médecins soignants, et encore, et parfois, ces malades provoquent une panique et une alerte au sein même de l'hôpital psychiatrique avec leurs hurlements et leur comportement pathologique. Combien de fous sortis de l'hôpital psychiatrique ont semé la mort et la peur dans leur entourage à la suite d'une crise de démence ? Deux millions d'Algériens ont besoin de soins psychiatriques, selon une étude sur la santé mentale dans le monde réalisée en Suisse, dont les résultats ont été présentés à l'occasion du Congrès international de psychiatrie d'Alger. «Deux millions d'Algériens nécessiteraient des soins psychiatriques alors que la population en Algérie est de 33 millions», a révélé l'expert suisse en psychiatrie, le professeur Sartorius, épidémiologiste helvétique reconnu mondialement. Il a souligné que ces chiffres sont «modérés». au cours d'une conférence organisée à Alger en 2006 dont les résultats ont été présentés au Congrès international de psychiatrie d'Alger. La fréquence des maladies mentales est importante en Algérie, et 3 à 7% de la population devrait pouvoir accéder à un traitement psychiatrique, précisent les auteurs de cette étude. Une précédente étude américaine estimait que 10 à 12% de la population en Algérie souffraient de maladie mentale. Les experts en appellent donc aux pouvoirs publics algériens leurs demandant d'investir dans la mise en place d'une politique de santé mentale. Selon l'OMS, «la santé mentale est aujourd'hui reconnue comme un problème de santé publique, en Algérie. En 1998, la proportion de handicapés mentaux était de 460 pour 100.000 habitants, soit 619 pour 100.000 habitants chez les hommes, et 331 pour 100.000 habitants chez les femmes. Le suivi des patients à proximité du domicile et la disponibilité des médicaments devraient être améliorés.» «Malgré la création récente au Ministère (2000), d'une direction de la communication et des relations publiques, la promotion de modes de vie sains reste insuffisamment développée, notamment, en milieu scolaire qui regroupe plus du cinquième de la population », précise l'OMS. La santé mentale fait l'objet d'un large éventail d'activités qui relèvent directement ou indirectement du "bien-être", tel qu'il figure dans la définition de la santé établie par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) comme étant «un état de complet bien-être physique, mental et social, et [qui] ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d'infirmité». La santé mentale englobe la promotion du bien-être, la prévention des troubles mentaux, le traitement et la réadaptation des personnes atteintes de ces troubles.