La grève d'une semaine reconductible à laquelle a appelé depuis hier l'Intersyndicale de l'éducation, regroupant le Cnapest, Snapap, UNPEF, Satef et le Cla, a été massivement suivie avec des taux variant entre 95 et 100%, selon les syndicalistes joints hier par téléphone. La grève d'une semaine reconductible à laquelle a appelé depuis hier l'Intersyndicale de l'éducation, regroupant le Cnapest, Snapap, UNPEF, Satef et le Cla, a été massivement suivie avec des taux variant entre 95 et 100%, selon les syndicalistes joints hier par téléphone. Nouar Larbi, représentant du Conseil national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (CNAPEST), a affirmé qu'il y a eu «une réponse favorable dans les lycées et même dans les CEM et les écoles primaires» à travers tout le pays. Chiffres à l'appui, notre interlocuteur a en outre expliqué que «l'adhésion massive et inattendue» qu'a suscitée le mouvement de grève s'est traduit à la mi-journée par des chiffres éloquents. En effet, certaines régions à l'instar des wilayas de Bouira, Skikda, Jijel, Tébessa, Guelma et Sétif, pour ne citer que celles-ci, ont enregistré un taux de suivi de 100% dans le cycle secondaire tandis qu'à Oran, El Oued et Batna les taux enregistrés avoisinent les 90%. Notons que Bordj Bou -Arreridj a, elle, connu un taux de suivi de 91%, selon Nouar Larbi qui souligne qu'au niveau d'Alger Est et Alger Ouest, le mot d'ordre de grève a été «largement suivi» contrairement aux lycées d'Alger- Centre qui n'ont pas suivi le mouvement en raison du fait que les enseignants ne sont toujours pas structurés. «Ce suivi massif de la grève signifie, explique M. Larbi, que les revendications formulées par les syndicats autonomes de l'éducation sont justes. Par conséquent, notre vœu le plus cher, dit-il, est de voir enfin la tutelle faire preuve de clairvoyance en proposant des solutions qui soient à la hauteur de nos attentes». De son côté, le porte-parole du Conseil des lycées d'Alger (CLA), Idir Achour, a salué le «suivi intéressant et considérable» du mouvement déclenché depuis hier mais que son syndicat ne rejoindra, cependant, qu'aujourd'hui lundi 9 novembre, compte tenu que le Cla se devait de respecter un délai d'une semaine pour le préavis de grève déposé lundi dernier. Le Syndicat national des travailleurs de l'Education (Satef) ne rejoindre, pour sa part, le mouvement qu'à partir du 15 novembre, étant donné que les syndicats se sont entendus pour que le mouvement a débuté le 8 novembre mais qu'ensuite, il est laissé à l'appréciation de chacun d'eux de choisir la date de son entame. Cela étant dit, le mouvement mis en branle depuis hier ira en s'amplifiant avec l'entrée en action de son syndicat (le Cla) et du Syndicat des contractuels, dès aujourd'hui, assure M. Achour qui fait observer que la mobilisation de l'ensemble des syndicats pour cette énième contestation a été «une totale réussite». Nouar Larbi parle, alors, d'un véritable «effet boule de neige », il ajoute que l'appel lancé par son syndicat -qui fut le premier syndicat à avoir appelé à cette grève-, a reçu un bon écho auprès des autres syndicats, qui n'ont d'ailleurs pas hésité à afficher leur solidarité et à se joindre au mouvement. Le SG du Cnapest Nouar Larbi s'est, par ailleurs, longuement étalé sur les conditions déplorables des enseignants, tous paliers confondus, déplorant le peu d'égard voire le mépris qui leur est témoigné par la tutelle. Aux parents d'élèves qui s'opposent à ce que leurs enfants «soient sacrifiée sur l'autel d'intérêts étroits», notre interlocuteur a répondu que l'«intérêt premier de l'élève est que son professeur soit un exemple à suivre et non pas un être méprisable». «L'enjeu pour nous, aujourd'hui, est plus que jamais de combattre pour qu'il y ait un bon enseignement. Malheureusement aujourd'hui, nous avons à faire à des gardes-élèves et non pas à des enseignants censés prodiguer le savoir et les valeurs nobles», déplore-t-il. Nouar Larbi, représentant du Conseil national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (CNAPEST), a affirmé qu'il y a eu «une réponse favorable dans les lycées et même dans les CEM et les écoles primaires» à travers tout le pays. Chiffres à l'appui, notre interlocuteur a en outre expliqué que «l'adhésion massive et inattendue» qu'a suscitée le mouvement de grève s'est traduit à la mi-journée par des chiffres éloquents. En effet, certaines régions à l'instar des wilayas de Bouira, Skikda, Jijel, Tébessa, Guelma et Sétif, pour ne citer que celles-ci, ont enregistré un taux de suivi de 100% dans le cycle secondaire tandis qu'à Oran, El Oued et Batna les taux enregistrés avoisinent les 90%. Notons que Bordj Bou -Arreridj a, elle, connu un taux de suivi de 91%, selon Nouar Larbi qui souligne qu'au niveau d'Alger Est et Alger Ouest, le mot d'ordre de grève a été «largement suivi» contrairement aux lycées d'Alger- Centre qui n'ont pas suivi le mouvement en raison du fait que les enseignants ne sont toujours pas structurés. «Ce suivi massif de la grève signifie, explique M. Larbi, que les revendications formulées par les syndicats autonomes de l'éducation sont justes. Par conséquent, notre vœu le plus cher, dit-il, est de voir enfin la tutelle faire preuve de clairvoyance en proposant des solutions qui soient à la hauteur de nos attentes». De son côté, le porte-parole du Conseil des lycées d'Alger (CLA), Idir Achour, a salué le «suivi intéressant et considérable» du mouvement déclenché depuis hier mais que son syndicat ne rejoindra, cependant, qu'aujourd'hui lundi 9 novembre, compte tenu que le Cla se devait de respecter un délai d'une semaine pour le préavis de grève déposé lundi dernier. Le Syndicat national des travailleurs de l'Education (Satef) ne rejoindre, pour sa part, le mouvement qu'à partir du 15 novembre, étant donné que les syndicats se sont entendus pour que le mouvement a débuté le 8 novembre mais qu'ensuite, il est laissé à l'appréciation de chacun d'eux de choisir la date de son entame. Cela étant dit, le mouvement mis en branle depuis hier ira en s'amplifiant avec l'entrée en action de son syndicat (le Cla) et du Syndicat des contractuels, dès aujourd'hui, assure M. Achour qui fait observer que la mobilisation de l'ensemble des syndicats pour cette énième contestation a été «une totale réussite». Nouar Larbi parle, alors, d'un véritable «effet boule de neige », il ajoute que l'appel lancé par son syndicat -qui fut le premier syndicat à avoir appelé à cette grève-, a reçu un bon écho auprès des autres syndicats, qui n'ont d'ailleurs pas hésité à afficher leur solidarité et à se joindre au mouvement. Le SG du Cnapest Nouar Larbi s'est, par ailleurs, longuement étalé sur les conditions déplorables des enseignants, tous paliers confondus, déplorant le peu d'égard voire le mépris qui leur est témoigné par la tutelle. Aux parents d'élèves qui s'opposent à ce que leurs enfants «soient sacrifiée sur l'autel d'intérêts étroits», notre interlocuteur a répondu que l'«intérêt premier de l'élève est que son professeur soit un exemple à suivre et non pas un être méprisable». «L'enjeu pour nous, aujourd'hui, est plus que jamais de combattre pour qu'il y ait un bon enseignement. Malheureusement aujourd'hui, nous avons à faire à des gardes-élèves et non pas à des enseignants censés prodiguer le savoir et les valeurs nobles», déplore-t-il.