Le projet est dans la tête des responsables de la Caisse mutualiste d'Algérie, c'est ce qu'a révélé, Abdelhakim Berrouk, président du conseil d'administration de la CMA et chercheur au CREAD, jeudi, au cours d'un point de presse tenu en marge des travaux du Symposium national, de deux jours à Alger, placé sous le thème : "Le Mouvement mutualiste en Algérie, état des lieux et perspectives". Il semble, selon Abdelkader Kassel, un ancien mutualiste et l'un de ceux qui sont chargés d'élaborer le texte, que quelques détails restent à régler pour prendre en charge tous les paramètres dans le mode de calcul. Il reste, cependant, pour les mutualistes, un problème de taille à franchir pour réaliser leur vœu à savoir la révision de la loi 90/33. Les mutualistes n'ont pas manqué d'interpeller les autorités publiques sur cette question. Les autorités concernées répondront-elles favorablement à ce souhait ? On garde bon espoir du côté de ces derniers, arguant du fait que le souci qui les guide est d'«édifier une société solidaire et saine». Avant d'en arriver là, les mutualistes devront déployer tous les efforts nécessaires à l'effet de sensibiliser les travailleurs à rejoindre la mutuelle, acte «individuel et volontaire», a souligné le premier responsable de la CMA qui déplore «le peu d'engouement» que suscite le Mouvement mutualiste au sein des travailleurs, attribuant cet état de fait «de la perte de confiance». Il y a tout de même, rappelle un représentant du ministère du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité Sociale, 32 mutuelles dont 23 activent de manière légale, 9 autres sont illégales (sans agréments du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales ) et regroupant 1,1 million d'adhérents en régression par rapport à l'année 1990 où ils étaient 1,6 million, et il souligne que la majorité de ces mutuelles ignorent «les principaux cardinaux», des mutuelles que sont «la solidarité et la démocratie». Il s'étonne et s'interroge que «toutes les mutuelles dégagent des excédents financiers. C'est peut-être au détriment des prestations», tente-t-il d'expliquer. Optimiste, il estime que «le Mouvement mutualiste est appelé à se développer et à connaître une évolution appréciable», durant les années à venir, appelant, toutefois, les travailleurs à s'organiser autour de ce mouvement pour faire face aux mutations économiques et surtout, aux réformes de la Sécurité sociale. La même idée est défendue par Abdelhakim Berrouk, le président de la CMA qui estime qu' «il est temps aux mutuelles de se regrouper en fédération nationale» et propose d'aller à «une Conférence nationale des mutuelles», assurant que la CMA se porte mieux depuis 2006 après avoir connu des dérives qui l'ont rendu «sans âme et à l'agonie». Le premier responsable de la CMA, dénonce, par ailleurs, la concurrence déloyale pratiquée par les compagnies qui signent des conventions avec les entreprises sans que ces dernières consultent leurs travailleurs et souhaite «aller vers le tertiaire social». En tout état de cause, tous les participants sont appelés, par Abdelhakim Berrouk, à réfléchir lors de ce symposium pour «dégager les voies et moyens à même de développer d'autres volets en matière d'action au profit d'autres mutualistes, à savoir, une convergence d'intérêts des mutualistes, des pouvoirs publics et des employeurs», qui pourraient, selon lui, «assurer un véritable épanouissement du travailleur algérien et ce, à travers une meilleure rationalisation de l'activité mutualiste.» Le projet est dans la tête des responsables de la Caisse mutualiste d'Algérie, c'est ce qu'a révélé, Abdelhakim Berrouk, président du conseil d'administration de la CMA et chercheur au CREAD, jeudi, au cours d'un point de presse tenu en marge des travaux du Symposium national, de deux jours à Alger, placé sous le thème : "Le Mouvement mutualiste en Algérie, état des lieux et perspectives". Il semble, selon Abdelkader Kassel, un ancien mutualiste et l'un de ceux qui sont chargés d'élaborer le texte, que quelques détails restent à régler pour prendre en charge tous les paramètres dans le mode de calcul. Il reste, cependant, pour les mutualistes, un problème de taille à franchir pour réaliser leur vœu à savoir la révision de la loi 90/33. Les mutualistes n'ont pas manqué d'interpeller les autorités publiques sur cette question. Les autorités concernées répondront-elles favorablement à ce souhait ? On garde bon espoir du côté de ces derniers, arguant du fait que le souci qui les guide est d'«édifier une société solidaire et saine». Avant d'en arriver là, les mutualistes devront déployer tous les efforts nécessaires à l'effet de sensibiliser les travailleurs à rejoindre la mutuelle, acte «individuel et volontaire», a souligné le premier responsable de la CMA qui déplore «le peu d'engouement» que suscite le Mouvement mutualiste au sein des travailleurs, attribuant cet état de fait «de la perte de confiance». Il y a tout de même, rappelle un représentant du ministère du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité Sociale, 32 mutuelles dont 23 activent de manière légale, 9 autres sont illégales (sans agréments du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales ) et regroupant 1,1 million d'adhérents en régression par rapport à l'année 1990 où ils étaient 1,6 million, et il souligne que la majorité de ces mutuelles ignorent «les principaux cardinaux», des mutuelles que sont «la solidarité et la démocratie». Il s'étonne et s'interroge que «toutes les mutuelles dégagent des excédents financiers. C'est peut-être au détriment des prestations», tente-t-il d'expliquer. Optimiste, il estime que «le Mouvement mutualiste est appelé à se développer et à connaître une évolution appréciable», durant les années à venir, appelant, toutefois, les travailleurs à s'organiser autour de ce mouvement pour faire face aux mutations économiques et surtout, aux réformes de la Sécurité sociale. La même idée est défendue par Abdelhakim Berrouk, le président de la CMA qui estime qu' «il est temps aux mutuelles de se regrouper en fédération nationale» et propose d'aller à «une Conférence nationale des mutuelles», assurant que la CMA se porte mieux depuis 2006 après avoir connu des dérives qui l'ont rendu «sans âme et à l'agonie». Le premier responsable de la CMA, dénonce, par ailleurs, la concurrence déloyale pratiquée par les compagnies qui signent des conventions avec les entreprises sans que ces dernières consultent leurs travailleurs et souhaite «aller vers le tertiaire social». En tout état de cause, tous les participants sont appelés, par Abdelhakim Berrouk, à réfléchir lors de ce symposium pour «dégager les voies et moyens à même de développer d'autres volets en matière d'action au profit d'autres mutualistes, à savoir, une convergence d'intérêts des mutualistes, des pouvoirs publics et des employeurs», qui pourraient, selon lui, «assurer un véritable épanouissement du travailleur algérien et ce, à travers une meilleure rationalisation de l'activité mutualiste.»