Pour l'Algérie, la levée des contraintes européennes, notamment sur le plan fiscal, est une condition nécessaire à remplir si l'ont veut aboutir à une sécurité des approvisionnements, principal souci des pays importateurs. Pour l'Algérie, la levée des contraintes européennes, notamment sur le plan fiscal, est une condition nécessaire à remplir si l'ont veut aboutir à une sécurité des approvisionnements, principal souci des pays importateurs. Première compagnie pétrolière en Afrique, Sonatrach ne veut plus aujourd'hui se contenter de ce statut. La compagnie nationale veut élargir ses horizons en touchant plusieurs marchés dans les quatre coins du monde. Le développement à l'international que ce soit dans le domaine gazier ou pétrolier, est devenu pour ce groupe aussi important que le développement au niveau local et ses ambitions aussi grande que l'est la demande énergétique mondiale. La concrétisation de cette ambition promet toutefois d'être laborieuse tant les concurrents internationaux de la compagnie nationale ne l'entendent pas de cette oreille. L'Algérie, qui a ouvert son marché aux plus grandes compagnies énergétiques mondiales, est aujourd'hui victime de discrimination quand elle part à la conquête des pays dont les compagnies sont déjà présentes chez nous. D'ailleurs, le ministre de l'Energie et des mines, M. Chakib Khelil qui assistait la semaine dernière au congrès mondial du gaz en Argentine n'a pas laissé passer l'occasion de critiques certains pays qui interdisent par des mesures contraignantes l'accès à leur marché à la Sonatrach. Celle-ci rencontre, selon le ministre, des difficultés pour faire acheminer son gaz directement sur certain marchés européens, notamment en Espagne et en France. Déjà par le passé, le ministre avait fustigé la politique fiscale européenne en matière énergétique fortement contraignante pour les entreprises exportatrices dont Sonatrach. Une attitude discriminatoire surtout quand on sait que l'Algérie à travers la procédure des appels d'offres internationaux a donné la possibilité à toutes les compagnies énergétiques du monde quelle que soit leur nationalité de se placer sur le marché algérien et d'y détenir jusqu'à il y a deux mois des parts pouvant être majoritaires dans des projets d'investissement en amont et en aval du secteur pétrolier et gazier. Pour l'Europe, ces contraintes sont une forme de protection face à la concurrence d'une compagnie comme Sonatrach qui en ayant la possibilité de commercialiser directement son gaz sur le marché européen, deviendrait plus compétitive qu'une compagnie locale qui serait l'intermédiaire entre le gaz algérien et le consommateur final européen. Mais, pour l'Algérie, la levée de ces contraintes protectionnistes est une condition nécessaire à remplir si l'ont veut aboutir à une sécurité des approvisionnements, principal souci des pays importateurs. Après le Pérou, le Venezuela Face à un marché européen contraignant, même si ses besoins sont satisfaits à 15% par le gaz algérien, en dépit du fait qu'il absorbe 15%, Sonatrach a choisi d'élargir ses perspectives en allant rechercher les opportunités d'investissement plus loin que le simple continent européen. Le marché africain étant déjà conquis, la compagnie nationale lorgne de plus en plus la marché sud-américain. Après le Pérou et en attendant la Colombie, c'est donc le Venezuela de Hugo Chavez qui intéresse la Sonatrach. Le président vénézuélien qui a dernièrement effectué une visite en Algérie a émis, à cette occasion, son souhait que Sonatrach participe au secteur gazier de son pays. Ce sera chose faite à en croire les dernières déclarations du PDG de Sonatrach, Mohamed Meziane qui a fait savoir que la compagnie nationale «a relancé la question de sa participation dans deux projets de GNL au Venezuela». Ce n'est pas la première fois que Sonatrach s'intéresse à ces projets car elle avait déjà par le passé fait des offres à leur sujet à son homologue vénézuelienne PDVSA. Seulement, selon M. Meziane, «les conditions d'attribution étaient draconiennes», car il était proposé à Sonatrach une participation de 10 % dans ces projets avec «des conditions financières sévères». De ce fait, Sonatrach a jugé que les projets n'allaient pas être économiquement rentables pour elles. Avec la relance des négociations, il est à prévoir que les conditions soient moins draconiennes pour la compagnie pétrolière nationale. De toute manière, son PDG a déjà affirmé que si elle venait à participer à ces projets elle ne le fera pas seule. «Sonatrach, qui active seulement dans l'extraction du brut léger, ne dispose ni de la technicité, ni de l'expérience qui lui permet l'extraction des bruts lourds d'où la nécessité de prendre d'autres partenaires». Première compagnie pétrolière en Afrique, Sonatrach ne veut plus aujourd'hui se contenter de ce statut. La compagnie nationale veut élargir ses horizons en touchant plusieurs marchés dans les quatre coins du monde. Le développement à l'international que ce soit dans le domaine gazier ou pétrolier, est devenu pour ce groupe aussi important que le développement au niveau local et ses ambitions aussi grande que l'est la demande énergétique mondiale. La concrétisation de cette ambition promet toutefois d'être laborieuse tant les concurrents internationaux de la compagnie nationale ne l'entendent pas de cette oreille. L'Algérie, qui a ouvert son marché aux plus grandes compagnies énergétiques mondiales, est aujourd'hui victime de discrimination quand elle part à la conquête des pays dont les compagnies sont déjà présentes chez nous. D'ailleurs, le ministre de l'Energie et des mines, M. Chakib Khelil qui assistait la semaine dernière au congrès mondial du gaz en Argentine n'a pas laissé passer l'occasion de critiques certains pays qui interdisent par des mesures contraignantes l'accès à leur marché à la Sonatrach. Celle-ci rencontre, selon le ministre, des difficultés pour faire acheminer son gaz directement sur certain marchés européens, notamment en Espagne et en France. Déjà par le passé, le ministre avait fustigé la politique fiscale européenne en matière énergétique fortement contraignante pour les entreprises exportatrices dont Sonatrach. Une attitude discriminatoire surtout quand on sait que l'Algérie à travers la procédure des appels d'offres internationaux a donné la possibilité à toutes les compagnies énergétiques du monde quelle que soit leur nationalité de se placer sur le marché algérien et d'y détenir jusqu'à il y a deux mois des parts pouvant être majoritaires dans des projets d'investissement en amont et en aval du secteur pétrolier et gazier. Pour l'Europe, ces contraintes sont une forme de protection face à la concurrence d'une compagnie comme Sonatrach qui en ayant la possibilité de commercialiser directement son gaz sur le marché européen, deviendrait plus compétitive qu'une compagnie locale qui serait l'intermédiaire entre le gaz algérien et le consommateur final européen. Mais, pour l'Algérie, la levée de ces contraintes protectionnistes est une condition nécessaire à remplir si l'ont veut aboutir à une sécurité des approvisionnements, principal souci des pays importateurs. Après le Pérou, le Venezuela Face à un marché européen contraignant, même si ses besoins sont satisfaits à 15% par le gaz algérien, en dépit du fait qu'il absorbe 15%, Sonatrach a choisi d'élargir ses perspectives en allant rechercher les opportunités d'investissement plus loin que le simple continent européen. Le marché africain étant déjà conquis, la compagnie nationale lorgne de plus en plus la marché sud-américain. Après le Pérou et en attendant la Colombie, c'est donc le Venezuela de Hugo Chavez qui intéresse la Sonatrach. Le président vénézuélien qui a dernièrement effectué une visite en Algérie a émis, à cette occasion, son souhait que Sonatrach participe au secteur gazier de son pays. Ce sera chose faite à en croire les dernières déclarations du PDG de Sonatrach, Mohamed Meziane qui a fait savoir que la compagnie nationale «a relancé la question de sa participation dans deux projets de GNL au Venezuela». Ce n'est pas la première fois que Sonatrach s'intéresse à ces projets car elle avait déjà par le passé fait des offres à leur sujet à son homologue vénézuelienne PDVSA. Seulement, selon M. Meziane, «les conditions d'attribution étaient draconiennes», car il était proposé à Sonatrach une participation de 10 % dans ces projets avec «des conditions financières sévères». De ce fait, Sonatrach a jugé que les projets n'allaient pas être économiquement rentables pour elles. Avec la relance des négociations, il est à prévoir que les conditions soient moins draconiennes pour la compagnie pétrolière nationale. De toute manière, son PDG a déjà affirmé que si elle venait à participer à ces projets elle ne le fera pas seule. «Sonatrach, qui active seulement dans l'extraction du brut léger, ne dispose ni de la technicité, ni de l'expérience qui lui permet l'extraction des bruts lourds d'où la nécessité de prendre d'autres partenaires».