Nous n'avons pas été jusqu'à présent contactés par le gouvernement, ni directement ni directement. » C'est ce que nous a déclaré, hier, Karim Tabou, secrétaire national chargé de la communication au FFS. Il a ajouté que la question des élections municipales en Kabylie et dans d'autres régions du pays n'était pas « une priorité » pour le parti. Le FFS, qui a pris connaissance de la proposition de dialogue du gouvernement par voie de presse, préfère le wait and see. Aucune position, pour le moment, n'a été adoptée par rapport à la tenue de nouvelles élections dans les circonscriptions qui n'ont pratiquement pas connu d'élections du fait des émeutes. N'étant pas contre le dialogue, le FFS, a indiqué son porte-parole, reste attaché à ses conditions : son association dans l'établissement de l'ordre du jour de la rencontre en commun accord avec le gouvernement, l'élargissement de celle-ci aux acteurs représentatifs et engagés aux côtés de la population, le tout retransmis en direct par la télévision nationale. Retardé par les travaux du 17e sommet de la Ligue arabe, le gouvernement n'a pas encore rendu sa réponse.