Les avis sont mitigés au sujet de la prise en charge du réseau d'assainissement et du récurrage des avaloirs dans la capitale. Si certains affirment avoir constaté une amélioration notable ces derniers mois, d'autres préfèrent rester sur la défensive et appliquer le "wait and see". Les avis sont mitigés au sujet de la prise en charge du réseau d'assainissement et du récurrage des avaloirs dans la capitale. Si certains affirment avoir constaté une amélioration notable ces derniers mois, d'autres préfèrent rester sur la défensive et appliquer le "wait and see". Avec l'arrivée des pluies, la vigilance est plus que jamais de rigueur. On est bien placé pour savoir que la chute de pluie durant quelques minutes seulement peut générer de véritables catastrophes, tout le monde a en mémoire, la tragédie de Bab El-Oued. Il suffit pourtant pour prévenir ces drames de procéder à l'élimination de tous les facteurs de risque. Nous avons, dans ce sens, tenter de joindre les autorités concernées dans la capitale pour avoir une idée sur les précautions prises dans le cadre du plan de protection contre les inondations. Pour rappel il faut savoir que danc ce programme étaient inscrits la réalisation de conduite des eaux pluviales et surtout le nettoyage des avaloirs. L'obstruction de ces derniers est généralement le premier facteur cause d'inondations. L'état déplorable de plusieurs voiries publiques, caniveaux, et avaloirs, à travers certaines artères de la capitale provoque des dégâts matériels et humains considérables à la moindre d'averse. Une grande partie des rues et des ruelles de la ville d'Alger présente une image désolante. Elles se dégradent sous l'effet du temps, mais souvent parce que, lors de leur réalisation, les travaux ont été mal réalisés. Les voiries dans la capitale sont trop vieilles alors que d'autres servent de décharges publiques. D'autres ne répondent pas aux normes ; leur construction ne respectant pas les normes internationales en matière de construction d'ouvrages, de captage et de drainage des eaux de pluie. Ces ouvrages, avaloirs, grilles et autres ne seraient pas adaptés. Cette lamentable situation provoque, à la première goutte de pluie, des inondations graves et dangereuses pour les citoyens. Ce qui nécessite impérativement un travail de désobstruction des regards et le nettoyage des cours d'eau. Quelles leçons tirées du passé? Apparemment, les drames du passé n'ont pas vraiment servi. Les inondations et les problèmes de circulation continuent à être aussi récurrents dans certaines zones de la capitale. Cela ne manque pas de traumatiser la population d'une part, mais ont fini toutefois par sensibiliser certains responsables sur les dangers de la négligence. Des responsables ont fait part de leur désarroi face à ces agissements, qualifiés d'«irresponsables» face aux travaux inaccomplis de certains intervenants dans plusieurs voiries publiques à Alger. Salah Oubahi, secrétaire général de la commune d'Alger-Centre, nous affirme que sa commune "a pris toutes les précautions nécessaires en matière de nettoyage des avaloirs et de réhabilitation des réseaux d'assainissement en collaboration avec la société Africa chargée par la wilaya de cette mission et qui, selon notre interlocuteur, vient de finir cette tâche depuis déjà quinze jours à Alger-Centre». Plusieurs facteurs pour un seul résultat... Les réseaux d'assainissement dans la capitale sont malheureusement défectueux pour la plupart. Le principal facteur en est, entre autres, l'absence d'entretien du réseau d'assainissement souterrain, responsable des ouvrages annexes des eaux pluviales tels que les déversoirs d'orage, les chambres à sable et les bassins de rétention, qui font partie du réseau d'assainissement. Quant à l'assainissement de surface, c'est-à-dire, nous explique-t-on, les grilles qui doivent être construites à 70 mètres d'intervalle, et lorsque c'est sur un espace plat, les routes, les avaloirs, sont destinés pour les pentes pour mieux recevoir l'eau des pluies. Un ouvrage de drainage des eaux de pluie, est le soubassement d'une bonne évacuation. Le manque d'ouvrages de drainage provoque la stagnation des eaux en surface, lesquelles, dans 80% des cas, sont pratiquement collectées par les routes et engendrent, en même temps, en cas de pluie diluvienne des inondations. Le facteur humain a une bonne part de responsabilité ! Les autres responsables de l'obstruction des avaloirs et des égouts dans la capitale sont principalement les entreprises de travaux publics, qui pour certaines d'entre elles ne débarassent pas les déblais après l'achèvement de leurs chantiers. Il y a lieu également de préconiser une prise de conscience du citoyen, qui utilise ces avaloirs comme décharges publiques. Un regard, un avaloir ou une grille de captage ne devrait pas servirde poubelle !! Par ailleurs, un manque de coordination est constaté entre les services communaux et les différents intervenants (travaux pour raccordement AEP, gaz, câbles de téléphone...), sans oublier les travaux entrepris de manière anarchique par des particuliers (citoyens ou propriétaires de magasin). Programme de prévention et d'intervention contre les risques d'inondation Un programme de prévention et d'intervention contre les risques d'inondations est en cours d'élaboration par les services de la wilaya d'Alger. Ce programme a mis en exergue plusieurs points noirs dans la capitale qui constituent un danger potentiel. Il a ainsi cité le carrefour de Bir Mourad Raïs, le quartier Sidi Yahia, l'avenue de l'ALN, la rue de Tripoli et Le Caroubier (Hussein Dey), le boulevard Abderrahmane Mira (Bab El Oued), la rue Hassiba Ben Bouali, la gare du 2 Mai, le parking Béziers (Sidi M'hamed), les Trois Caves (Boumati, El-Harrach), les cités 1 200 logements, 5 Juillet et USTHB (Bab Ezzouar), la RN11 (Aïn Benian). Ce programme implique la Direction des ressources hydrauliques et de l'économie de l'eau relevant de la wilaya d'Alger, de la Seaal, d'Asrout et de l'APC. Ce programme se focalise actuellement sur l'étude d'aménagement de l'Oued El Harrach et l'installation d'un système d'alerte, celui de l'embouchure des oueds d'El Hamiz et de Réghaïa, sur les études de protection contre les inondations des communes de Zéralda, Staouéli, Aïn Benian, Eucalyptus, Birtouta, Tessala El Merdja, Ouled Chbel et Rouiba, sur la réalisation d'ouvrages de protection contre les risques d'inondation (collecteurs, bassins de retenue, stations de relevage…) et l'aménagement des oueds à travers les communes de Zéralda, Staouéli, Aïn Bénian, Chéraga, Béni Messous, Hammamet, Raïs Hamidou, Bologhine, Oued Koriche, Bouzaréah, Bachdjarah, Kouba, Bab Ezzouar, Bordj El Bahri, El Harrach, Saoula, Khraïcia, Birtouta et Eucalyptus. Pour avoir plus d'informations à ce sujet, nous avons tenté en vain de contacter les responsables de la wilaya etceux d'Asrout. La SEAAL, selon des sources, quant à elle aurait la charge de tout ce qui concerne la remise en état des voiries publiques. Cette société de gestion de l'eau potable, apprend-on, a remis en état les voiries, partout où elle a eu à intervenir. Malgré l'amélioration et le progrès remarquables constatés ces derniers temps au niveau des ouvrages et du réseau d'évacuation des eaux pluviales, beaucoup reste à faire pour décentraliser ce problème préoccupant dans le but de le régler définitivement. Le manque de suivi et le laisser-aller des intervenants constituent une grande part de responsabilité en cas d'inondations. tous les intervenants dans le domaine, à savoir, doivent accorder leurs violons afin de maîtriser la situation et éviter tout dysfonctionnement et mauvaise surprise. Avec l'arrivée des pluies, la vigilance est plus que jamais de rigueur. On est bien placé pour savoir que la chute de pluie durant quelques minutes seulement peut générer de véritables catastrophes, tout le monde a en mémoire, la tragédie de Bab El-Oued. Il suffit pourtant pour prévenir ces drames de procéder à l'élimination de tous les facteurs de risque. Nous avons, dans ce sens, tenter de joindre les autorités concernées dans la capitale pour avoir une idée sur les précautions prises dans le cadre du plan de protection contre les inondations. Pour rappel il faut savoir que danc ce programme étaient inscrits la réalisation de conduite des eaux pluviales et surtout le nettoyage des avaloirs. L'obstruction de ces derniers est généralement le premier facteur cause d'inondations. L'état déplorable de plusieurs voiries publiques, caniveaux, et avaloirs, à travers certaines artères de la capitale provoque des dégâts matériels et humains considérables à la moindre d'averse. Une grande partie des rues et des ruelles de la ville d'Alger présente une image désolante. Elles se dégradent sous l'effet du temps, mais souvent parce que, lors de leur réalisation, les travaux ont été mal réalisés. Les voiries dans la capitale sont trop vieilles alors que d'autres servent de décharges publiques. D'autres ne répondent pas aux normes ; leur construction ne respectant pas les normes internationales en matière de construction d'ouvrages, de captage et de drainage des eaux de pluie. Ces ouvrages, avaloirs, grilles et autres ne seraient pas adaptés. Cette lamentable situation provoque, à la première goutte de pluie, des inondations graves et dangereuses pour les citoyens. Ce qui nécessite impérativement un travail de désobstruction des regards et le nettoyage des cours d'eau. Quelles leçons tirées du passé? Apparemment, les drames du passé n'ont pas vraiment servi. Les inondations et les problèmes de circulation continuent à être aussi récurrents dans certaines zones de la capitale. Cela ne manque pas de traumatiser la population d'une part, mais ont fini toutefois par sensibiliser certains responsables sur les dangers de la négligence. Des responsables ont fait part de leur désarroi face à ces agissements, qualifiés d'«irresponsables» face aux travaux inaccomplis de certains intervenants dans plusieurs voiries publiques à Alger. Salah Oubahi, secrétaire général de la commune d'Alger-Centre, nous affirme que sa commune "a pris toutes les précautions nécessaires en matière de nettoyage des avaloirs et de réhabilitation des réseaux d'assainissement en collaboration avec la société Africa chargée par la wilaya de cette mission et qui, selon notre interlocuteur, vient de finir cette tâche depuis déjà quinze jours à Alger-Centre». Plusieurs facteurs pour un seul résultat... Les réseaux d'assainissement dans la capitale sont malheureusement défectueux pour la plupart. Le principal facteur en est, entre autres, l'absence d'entretien du réseau d'assainissement souterrain, responsable des ouvrages annexes des eaux pluviales tels que les déversoirs d'orage, les chambres à sable et les bassins de rétention, qui font partie du réseau d'assainissement. Quant à l'assainissement de surface, c'est-à-dire, nous explique-t-on, les grilles qui doivent être construites à 70 mètres d'intervalle, et lorsque c'est sur un espace plat, les routes, les avaloirs, sont destinés pour les pentes pour mieux recevoir l'eau des pluies. Un ouvrage de drainage des eaux de pluie, est le soubassement d'une bonne évacuation. Le manque d'ouvrages de drainage provoque la stagnation des eaux en surface, lesquelles, dans 80% des cas, sont pratiquement collectées par les routes et engendrent, en même temps, en cas de pluie diluvienne des inondations. Le facteur humain a une bonne part de responsabilité ! Les autres responsables de l'obstruction des avaloirs et des égouts dans la capitale sont principalement les entreprises de travaux publics, qui pour certaines d'entre elles ne débarassent pas les déblais après l'achèvement de leurs chantiers. Il y a lieu également de préconiser une prise de conscience du citoyen, qui utilise ces avaloirs comme décharges publiques. Un regard, un avaloir ou une grille de captage ne devrait pas servirde poubelle !! Par ailleurs, un manque de coordination est constaté entre les services communaux et les différents intervenants (travaux pour raccordement AEP, gaz, câbles de téléphone...), sans oublier les travaux entrepris de manière anarchique par des particuliers (citoyens ou propriétaires de magasin). Programme de prévention et d'intervention contre les risques d'inondation Un programme de prévention et d'intervention contre les risques d'inondations est en cours d'élaboration par les services de la wilaya d'Alger. Ce programme a mis en exergue plusieurs points noirs dans la capitale qui constituent un danger potentiel. Il a ainsi cité le carrefour de Bir Mourad Raïs, le quartier Sidi Yahia, l'avenue de l'ALN, la rue de Tripoli et Le Caroubier (Hussein Dey), le boulevard Abderrahmane Mira (Bab El Oued), la rue Hassiba Ben Bouali, la gare du 2 Mai, le parking Béziers (Sidi M'hamed), les Trois Caves (Boumati, El-Harrach), les cités 1 200 logements, 5 Juillet et USTHB (Bab Ezzouar), la RN11 (Aïn Benian). Ce programme implique la Direction des ressources hydrauliques et de l'économie de l'eau relevant de la wilaya d'Alger, de la Seaal, d'Asrout et de l'APC. Ce programme se focalise actuellement sur l'étude d'aménagement de l'Oued El Harrach et l'installation d'un système d'alerte, celui de l'embouchure des oueds d'El Hamiz et de Réghaïa, sur les études de protection contre les inondations des communes de Zéralda, Staouéli, Aïn Benian, Eucalyptus, Birtouta, Tessala El Merdja, Ouled Chbel et Rouiba, sur la réalisation d'ouvrages de protection contre les risques d'inondation (collecteurs, bassins de retenue, stations de relevage…) et l'aménagement des oueds à travers les communes de Zéralda, Staouéli, Aïn Bénian, Chéraga, Béni Messous, Hammamet, Raïs Hamidou, Bologhine, Oued Koriche, Bouzaréah, Bachdjarah, Kouba, Bab Ezzouar, Bordj El Bahri, El Harrach, Saoula, Khraïcia, Birtouta et Eucalyptus. Pour avoir plus d'informations à ce sujet, nous avons tenté en vain de contacter les responsables de la wilaya etceux d'Asrout. La SEAAL, selon des sources, quant à elle aurait la charge de tout ce qui concerne la remise en état des voiries publiques. Cette société de gestion de l'eau potable, apprend-on, a remis en état les voiries, partout où elle a eu à intervenir. Malgré l'amélioration et le progrès remarquables constatés ces derniers temps au niveau des ouvrages et du réseau d'évacuation des eaux pluviales, beaucoup reste à faire pour décentraliser ce problème préoccupant dans le but de le régler définitivement. Le manque de suivi et le laisser-aller des intervenants constituent une grande part de responsabilité en cas d'inondations. tous les intervenants dans le domaine, à savoir, doivent accorder leurs violons afin de maîtriser la situation et éviter tout dysfonctionnement et mauvaise surprise.