Une nouvelle approche dans le contrôle de l'asthme, était au centre des débats lors d'une rencontre scientifique vendredi à alger. L'asthme est une maladie chronique dont la prévalence en Algérie, selon les différentes enquêtes, varie entre 4% et 6% pour les adultes et entre 8 et10% chez l'enfant. Une nouvelle approche dans le contrôle de l'asthme, était au centre des débats lors d'une rencontre scientifique vendredi à alger. L'asthme est une maladie chronique dont la prévalence en Algérie, selon les différentes enquêtes, varie entre 4% et 6% pour les adultes et entre 8 et10% chez l'enfant. Cette rencontre, qui a regroupé plus de 400 praticiens spécialistes, a été mise à profit pour presenter un nouveau médicament qui fait partie d'une nouvelle classe thérapeutique dans le traitement de cette maladie. Les données épidémiologiques sur l'asthme en Algérie, les preuves cliniques et les nouvelles recommandations dans le traitement de l'asthme chez l'enfant et l'adulte, ont été les principaux thèmes qui ont été débattus lors de ce séminaire. La maladie, qui a un impact direct sur la santé du patient, est en constante évolution en raison de la pollution, du changement des habitudes de vie et du tabagisme. Selon les spécialistes, la prise en charge de cette pathologie, qui reste insuffisante, est liée au sous diagnostic et à la mauvaise observance au traitement. La nouvelle molécule présentée lors de cette rencontre, le Montelukast, constitue une nouvelle approche thérapeutique dans l'asthme. Antagoniste des récepteurs des leucotriènes, cette thérapeutique est caractérisée par une action rapide et une efficacité démontrée sur les exacerbations de la maladie qu'elle diminue et sur la fonction respiratoire qu'elle améliore avec, comme conséquences, une réduction du nombre de crises, de consommation de ventoline et une amélioration de la qualité de vie. Bien toléré, sa place dans l'arsenal thérapeutique se situe, d'une part, dans le traitement de fond de l'asthme persistant léger à modéré, et en traitement additif chez les patients mal contrôlés par les corticoïdes inhalés d'autre part, a tenu à souligner le docteur Rudi Peche, du CHU de Bruxelles. Il convient de signaler que l'Algérie enregistre plus d'un million d'asthmatiques. La maladie est en constante évolution due à l'environnement. Cette maladie représente un impact certain sur la vie du patient à savoir, sur la santé du patient (survenue de crise, difficulté respiratoire, retard de croissance, évolution vers l'insuffisance respiratoire), sur la qualité de vie (limitation des activités quotidiennes, physiques et scolaires, un taux d'absentéisme élevé, sur le plan psychique (anxiété et dépression liées à la sensation de mort imminente et lié aussi aux privations), sur le plan économique (lié aux coûts indirects : hospitalisation, absentéisme). Quant à la prise en charge, on estime qu'elle est insuffisante et ceci est dû à plusieurs causes, comme le sous-diagnostic de la pathologie, la sous-estimation de la maladie, le déni de la maladie par les patients et les parents d'enfants asthmatiques, et, enfin, la mauvaise observance au traitement. Cette rencontre, qui a regroupé plus de 400 praticiens spécialistes, a été mise à profit pour presenter un nouveau médicament qui fait partie d'une nouvelle classe thérapeutique dans le traitement de cette maladie. Les données épidémiologiques sur l'asthme en Algérie, les preuves cliniques et les nouvelles recommandations dans le traitement de l'asthme chez l'enfant et l'adulte, ont été les principaux thèmes qui ont été débattus lors de ce séminaire. La maladie, qui a un impact direct sur la santé du patient, est en constante évolution en raison de la pollution, du changement des habitudes de vie et du tabagisme. Selon les spécialistes, la prise en charge de cette pathologie, qui reste insuffisante, est liée au sous diagnostic et à la mauvaise observance au traitement. La nouvelle molécule présentée lors de cette rencontre, le Montelukast, constitue une nouvelle approche thérapeutique dans l'asthme. Antagoniste des récepteurs des leucotriènes, cette thérapeutique est caractérisée par une action rapide et une efficacité démontrée sur les exacerbations de la maladie qu'elle diminue et sur la fonction respiratoire qu'elle améliore avec, comme conséquences, une réduction du nombre de crises, de consommation de ventoline et une amélioration de la qualité de vie. Bien toléré, sa place dans l'arsenal thérapeutique se situe, d'une part, dans le traitement de fond de l'asthme persistant léger à modéré, et en traitement additif chez les patients mal contrôlés par les corticoïdes inhalés d'autre part, a tenu à souligner le docteur Rudi Peche, du CHU de Bruxelles. Il convient de signaler que l'Algérie enregistre plus d'un million d'asthmatiques. La maladie est en constante évolution due à l'environnement. Cette maladie représente un impact certain sur la vie du patient à savoir, sur la santé du patient (survenue de crise, difficulté respiratoire, retard de croissance, évolution vers l'insuffisance respiratoire), sur la qualité de vie (limitation des activités quotidiennes, physiques et scolaires, un taux d'absentéisme élevé, sur le plan psychique (anxiété et dépression liées à la sensation de mort imminente et lié aussi aux privations), sur le plan économique (lié aux coûts indirects : hospitalisation, absentéisme). Quant à la prise en charge, on estime qu'elle est insuffisante et ceci est dû à plusieurs causes, comme le sous-diagnostic de la pathologie, la sous-estimation de la maladie, le déni de la maladie par les patients et les parents d'enfants asthmatiques, et, enfin, la mauvaise observance au traitement.