Le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Tayeb Belaiz, lors d'une visite d'inspection dans la wilaya de Djelfa, a annoncé la suppression de l'exigence de l'extrait du casier judiciaire pour les dossiers administratifs des demandes d'emploi. Il faut dire que cela entravait grandement la réinsertion sociale des détenus en quête de poste de travail . Cette mesure permettra, selon le ministre, aux détenus élargis, de réintégrer la société et de trouver un emploi plus facilement. . Cette décision est le produit de la recommandation d'un groupe de réflexion, installé par le ministre, afin d'établir un plan facilitant la réinsertion des détenus dans le monde du travail. Tout en précisant que ces détenus remis en liberté une fois leur peine purgée, peuvent exercer dans plusieurs secteurs sans tout de même présenter un quelconque danger, il rappelle qu'en 2009, près de 4. 000 détenus libérés sont employés dans le cadre du programme «Blanche-Algérie», grâce à une convention signée avec l'Agence de développement social. Le secteur de la justice bénéficiera, poursuit M. Belaiz, à partir des prochains jours d'un réseau électronique. Tous les tribunaux et cours de justice seront, désormais, connectés sur des sites surveillés, sécurisés et réglementés. Le ministre précise à cet effet, que «la connexion via Internet facilite le travail du juge à différents niveaux». Ce réseau permet un échange d'informations sur les détenus avec un gain de temps appréciable pour le traitement des dossiers des justiciables. Le directeur général de la modernisation au ministère de la Justice Abderrezak Henni a, quant à lui, précisé que le nombre global des sites, reliant les structures judiciaires, est de 390 sites, sans omettre que toutes les prisons ont été dotées de réseaux intranet pour un échange d'informations entre les différents services au sujet des détenus. Il a aussi souligné que le réseau intranet devrait permettre au directeur de l'établissement pénitentiaire une gestion systématique de tous les détenus. La même source précise que les établissements d'El Harrach et de Serkadji à Alger ont été les premiers à être dotés d'une liaison électronique, respectivement en 2007 et 2008. Par ailleurs, et dans le souci de moderniser le secteur, le ministre a fait savoir que tous les établissements pénitentiaires, en cours de réalisation, seront réceptionnés dans les délais fixés antérieurement soit à la fin de l'année 2009 pour les établissements ayant une capacité d'accueil de 1.000 places et vers le mois de mars 2010 pour ceux avec une capacité d'accueil de 2.000 places. A relever, dans ce cadre, la réalisation de 13 établissements pénitentiaires pour pallier la surcharge des prisons, ajouté à un programme ordinaire portant réalisation de 68 établissements pénitentiaires d'une capacité d'accueil de 200 à 300 détenus chacun. Plusieurs wilayas du pays sont concernées par la réalisation de centres pénitentiaires, il s'agit de Aïn Oussera à Djelfa, Laghouat, Ménéa, Bousaâda, Ouled Djellal à Biskra, Bordj Bou-Arreridj, Béjaïa, Bir El Ater à Tébessa, Tiaret, Mascara, Saïda, Labiod Sidi-Cheikh à El -Bayadh et Abadla à Béchar, alors que d'autres wilayas bénéficieront de nouvelles cours de justice, à l'instar de Mostaganem, Aïn Defla, Sidi Bel-Abbes, Aïn Témouchent, Ouargla, Tipaza, Boumerdès et Tipaza. Le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Tayeb Belaiz, lors d'une visite d'inspection dans la wilaya de Djelfa, a annoncé la suppression de l'exigence de l'extrait du casier judiciaire pour les dossiers administratifs des demandes d'emploi. Il faut dire que cela entravait grandement la réinsertion sociale des détenus en quête de poste de travail . Cette mesure permettra, selon le ministre, aux détenus élargis, de réintégrer la société et de trouver un emploi plus facilement. . Cette décision est le produit de la recommandation d'un groupe de réflexion, installé par le ministre, afin d'établir un plan facilitant la réinsertion des détenus dans le monde du travail. Tout en précisant que ces détenus remis en liberté une fois leur peine purgée, peuvent exercer dans plusieurs secteurs sans tout de même présenter un quelconque danger, il rappelle qu'en 2009, près de 4. 000 détenus libérés sont employés dans le cadre du programme «Blanche-Algérie», grâce à une convention signée avec l'Agence de développement social. Le secteur de la justice bénéficiera, poursuit M. Belaiz, à partir des prochains jours d'un réseau électronique. Tous les tribunaux et cours de justice seront, désormais, connectés sur des sites surveillés, sécurisés et réglementés. Le ministre précise à cet effet, que «la connexion via Internet facilite le travail du juge à différents niveaux». Ce réseau permet un échange d'informations sur les détenus avec un gain de temps appréciable pour le traitement des dossiers des justiciables. Le directeur général de la modernisation au ministère de la Justice Abderrezak Henni a, quant à lui, précisé que le nombre global des sites, reliant les structures judiciaires, est de 390 sites, sans omettre que toutes les prisons ont été dotées de réseaux intranet pour un échange d'informations entre les différents services au sujet des détenus. Il a aussi souligné que le réseau intranet devrait permettre au directeur de l'établissement pénitentiaire une gestion systématique de tous les détenus. La même source précise que les établissements d'El Harrach et de Serkadji à Alger ont été les premiers à être dotés d'une liaison électronique, respectivement en 2007 et 2008. Par ailleurs, et dans le souci de moderniser le secteur, le ministre a fait savoir que tous les établissements pénitentiaires, en cours de réalisation, seront réceptionnés dans les délais fixés antérieurement soit à la fin de l'année 2009 pour les établissements ayant une capacité d'accueil de 1.000 places et vers le mois de mars 2010 pour ceux avec une capacité d'accueil de 2.000 places. A relever, dans ce cadre, la réalisation de 13 établissements pénitentiaires pour pallier la surcharge des prisons, ajouté à un programme ordinaire portant réalisation de 68 établissements pénitentiaires d'une capacité d'accueil de 200 à 300 détenus chacun. Plusieurs wilayas du pays sont concernées par la réalisation de centres pénitentiaires, il s'agit de Aïn Oussera à Djelfa, Laghouat, Ménéa, Bousaâda, Ouled Djellal à Biskra, Bordj Bou-Arreridj, Béjaïa, Bir El Ater à Tébessa, Tiaret, Mascara, Saïda, Labiod Sidi-Cheikh à El -Bayadh et Abadla à Béchar, alors que d'autres wilayas bénéficieront de nouvelles cours de justice, à l'instar de Mostaganem, Aïn Defla, Sidi Bel-Abbes, Aïn Témouchent, Ouargla, Tipaza, Boumerdès et Tipaza.