Près de 1,5 million d'enfants de moins de cinq ans meurent chaque année de diarrhée, deuxième cause de mortalité infantile après la pneumonie, selon un rapport du Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef) et de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) publié mercredi dernier. Près de 1,5 million d'enfants de moins de cinq ans meurent chaque année de diarrhée, deuxième cause de mortalité infantile après la pneumonie, selon un rapport du Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef) et de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) publié mercredi dernier. "Cette diminution est essentiellementdue à la diminution de la mortalité totale des enfants de moins de 5 ans, qui est passée de 10,4 millions en 2004 à 8,9 millions en 2007», a expliqué un responsable de l'OMS, le docteur Olivier Fontaine. En 2004, date des dernières données recueillies sur la question, le nombre de décès causés par la diarrhée chez les enfants se montait à près de 2 millions de victimes. "Ce qui est inquiétant, c'est de voir que nos activités d'information n'ont pas d'effet car la contribution relative de la diarrhée à la mortalité totale n'a pas changé au cours de ces dernières années", a poursuivi le docteur Fontaine. Au total, ces infections diarrhéiques propagées par les eaux sales sont à l'origine de près de 18% des décès d'enfants dans le monde, relève-t-il. Aussi, en dépit des efforts réalisés par les organisations humanitaires, la diarrhée reste la deuxième cause de décès chez les plus jeunes. Pourtant, "il existe des traitements efficaces et peu coûteux mais, dans les pays en développement, seulement 39% des enfants atteints de diarrhée reçoivent les soins préconisés", a déploré la directrice générale de l'Unicef, Ann Veneman, citée dans un communiqué. L'OMS estime en effet à près de 50 millions le nombre d'enfants sauvés grâce au traitement à base de sels de réhydratation orale (SRO) et de zinc depuis sa mise au point il y a 25 ans. Mais l'accès à ces traitements reste insuffisant car la diarrhée est devenue une "maladie négligée tant par les pays donateurs que par les pays pauvres", souligne le docteur Fontaine. C'est pourquoi les organisations onusiennes veulent améliorer la prévention. "Se laver les mains avec du savon et de l'eau (...) permet de réduire l'incidence des maladies diarrhéiques de plus de 40%", rappelle l'Unicef. Nourrir exclusivement les nourrissons au sein pendant les six premiers mois de leur vie permet également de protéger les bébés de ce fléau, explique encore l'organisation qui regrette que seuls 37% des nourrissons sont allaités par leur mère dans les pays pauvres. La lutte contre la malnutrition est également un levier important de la prévention, a encore relevé la directrice générale de l'Unicef, lors de la présentation du rapport. Selon l'agence onusienne, environ un tiers des enfants atteints de diarrhée souffrent de malnutrition ou ne sont pas du tout alimentés, ce qui accroît leur vulnérabilité face à la maladie. "Cette diminution est essentiellementdue à la diminution de la mortalité totale des enfants de moins de 5 ans, qui est passée de 10,4 millions en 2004 à 8,9 millions en 2007», a expliqué un responsable de l'OMS, le docteur Olivier Fontaine. En 2004, date des dernières données recueillies sur la question, le nombre de décès causés par la diarrhée chez les enfants se montait à près de 2 millions de victimes. "Ce qui est inquiétant, c'est de voir que nos activités d'information n'ont pas d'effet car la contribution relative de la diarrhée à la mortalité totale n'a pas changé au cours de ces dernières années", a poursuivi le docteur Fontaine. Au total, ces infections diarrhéiques propagées par les eaux sales sont à l'origine de près de 18% des décès d'enfants dans le monde, relève-t-il. Aussi, en dépit des efforts réalisés par les organisations humanitaires, la diarrhée reste la deuxième cause de décès chez les plus jeunes. Pourtant, "il existe des traitements efficaces et peu coûteux mais, dans les pays en développement, seulement 39% des enfants atteints de diarrhée reçoivent les soins préconisés", a déploré la directrice générale de l'Unicef, Ann Veneman, citée dans un communiqué. L'OMS estime en effet à près de 50 millions le nombre d'enfants sauvés grâce au traitement à base de sels de réhydratation orale (SRO) et de zinc depuis sa mise au point il y a 25 ans. Mais l'accès à ces traitements reste insuffisant car la diarrhée est devenue une "maladie négligée tant par les pays donateurs que par les pays pauvres", souligne le docteur Fontaine. C'est pourquoi les organisations onusiennes veulent améliorer la prévention. "Se laver les mains avec du savon et de l'eau (...) permet de réduire l'incidence des maladies diarrhéiques de plus de 40%", rappelle l'Unicef. Nourrir exclusivement les nourrissons au sein pendant les six premiers mois de leur vie permet également de protéger les bébés de ce fléau, explique encore l'organisation qui regrette que seuls 37% des nourrissons sont allaités par leur mère dans les pays pauvres. La lutte contre la malnutrition est également un levier important de la prévention, a encore relevé la directrice générale de l'Unicef, lors de la présentation du rapport. Selon l'agence onusienne, environ un tiers des enfants atteints de diarrhée souffrent de malnutrition ou ne sont pas du tout alimentés, ce qui accroît leur vulnérabilité face à la maladie.