Après l'augmentation de l'assurance automobile en 2007 de 20%, échelonnée sur deux ans, les assureurs demandent une seconde revalorisation. Elle devrait permettre l'équilibre entre les ressources et les dépenses Après l'augmentation de l'assurance automobile en 2007 de 20%, échelonnée sur deux ans, les assureurs demandent une seconde revalorisation. Elle devrait permettre l'équilibre entre les ressources et les dépenses Le président de l'Union algérienne des assureurs et réassureurs, M. Amara Latrous a appelé, hier, sur les ondes de la chaîne III, lors de son passage à l'émission «Invité de la rédaction» les pouvoirs publics à se pencher sur les prix pratiqués pour l'assurance automobile. Les assureurs demandent, en effet, une deuxième augmentation de cette assurance obligatoire. Elle interviendrait après celle de 2007 qui était de 20%, échelonnée sur deux ans, soit une hausse de 5 % par semestre devant s'achever fin 2009. Sans vouloir avancer de chiffre sur cette augmentation, M. Amara Latrous, également Président-Directeur général de la Société algérienne d'assurances (SAA), a déclaré : «Nous voulons que les pouvoirs publics fassent un effort». En effet, les assureurs réclament cette revalorisation pour combler le déficit enregistré sur le chapitre de la responsabilité civile (RC) de l'assurance obligatoire. Ainsi, il s'agirait de «réajuster à la hausse cette assurance obligatoire de sorte à avoir un équilibre entre les ressources et les dépenses». Ceci, en précisant que la branche assurance automobile n'est pas pour autant déficitaire du moment que le déficit de l'assurance obligatoire est «couvert par l'assurance non obligatoire ». Pour le président de l'Union algérienne des assureurs et réassureurs (UAR), en considérant le terrorisme routier, il n'est pas normal que les personnes causant les accidents soient indemnisés comme ceux qui n'en font pas. Par ailleurs, abordant le portefeuille des assurances, l'invité de la rédaction a annoncé la création prochaine d'une nouvelle assurance liée aux catastrophes naturelles. Il s'agit de la sécheresse. Au fait, actuellement, ce phénomène naturel n'est pour l'heure pas considéré comme une assurance obligatoire, comme les inondations ou les séismes. Des études sont en cours au niveau du ministère des Finances, a précisé M. Amara Latrous. Ce dernier a également souligné qu'en dépit de son caractère obligatoire institué dès 2004, l'assurance contre les effets des catastrophes naturelles, désignée par le dispositif CAT-NAT, n'a pas encore atteint le niveau de maturation souhaité. Néanmoins, une évolution positive a été enregistrée durant le 1er semestre 2009 par rapport aux deux années passées. Plus de 200.000 dossiers ont été traités durant le premier semestre de l'année en cours ce qui devrait permettre de clôturer l'année avec plus de 400.000. «Ce qui est une hausse en comparaison avec le dernier exercice durant lequel 342.000 dossiers ont été traités» a précisé le président de l'UAR. Aussi, le secteur devra lancer prochainement une campagne de sensibilisation sur la nécessité de s'assurer. Le président de l'Union algérienne des assureurs et réassureurs, M. Amara Latrous a appelé, hier, sur les ondes de la chaîne III, lors de son passage à l'émission «Invité de la rédaction» les pouvoirs publics à se pencher sur les prix pratiqués pour l'assurance automobile. Les assureurs demandent, en effet, une deuxième augmentation de cette assurance obligatoire. Elle interviendrait après celle de 2007 qui était de 20%, échelonnée sur deux ans, soit une hausse de 5 % par semestre devant s'achever fin 2009. Sans vouloir avancer de chiffre sur cette augmentation, M. Amara Latrous, également Président-Directeur général de la Société algérienne d'assurances (SAA), a déclaré : «Nous voulons que les pouvoirs publics fassent un effort». En effet, les assureurs réclament cette revalorisation pour combler le déficit enregistré sur le chapitre de la responsabilité civile (RC) de l'assurance obligatoire. Ainsi, il s'agirait de «réajuster à la hausse cette assurance obligatoire de sorte à avoir un équilibre entre les ressources et les dépenses». Ceci, en précisant que la branche assurance automobile n'est pas pour autant déficitaire du moment que le déficit de l'assurance obligatoire est «couvert par l'assurance non obligatoire ». Pour le président de l'Union algérienne des assureurs et réassureurs (UAR), en considérant le terrorisme routier, il n'est pas normal que les personnes causant les accidents soient indemnisés comme ceux qui n'en font pas. Par ailleurs, abordant le portefeuille des assurances, l'invité de la rédaction a annoncé la création prochaine d'une nouvelle assurance liée aux catastrophes naturelles. Il s'agit de la sécheresse. Au fait, actuellement, ce phénomène naturel n'est pour l'heure pas considéré comme une assurance obligatoire, comme les inondations ou les séismes. Des études sont en cours au niveau du ministère des Finances, a précisé M. Amara Latrous. Ce dernier a également souligné qu'en dépit de son caractère obligatoire institué dès 2004, l'assurance contre les effets des catastrophes naturelles, désignée par le dispositif CAT-NAT, n'a pas encore atteint le niveau de maturation souhaité. Néanmoins, une évolution positive a été enregistrée durant le 1er semestre 2009 par rapport aux deux années passées. Plus de 200.000 dossiers ont été traités durant le premier semestre de l'année en cours ce qui devrait permettre de clôturer l'année avec plus de 400.000. «Ce qui est une hausse en comparaison avec le dernier exercice durant lequel 342.000 dossiers ont été traités» a précisé le président de l'UAR. Aussi, le secteur devra lancer prochainement une campagne de sensibilisation sur la nécessité de s'assurer.