Le président palestinien Mahmoud Abbas a annoncé jeudi soir qu'il renonçait à briguer un nouveau mandat à la tête de l'autorité palestinienne. Le président palestinien Mahmoud Abbas a annoncé jeudi soir qu'il renonçait à briguer un nouveau mandat à la tête de l'autorité palestinienne. Cette décision intervient après les déclarations équivoques — «rectifiées» mais restant favorables à Israël — de la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton sur le gel de la colonisation israëlienne dans les territoires palestiniens occupés. Dans une conférénce de presse à Ramallah, il n'a pas caché sa déception devant la politique de l'administration Obama sur le dossier israëlo-palestinien.» «Nous nous sommes félicité et nous avons été optimistes lorsque le président Obama a annoncé la nécessité d'un arrêt complet de la colonisation. Mais nous avons été surpris par son soutien ultérieur pour la position israélienne», a-t-il expliqué. Le sentiment des Palestiniens est que les Etats-Unis ont abandonné leurs obligations. Alors qu'eux, les Palestiniens tiennent leurs engagements visant une solution pour les deux Etats. Israël bénéficie de l'unité et de la bonne compréhension des Etats-Unis en particulier et des pays occidentaux en général. «J'ai dit au comité exécutif de l'OL et au comité central du Fateh que je ne souhaite pas me présenter à la prochaine élection. Ce n'est pas une manœuvre. J'espère que tout le monde comprendra cette décision et je vais m'efforcer de la faire comprendre» a-t-il déclaré. Réagissant à cette décision, le secrétaire général de la ligue arabe l'a invité à revenir sur sa déçision. Pour sa part, la Maison Blanche a salué jeudi en Abbas «un vrai partenaire» des Etats-Unis sans se prononcer sur les conséquences de sa décision.» «Nous avons pour le président palestinien un respect immense. Il a été un dirigeant important et historique et pour les Etats-Unis un vrai partenaire.» a déclaré le porte-parole d'Obama ajoutant que, quelle que soit sa décision, son pays «compte continuer à travailler avec lui». Tout en s'abstenant de faire des commentaires publics, les Israéliens ont exprimé vendredi leur préférence pour Abbas. «Il est évident qu'Israël et les Etats-Unis ont intérêt à ce que les alestiniens aient une Directon pragmatique et responsable » a argué à la radio le vice-ministre des Affaires étrangères. Le premier ministre Netanyahu ne souhaite pas son départ car après lui juge-t-il «viendront des dirigeants extrémistes». Considéré comme un modéré le président Mahmoud Abbas a vu sa présidence minée par le blocage du processus de paix et les divisions internes palestiniennes. Propulsé à la direction du mouvement national palestinien après la mort du leader historique Yasser Arafat, en novembre 2004, son autorité ne s'exerce plus aujourd'hui qu'en Cisjordanie occupée son mouvement, le Fatah, ayant été délogé en juin 2007 par les islamistes du Hamas de la bande de Gaza, lors d'un coup de force qui a consacré la division des Palestiniens. Depuis, et malgré des pourparlers engagés sous l'égide de l'Egypte, les deux parties rivales ne sont pas parvenues à s'entendre. Le Hamas a déclaré interdire à Ghaza qu'il contrôle la tenue des élections générales (résidentielle et législative) arrêtées au 24 janvier par Abbas jettant l'incertitude sur le processus électoral. Saieb Erakat, principal négociateur palestinien a déclaré qu' «on ne peut pas avoir d'Etat palestinien sans Ghaza. La tenue d'un scrutin sans Ghaza ménerait à une séparation totale de la Cisjordanie et de Ghaza ». Mahmoud Abbas, 74 ans, plus connu auprès des siens sous son nom de guerre d'Abou Mazen, avait été triomphalement élu à la présidence de l'Autorité palestinienne le 9 janvier 2005. Depuis, il n'a eu de cesse de répéter qu'il œuvrerait à la création d'un Etat palestinien indépendant, avec El Qods occupée comme capitale, au règlement du problème des réfugiés et la libération des détenus palestiniens. Mais il n'a pas réussi à faire fléchir Israël. Les Palestiniens ont fini par se rebeller contre ces «deux poids deux mesures». «On ne peut pas continuer de négocier pour le seul plaisir de négocier», a conclu Saieb Erakat. Israël a le choix : la paix ou les colonies». Cette décision intervient après les déclarations équivoques — «rectifiées» mais restant favorables à Israël — de la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton sur le gel de la colonisation israëlienne dans les territoires palestiniens occupés. Dans une conférénce de presse à Ramallah, il n'a pas caché sa déception devant la politique de l'administration Obama sur le dossier israëlo-palestinien.» «Nous nous sommes félicité et nous avons été optimistes lorsque le président Obama a annoncé la nécessité d'un arrêt complet de la colonisation. Mais nous avons été surpris par son soutien ultérieur pour la position israélienne», a-t-il expliqué. Le sentiment des Palestiniens est que les Etats-Unis ont abandonné leurs obligations. Alors qu'eux, les Palestiniens tiennent leurs engagements visant une solution pour les deux Etats. Israël bénéficie de l'unité et de la bonne compréhension des Etats-Unis en particulier et des pays occidentaux en général. «J'ai dit au comité exécutif de l'OL et au comité central du Fateh que je ne souhaite pas me présenter à la prochaine élection. Ce n'est pas une manœuvre. J'espère que tout le monde comprendra cette décision et je vais m'efforcer de la faire comprendre» a-t-il déclaré. Réagissant à cette décision, le secrétaire général de la ligue arabe l'a invité à revenir sur sa déçision. Pour sa part, la Maison Blanche a salué jeudi en Abbas «un vrai partenaire» des Etats-Unis sans se prononcer sur les conséquences de sa décision.» «Nous avons pour le président palestinien un respect immense. Il a été un dirigeant important et historique et pour les Etats-Unis un vrai partenaire.» a déclaré le porte-parole d'Obama ajoutant que, quelle que soit sa décision, son pays «compte continuer à travailler avec lui». Tout en s'abstenant de faire des commentaires publics, les Israéliens ont exprimé vendredi leur préférence pour Abbas. «Il est évident qu'Israël et les Etats-Unis ont intérêt à ce que les alestiniens aient une Directon pragmatique et responsable » a argué à la radio le vice-ministre des Affaires étrangères. Le premier ministre Netanyahu ne souhaite pas son départ car après lui juge-t-il «viendront des dirigeants extrémistes». Considéré comme un modéré le président Mahmoud Abbas a vu sa présidence minée par le blocage du processus de paix et les divisions internes palestiniennes. Propulsé à la direction du mouvement national palestinien après la mort du leader historique Yasser Arafat, en novembre 2004, son autorité ne s'exerce plus aujourd'hui qu'en Cisjordanie occupée son mouvement, le Fatah, ayant été délogé en juin 2007 par les islamistes du Hamas de la bande de Gaza, lors d'un coup de force qui a consacré la division des Palestiniens. Depuis, et malgré des pourparlers engagés sous l'égide de l'Egypte, les deux parties rivales ne sont pas parvenues à s'entendre. Le Hamas a déclaré interdire à Ghaza qu'il contrôle la tenue des élections générales (résidentielle et législative) arrêtées au 24 janvier par Abbas jettant l'incertitude sur le processus électoral. Saieb Erakat, principal négociateur palestinien a déclaré qu' «on ne peut pas avoir d'Etat palestinien sans Ghaza. La tenue d'un scrutin sans Ghaza ménerait à une séparation totale de la Cisjordanie et de Ghaza ». Mahmoud Abbas, 74 ans, plus connu auprès des siens sous son nom de guerre d'Abou Mazen, avait été triomphalement élu à la présidence de l'Autorité palestinienne le 9 janvier 2005. Depuis, il n'a eu de cesse de répéter qu'il œuvrerait à la création d'un Etat palestinien indépendant, avec El Qods occupée comme capitale, au règlement du problème des réfugiés et la libération des détenus palestiniens. Mais il n'a pas réussi à faire fléchir Israël. Les Palestiniens ont fini par se rebeller contre ces «deux poids deux mesures». «On ne peut pas continuer de négocier pour le seul plaisir de négocier», a conclu Saieb Erakat. Israël a le choix : la paix ou les colonies».