La depouille mortelle de l'ancien président du Conseil de la nation est arrivé, hier, en milieu de journée à l'aéroport international Houari Boumediene. Agé de 82 ans, Bachir Boumaaza est décédé avant hier en Suisse des suites d'une longue maladie. La depouille mortelle de l'ancien président du Conseil de la nation est arrivé, hier, en milieu de journée à l'aéroport international Houari Boumediene. Agé de 82 ans, Bachir Boumaaza est décédé avant hier en Suisse des suites d'une longue maladie. Sur le tarmac de l'aéroport d'Alger plusieurs hauts responsables de l'Etat et du gouvernement, dont Abdelkader Bensalah, président du Conseil de la nation, et Abdelaziz Ziari, président de l'APN, attendaient l'arrivée de la dépouille mortelle. Des compagnons de ce grand militant ont aussi tenu à marquer de leur présence cet événement. Selon un communiqué rendu public par le Conseil de la nation, avant-hier en début de soirée, le défunt, dont le corps sera exposé ce matin au siége de la chambre haute, sera inhumé juste après au cimetière d' El Alia Dès l'annonce de la triste nouvelle, le président de la république, Abdelaziz Bouteflika, a adressé un message de condoléances à la famille du défunt. Ne tarissant pas déloges à l'endroit du défunt, le président dira que «l'Algérie perd un fervent militant, un Moudjahid convaincu de la justesse de la cause de sa Nation et un fidèle nationaliste qui a voué sa vie au service de son peuple». Pour le chef de l'Etat, «le défunt était parmi les premiers à adhérer à la Révolution et rejoindre ses rangs, en tant que militant, encadreur et dirigeant» et qui fut, ajoute Bouteflika dans son message, «à la fin de la guerre de libération (...) parmi ceux qui ont contribué à l'édification des institutions de l'Etat national moderne. Il endossa de grandes responsabilités, occupa des postes supérieurs et couronnera sa carrière en assumant les responsabilités de président du Conseil de la Nation ». Abdelkader Bensalah et Abdelaziz Ziari ont , à leur tour adressé des messages de condoléances à travers lesquels ils ont mis en exergue les qualités de ce grand moudjahid de la première; il en a été de même pour le Premier ministre, Ahmed Ouyahia. Dans une déclaration rapportée par l'APS, le ministre des Moudjahidine, Mohamed Chérif Abbas, a souligné que «Boumaaza fut l'homme aux positions fermes » et qu'il fait aussi partie des militants «qui furent fortement attachés à la cause nationale et la défense du peuple algérien contre le colonialisme». Un autre moudjahid de la première heure, Ahmed Mahsas, tout en indiquant avoir connu le défunt juste après les horribles massacres du 8 mai 1945, a précisé que «le défunt a mené un parcours parfait au sein du mouvement national pour la libération du pays de la horde coloniale». «J'ai fait sa connaissance après les évènements dramatiques de mai 1945 à Sétif, cette wilaya qui a été complètement détruite. Nous étions jeunes à l'époque, mais nous avions déjà l'esprit d'analyse de la situation et avions prévu ce qui allait se passer», a ajouté Mahsas. De son coté Abdelkader Bousselham, ancien ambassadeur, a déclaré que «cet homme était un exemple de droiture», soutenant qu' «il était une personnalité compétente et qualifiée qui a réussi à accomplir des tâches colossales au sein du gouvernement avec peu de moyens». Abdelhamid Mehri, ex- secrétaire général du FLN, lui aussi militant de la première heure de la cause nationale, a estimé de son coté que le défunt «était d'une grande intégrité et tout dévoué à son pays». Pour rappel, Bachir Boumaza est né le 26 novembre 1927 à Kherrata, et a assumé, après le recouvrement de l'indépendance du pays, plusieurs postes de responsabilité au sein du gouvernement. Il a été ainsi ministre du Travail et des Affaires sociales, dans le premier gouvernement de la République algérienne en 1962, ministre de l'Economie nationale en 1963, ministre de l'Industrie et de l'Energie de 1964 à 1965 et ministre de l'Information de 1965 à 1966. Il a également créé, au début des années quatre vingt dix, l'Association du 8-mai 1945. Sur le tarmac de l'aéroport d'Alger plusieurs hauts responsables de l'Etat et du gouvernement, dont Abdelkader Bensalah, président du Conseil de la nation, et Abdelaziz Ziari, président de l'APN, attendaient l'arrivée de la dépouille mortelle. Des compagnons de ce grand militant ont aussi tenu à marquer de leur présence cet événement. Selon un communiqué rendu public par le Conseil de la nation, avant-hier en début de soirée, le défunt, dont le corps sera exposé ce matin au siége de la chambre haute, sera inhumé juste après au cimetière d' El Alia Dès l'annonce de la triste nouvelle, le président de la république, Abdelaziz Bouteflika, a adressé un message de condoléances à la famille du défunt. Ne tarissant pas déloges à l'endroit du défunt, le président dira que «l'Algérie perd un fervent militant, un Moudjahid convaincu de la justesse de la cause de sa Nation et un fidèle nationaliste qui a voué sa vie au service de son peuple». Pour le chef de l'Etat, «le défunt était parmi les premiers à adhérer à la Révolution et rejoindre ses rangs, en tant que militant, encadreur et dirigeant» et qui fut, ajoute Bouteflika dans son message, «à la fin de la guerre de libération (...) parmi ceux qui ont contribué à l'édification des institutions de l'Etat national moderne. Il endossa de grandes responsabilités, occupa des postes supérieurs et couronnera sa carrière en assumant les responsabilités de président du Conseil de la Nation ». Abdelkader Bensalah et Abdelaziz Ziari ont , à leur tour adressé des messages de condoléances à travers lesquels ils ont mis en exergue les qualités de ce grand moudjahid de la première; il en a été de même pour le Premier ministre, Ahmed Ouyahia. Dans une déclaration rapportée par l'APS, le ministre des Moudjahidine, Mohamed Chérif Abbas, a souligné que «Boumaaza fut l'homme aux positions fermes » et qu'il fait aussi partie des militants «qui furent fortement attachés à la cause nationale et la défense du peuple algérien contre le colonialisme». Un autre moudjahid de la première heure, Ahmed Mahsas, tout en indiquant avoir connu le défunt juste après les horribles massacres du 8 mai 1945, a précisé que «le défunt a mené un parcours parfait au sein du mouvement national pour la libération du pays de la horde coloniale». «J'ai fait sa connaissance après les évènements dramatiques de mai 1945 à Sétif, cette wilaya qui a été complètement détruite. Nous étions jeunes à l'époque, mais nous avions déjà l'esprit d'analyse de la situation et avions prévu ce qui allait se passer», a ajouté Mahsas. De son coté Abdelkader Bousselham, ancien ambassadeur, a déclaré que «cet homme était un exemple de droiture», soutenant qu' «il était une personnalité compétente et qualifiée qui a réussi à accomplir des tâches colossales au sein du gouvernement avec peu de moyens». Abdelhamid Mehri, ex- secrétaire général du FLN, lui aussi militant de la première heure de la cause nationale, a estimé de son coté que le défunt «était d'une grande intégrité et tout dévoué à son pays». Pour rappel, Bachir Boumaza est né le 26 novembre 1927 à Kherrata, et a assumé, après le recouvrement de l'indépendance du pays, plusieurs postes de responsabilité au sein du gouvernement. Il a été ainsi ministre du Travail et des Affaires sociales, dans le premier gouvernement de la République algérienne en 1962, ministre de l'Economie nationale en 1963, ministre de l'Industrie et de l'Energie de 1964 à 1965 et ministre de l'Information de 1965 à 1966. Il a également créé, au début des années quatre vingt dix, l'Association du 8-mai 1945.