S'il y a bien un domaine où les mesures prises par le gouvernement ont eu un résultat mitigé, c'est bien celui de l'importation de véhicules. Les chiffres des douanes dans ce domaine permettent en effet, de dire que la baisse de la facture automobile est bien relative. D'abord, les statistiques du Centre national de l'informatique et des statistiques indiquent que la facture d'importation de véhicules de tourisme a bien reculé, passant de 1,834 milliard de dollars au cours des neuf premiers mois de 2008 à 1,230 milliard, à la même période de cette année, ce qui représente une baisse de 32,93%. Ces chiffres se rapprochent de ceux qui avaient déjà été avancés par les concessionnaires automobiles au lendemain de l'annonce de la suppression du crédit à la consommation. Ils avaient alors prédis une baisse de leur vente qui atteindrait les 40% d'ici la fin de l'année. Par ailleurs, et en prenant en compte tous les types de véhicules, les chiffres du CNIS font ressortir une baisse de 17,59% des importations entre janvier et septembre 2009, seulement cette baisse est observée sur le volume et non sur la facture. L'Algérie a donc importé 212.448 véhicules au cours des neuf premiers mois 2009, contre 257.814 unités durant la même période de l'année dernière. Mais la valeur globale des véhicules importés, n'a pas baissé puisqu'elle a même augmenté de 4,8% passant de 197,125 milliards de dinars à 206,757 milliards de dinars entre les deux périodes comparées par les douanes. Dans le détail, les concessionnaires ont importé 197.667 véhicules, contre 239.822 unités à la même période 2008, en baisse de 17,57% en volume, mais avec une facture de 186,6 milliards de dinars, contre 172 milliards de DA en 2008. Les particuliers ont, quant à eux, importé 14.781 véhicules au cours des neuf premiers mois 2009, contre 17.992 unités durant la même période 2008, une baisse de 17,84% pour un montant de 20,137 milliards de DA. Outre la suppression du crédit automobile, la baisse des volumes importés peut s'expliquer également par les taxes sur les véhicules neufs introduites en 2008 et renforcées en 2009. Les chiffres des trois premiers trimestres de l'année 2009 sont assez loin de ceux enregistrés en 2008 où le marché algérien de l'automobile avait complètement explosé avec une hausse de 50% des importations par rapport à 2007. Le CNIS avait alors enregistré l'importation de 352 315 unités pour une valeur de 286,907 milliards de dinars, contre 236 795 véhicules pour 204,531 milliards de dinars. Comment, dès lors, expliquer alors que le montant des importations n'a pas reculé avec le volume ? Selon les explications de certains économistes, c'est la Banque d'Algérie qui a «manipulé» le taux de change, pour éviter l'accroissement des importations. Toutefois, comme l'explique, le professeur Mebtoul, «si l'on maintient le rythme des importations de 2008, nous assisterons à la même valeur des importation mais à une diminution en volume physique.» Cette explication semble se vérifier sur le terrain. Déjà durant le premier semestre de l'année, le taux de l'importation des véhicules avait diminué en volume, soit de 10% par rapport aux six premiers mois de 2008 avec 153. 293 unités, mais la facture avait augmenté également de 10 % atteignant 142,3 milliards de dinars. S'il y a bien un domaine où les mesures prises par le gouvernement ont eu un résultat mitigé, c'est bien celui de l'importation de véhicules. Les chiffres des douanes dans ce domaine permettent en effet, de dire que la baisse de la facture automobile est bien relative. D'abord, les statistiques du Centre national de l'informatique et des statistiques indiquent que la facture d'importation de véhicules de tourisme a bien reculé, passant de 1,834 milliard de dollars au cours des neuf premiers mois de 2008 à 1,230 milliard, à la même période de cette année, ce qui représente une baisse de 32,93%. Ces chiffres se rapprochent de ceux qui avaient déjà été avancés par les concessionnaires automobiles au lendemain de l'annonce de la suppression du crédit à la consommation. Ils avaient alors prédis une baisse de leur vente qui atteindrait les 40% d'ici la fin de l'année. Par ailleurs, et en prenant en compte tous les types de véhicules, les chiffres du CNIS font ressortir une baisse de 17,59% des importations entre janvier et septembre 2009, seulement cette baisse est observée sur le volume et non sur la facture. L'Algérie a donc importé 212.448 véhicules au cours des neuf premiers mois 2009, contre 257.814 unités durant la même période de l'année dernière. Mais la valeur globale des véhicules importés, n'a pas baissé puisqu'elle a même augmenté de 4,8% passant de 197,125 milliards de dinars à 206,757 milliards de dinars entre les deux périodes comparées par les douanes. Dans le détail, les concessionnaires ont importé 197.667 véhicules, contre 239.822 unités à la même période 2008, en baisse de 17,57% en volume, mais avec une facture de 186,6 milliards de dinars, contre 172 milliards de DA en 2008. Les particuliers ont, quant à eux, importé 14.781 véhicules au cours des neuf premiers mois 2009, contre 17.992 unités durant la même période 2008, une baisse de 17,84% pour un montant de 20,137 milliards de DA. Outre la suppression du crédit automobile, la baisse des volumes importés peut s'expliquer également par les taxes sur les véhicules neufs introduites en 2008 et renforcées en 2009. Les chiffres des trois premiers trimestres de l'année 2009 sont assez loin de ceux enregistrés en 2008 où le marché algérien de l'automobile avait complètement explosé avec une hausse de 50% des importations par rapport à 2007. Le CNIS avait alors enregistré l'importation de 352 315 unités pour une valeur de 286,907 milliards de dinars, contre 236 795 véhicules pour 204,531 milliards de dinars. Comment, dès lors, expliquer alors que le montant des importations n'a pas reculé avec le volume ? Selon les explications de certains économistes, c'est la Banque d'Algérie qui a «manipulé» le taux de change, pour éviter l'accroissement des importations. Toutefois, comme l'explique, le professeur Mebtoul, «si l'on maintient le rythme des importations de 2008, nous assisterons à la même valeur des importation mais à une diminution en volume physique.» Cette explication semble se vérifier sur le terrain. Déjà durant le premier semestre de l'année, le taux de l'importation des véhicules avait diminué en volume, soit de 10% par rapport aux six premiers mois de 2008 avec 153. 293 unités, mais la facture avait augmenté également de 10 % atteignant 142,3 milliards de dinars.