Muhduramdan Abdenbi est un passionné de l'écriture plurielle. Il aborde plusieurs genres, de la poésie à la nouvelle, du théâtre au roman. Cette homme affable la quarantaine, venant de Tiguemounine (Ouacifs) a mis sa sensibilité au service de l'Awal, à l'image des auteurs qui l'ont précédé. Sauf que Muhduramdan, sans être prolifique, car dit-il : «il faut avoir quelque chose à dire pour pouvoir écrire», est l'auteur d'un essai intitulé «Anagi» (Le témoin) dans lequel il traite des sujets d'actualité, de l'identité nationale à la culture, du patrimoine oral à sa conservation. Poète, Muhdu, c'est ainsi que tous l'interpellent, a produit «Unag wawal (Voyage ô parole) dans lequel l'auteur dévoile, avec beaucoup de pudeur et de retenue, ses amours nostalgiques, ses regards sur les bouleversements de la société algérienne - à l'instar d'un Si Moh Ou Mhend - et ses fulgurances quand le temps bouffé par l'environnement devient oppressant. Sa poésie est posée : point de colères infécondes ! Il date ses poèmes et donne au lecteur le point d'éveil. Dramaturge, Muhdu a écrit une pièce de théâtre qui est, en elle-même, tout un programme. «Timsrin n'tudert» (Leçon de vie) pose avec gravité la dialectique des rapports humains. Il y est question des mauvais conseilleurs, des hypocrites et des faux dévots : très exactement le monde dans lequel nous vivons. L'auteur dénonce tous les faux-semblants de notre société et semble regretter le temps – jadis - où la parole n'avait pas besoin d'acte notarié. Dans cette pièce théâtrale qui va être montée incessamment, il n'y a point de morale encombrante, il y a là un constat sociétal. Ici, Muhdu ne s'élève pas en donneurs de leçons. Cet écrit nous rappelle à certains égards la distanciation de Mohia par rapport à ses écrits et l'engagement de kateb Yacine dans sa gestuelle théâtrale. Muhdu est de toutes les joutes littéraires, car il y croit totalement. Que de fois ne nous l'avions pas vu prendre son sac et répondre à l'appel de telle ou telle association, de «Numidia» d'Oran à «Youcef Ou Kaci» de Timizart. Il est volontaire et disponible, car dit-il : «la culture est notre viatique». Une boussole, dirions nous ! La maturité aidant, Muhdu - confiant dans son regard - porte la question de l'avenir de la société algérienne dans son ensemble et de son devenir. Gageons que son Awal porte à jamais les leçons de la vie ! Muhduramdan Abdenbi est un passionné de l'écriture plurielle. Il aborde plusieurs genres, de la poésie à la nouvelle, du théâtre au roman. Cette homme affable la quarantaine, venant de Tiguemounine (Ouacifs) a mis sa sensibilité au service de l'Awal, à l'image des auteurs qui l'ont précédé. Sauf que Muhduramdan, sans être prolifique, car dit-il : «il faut avoir quelque chose à dire pour pouvoir écrire», est l'auteur d'un essai intitulé «Anagi» (Le témoin) dans lequel il traite des sujets d'actualité, de l'identité nationale à la culture, du patrimoine oral à sa conservation. Poète, Muhdu, c'est ainsi que tous l'interpellent, a produit «Unag wawal (Voyage ô parole) dans lequel l'auteur dévoile, avec beaucoup de pudeur et de retenue, ses amours nostalgiques, ses regards sur les bouleversements de la société algérienne - à l'instar d'un Si Moh Ou Mhend - et ses fulgurances quand le temps bouffé par l'environnement devient oppressant. Sa poésie est posée : point de colères infécondes ! Il date ses poèmes et donne au lecteur le point d'éveil. Dramaturge, Muhdu a écrit une pièce de théâtre qui est, en elle-même, tout un programme. «Timsrin n'tudert» (Leçon de vie) pose avec gravité la dialectique des rapports humains. Il y est question des mauvais conseilleurs, des hypocrites et des faux dévots : très exactement le monde dans lequel nous vivons. L'auteur dénonce tous les faux-semblants de notre société et semble regretter le temps – jadis - où la parole n'avait pas besoin d'acte notarié. Dans cette pièce théâtrale qui va être montée incessamment, il n'y a point de morale encombrante, il y a là un constat sociétal. Ici, Muhdu ne s'élève pas en donneurs de leçons. Cet écrit nous rappelle à certains égards la distanciation de Mohia par rapport à ses écrits et l'engagement de kateb Yacine dans sa gestuelle théâtrale. Muhdu est de toutes les joutes littéraires, car il y croit totalement. Que de fois ne nous l'avions pas vu prendre son sac et répondre à l'appel de telle ou telle association, de «Numidia» d'Oran à «Youcef Ou Kaci» de Timizart. Il est volontaire et disponible, car dit-il : «la culture est notre viatique». Une boussole, dirions nous ! La maturité aidant, Muhdu - confiant dans son regard - porte la question de l'avenir de la société algérienne dans son ensemble et de son devenir. Gageons que son Awal porte à jamais les leçons de la vie !