Des dizaines de chefs d'entreprise de la région de la Catalogne (Espagne) ont rencontré, hier à Alger, des entrepreneurs algériens au cours d'un forum initié en commun par la Chambre de commerce, d'industrie et de navigation de Barcelone et l'agence ACC 10 pour la compétitivité de la Catalogne, un organisme du gouvernement de la province de Catalogne. Des dizaines de chefs d'entreprise de la région de la Catalogne (Espagne) ont rencontré, hier à Alger, des entrepreneurs algériens au cours d'un forum initié en commun par la Chambre de commerce, d'industrie et de navigation de Barcelone et l'agence ACC 10 pour la compétitivité de la Catalogne, un organisme du gouvernement de la province de Catalogne. Animée également par le Forum des chefs d'entreprise d'Algérie (FCE), cette rencontre coïncidant avec la visite à Alger du président du Gouvernement de Catalogne, José Montilla, revêt une importance capitale pour l'avenir des relations économiques et commerciales entre les entreprises des deux pays. La SNVI, Vitajus et d'autres entreprises du FCE étaient représentées lors de cette rencontre algéro-ibérique. Des rendez-vous et des relations d'affaires B to B ont eu également lieu entre les différents dirigeants d'entreprise des deux pays. Ainsi, dans son intervention, le président du FCE, Reda Hamiani, a mis en relief la qualité des rapports économiques et commerciaux entre les entreprises espagnoles et algériennes dont le credo consiste toujours à intensifier et renforcer les liens dans la durée. Il affirme que «les échanges commerciaux entre les deux pays s'amplifient davantage et ont triplé en passant de 900 millions de dollars à 3 milliards de dollars depuis 2004, tandis que les exportations algériennes vers ce pays grimpent de 3,5 milliards à 9 milliards de dollars de 2004 à 2008. L'Espagne se positionne au 3e rang des pays partenaires de l'Algérie après les Etats-Unis d'Amérique et l'Italie avec 13% de nos échanges, alors qu'elle se range à la 4e place concernant les pays fournisseurs de l'Algérie». Les importations algériennes d'Espagne représentent 90 % et concernent principalement les biens d'équipement, les demi-produits, les produits alimentaires et les médicaments. Pour sa part, l'Algérie exporte exclusivement des hydrocarbures (pétrole et gaz) et leurs dérivés. Hamiani a également relaté les avantages offerts par la loi de finances complémentaire 2009 qui encourage les investissements étrangers en Algérie, sans toutefois omettre de faire remarquer que «nous ne pouvons plus nous satisfaire de la commercialisation des hydrocarbures. Il devient impérieux, donc, de réaliser un niveau suffisant d'intégration et de diversification de notre économie» a t-il dit. Il estime que les entreprises catalanes peuvent accroître leur position en Algérie en s'implantant durablement, notamment dans les secteurs de l'agriculture et du tourisme où l'investissement pourrait être plus important pour les entreprises espagnoles. Il exhorte les différents entrepreneurs à continuer à bâtir un partenariat mutuellement bénéfique fondé sur la confiance réciproque. Pour sa part, l'ambassadeur d'Espagne à Alger, Gabriel Busquets Aparicio, a lancé un appel aux opérateurs économiques et aux investisseurs espagnols afin de s'impliquer davantage dans des projets de construction d'infrastructures en Algérie en exploitant toutes les opportunités de partenariat avec les entreprises algériennes sachant que la volonté politique ferme de développer les relations bilatérales existe. Les différents intervenants ont, en fait, affiché une disponibilité réelle de favoriser la coopération et la collaboration. Ainsi, le président de la Chambre de Commerce, d'industrie et de la navigation de Barcelone, Miquel Valls, a insisté sur l'instauration d'un partenariat donnant-donnant (ou gagnant-gagnant) tout en précisant que «pas moins de 25 % du volume des échanges algéro-espagnols se situent au niveau de la région catalane». Le ministre de l'Innovation, des Universités et de l'Entreprise du gouvernement de catalogne, Josep Huguet Biosca, a indiqué que «les entreprises les plus représentatives de l'économie de la Catalogne, notamment les grandes entreprises et les multinationales, connaissent bien le marché algérien, d'où l'opportunité de pouvoir saisir les possibilités de coopération dans les secteurs du management des grandes villes, la gestion des eaux et des déchets, les hôpitaux, la construction et l'architecture». Enfin, le président du Gouvernement de Catalogne, Josep Montilla Aguilera, a déclaré que les investisseurs espagnols privilégient l'Algérie dans le contexte du Maghreb où 80% des investissements de la Catalogne sont localisés en Algérie où le marché est stable, notamment dans les secteurs de l'agroalimentaire, la chimie, l'environnement, le bâtiment et les infrastructures où il faut exploiter les nouvelles opportunités de coopération. Animée également par le Forum des chefs d'entreprise d'Algérie (FCE), cette rencontre coïncidant avec la visite à Alger du président du Gouvernement de Catalogne, José Montilla, revêt une importance capitale pour l'avenir des relations économiques et commerciales entre les entreprises des deux pays. La SNVI, Vitajus et d'autres entreprises du FCE étaient représentées lors de cette rencontre algéro-ibérique. Des rendez-vous et des relations d'affaires B to B ont eu également lieu entre les différents dirigeants d'entreprise des deux pays. Ainsi, dans son intervention, le président du FCE, Reda Hamiani, a mis en relief la qualité des rapports économiques et commerciaux entre les entreprises espagnoles et algériennes dont le credo consiste toujours à intensifier et renforcer les liens dans la durée. Il affirme que «les échanges commerciaux entre les deux pays s'amplifient davantage et ont triplé en passant de 900 millions de dollars à 3 milliards de dollars depuis 2004, tandis que les exportations algériennes vers ce pays grimpent de 3,5 milliards à 9 milliards de dollars de 2004 à 2008. L'Espagne se positionne au 3e rang des pays partenaires de l'Algérie après les Etats-Unis d'Amérique et l'Italie avec 13% de nos échanges, alors qu'elle se range à la 4e place concernant les pays fournisseurs de l'Algérie». Les importations algériennes d'Espagne représentent 90 % et concernent principalement les biens d'équipement, les demi-produits, les produits alimentaires et les médicaments. Pour sa part, l'Algérie exporte exclusivement des hydrocarbures (pétrole et gaz) et leurs dérivés. Hamiani a également relaté les avantages offerts par la loi de finances complémentaire 2009 qui encourage les investissements étrangers en Algérie, sans toutefois omettre de faire remarquer que «nous ne pouvons plus nous satisfaire de la commercialisation des hydrocarbures. Il devient impérieux, donc, de réaliser un niveau suffisant d'intégration et de diversification de notre économie» a t-il dit. Il estime que les entreprises catalanes peuvent accroître leur position en Algérie en s'implantant durablement, notamment dans les secteurs de l'agriculture et du tourisme où l'investissement pourrait être plus important pour les entreprises espagnoles. Il exhorte les différents entrepreneurs à continuer à bâtir un partenariat mutuellement bénéfique fondé sur la confiance réciproque. Pour sa part, l'ambassadeur d'Espagne à Alger, Gabriel Busquets Aparicio, a lancé un appel aux opérateurs économiques et aux investisseurs espagnols afin de s'impliquer davantage dans des projets de construction d'infrastructures en Algérie en exploitant toutes les opportunités de partenariat avec les entreprises algériennes sachant que la volonté politique ferme de développer les relations bilatérales existe. Les différents intervenants ont, en fait, affiché une disponibilité réelle de favoriser la coopération et la collaboration. Ainsi, le président de la Chambre de Commerce, d'industrie et de la navigation de Barcelone, Miquel Valls, a insisté sur l'instauration d'un partenariat donnant-donnant (ou gagnant-gagnant) tout en précisant que «pas moins de 25 % du volume des échanges algéro-espagnols se situent au niveau de la région catalane». Le ministre de l'Innovation, des Universités et de l'Entreprise du gouvernement de catalogne, Josep Huguet Biosca, a indiqué que «les entreprises les plus représentatives de l'économie de la Catalogne, notamment les grandes entreprises et les multinationales, connaissent bien le marché algérien, d'où l'opportunité de pouvoir saisir les possibilités de coopération dans les secteurs du management des grandes villes, la gestion des eaux et des déchets, les hôpitaux, la construction et l'architecture». Enfin, le président du Gouvernement de Catalogne, Josep Montilla Aguilera, a déclaré que les investisseurs espagnols privilégient l'Algérie dans le contexte du Maghreb où 80% des investissements de la Catalogne sont localisés en Algérie où le marché est stable, notamment dans les secteurs de l'agroalimentaire, la chimie, l'environnement, le bâtiment et les infrastructures où il faut exploiter les nouvelles opportunités de coopération.