La jeune femme a tout simplement decidé de mettre la «Maison du couscous» à la disposition des Algériennes de Toulouse en y installant une parabole et un téléviseur. La jeune femme a tout simplement decidé de mettre la «Maison du couscous» à la disposition des Algériennes de Toulouse en y installant une parabole et un téléviseur. Anissa, une jeune femme originaire de Theniet El-Had, est propriétaire d'un petit restaurant «Maison du couscous» au cœur de la ville rose dans le quartier d'Arnaud Bernard qui n'est autre que celui du rendez-vous des Algériens de Toulouse. Elle s'est promise d'en faire un lieu de fête pour les Algériennes qui y résident. «La dernière fois, quand j'ai regardé la rencontre Algérie-Rwanda, c'était dans un café. Nous étions 3 femmes parmi 40 hommes. Bien que nous soyons en France, j'ai remarqué que les femmes algériennes étaient un peu gênées de se mêler aux hommes pour suivre le match de notre équipe nationale. Je me suis promise que la prochaine fois, il en sera autrement. D'autant plus qu'après la rencontre, en participant à la fête de la victoire dans ce match à Saint Arnaud, il y avait plus d'une centaine d'hommes et très peu de femmes en retrait qui lançaient des youyous ». La jeune femme a tout simplement decidé de mettre la «Maison du couscous» à la disposition des Algériennes de Toulouse en y installant une parabole et un téléviseur. «J'ai appelé des copains, pour l'installation. Ils nous ont dit que normalement, le match serait diffusé sur Canal Algérie. D'autres m'ont dit ce sera sur ARTE. J'ai pris mes précautions. Avec la parabole, nous aurons les deux chaînes». Les jeunes Algériens qui se sont rassemblés dans le restaurant étaient déjà dans une ambiance fête. L'accueil réservé à l'arrivée de la parabole était en lui-même semblable à l'entrée d'une équipe sur la pelouse. À peine posée sur la table, les jeunes qui sont venus donner un coup de main à Anissa, portaient des maillots aux couleurs de l'équipe nationale et déployaient nos chers drapeaux algériens. L'ambiance qui prévalait et les chants qui étaient entonnés s'annonçaient comme une bande annonce de ce que sera la fête que se réservent les Algériens de Toulouse après le match. L'idée de ne pas marquer un but dès la première mi-temps est impensable. L'issue victorieuse de notre équipe nationale de la rencontre elle-même ne fait de doute pour personne. Anissa est la première à en être convaincue et son optimisme contagieux n'est pas démenti par les « one, two, three, viva l'Algérie » des jeunes qui sont venus lui prêter main forte».Le bouche à oreilles a, comme d'habitude, fonctionné au quart de tour. Les Algériennes de Toulouse se préparent à la fête. Lynda la jeune qui ne connaît de la ville algérienne dont sont originaires ses parents que le nom et qui ne sait du football que les dernières rencontres de notre onze national à l'assaut de la qualification pour le billet pour l'Afrique du Sud sera chez Anissa demain soir pour participer à la fête et faire de ce samedi un jour inoubliable. Et elle sera parmi tant d'autres, comme Mama, Farah, Zohra... En fait, les Algériens, de la première à la troisième génération, les harragas, les sans-papiers, les hommes, les femmes, les enfants y seront. A la «Maison du couscous», il y a 40 places assises qui sont déjà réservées uniquement par des femmes. Les participants à la fête qui resteront debout ou assis par terre seront de loin plus nombreux sans être à l'étroit. Ne dit-on pas chez nous que «l'étroitesse est dans les cœurs». Et nous sommes les premiers à savoir qu'il n'y a plus grand que le cœur d'un Algérien. Et c'est dans ce cœur qu'il porte son onze national. Cette ambiance de veille de fête qui a prévalu jusqu'à jeudi soir a été gâchée par l'agression inqualifiable de notre équipe nationale au Caire. Cela a fait craindre que le quartier toulousain d'Arnaud Bernard, déjà ciblé, par de fréquentes descentes de police dans des opérations coups de poing, risque d'être davantage quadrillé par les forces de l'ordre qui ne font pas toujours dans la discrétion. Surtout que, contre toute attente, le Quai d'Orsay avait déjà adressé plusieurs jours à l'avance une «alerte» aux Français se trouvant en Algérie, leur recommandant « de ne pas s'aventurer dans les rues des villes algériennes et de rester dans un environnement protégé». Comme en Algérie, Anissa et ceux qui se préparent à vivre le spectacle de la victoire des Verts dans son restaurant espèrent que ce dérapage cairote tout aussi bien que celui du Quai d'Orsay n'auront été que des incidents, certes regrettables mais passagers. Anissa, une jeune femme originaire de Theniet El-Had, est propriétaire d'un petit restaurant «Maison du couscous» au cœur de la ville rose dans le quartier d'Arnaud Bernard qui n'est autre que celui du rendez-vous des Algériens de Toulouse. Elle s'est promise d'en faire un lieu de fête pour les Algériennes qui y résident. «La dernière fois, quand j'ai regardé la rencontre Algérie-Rwanda, c'était dans un café. Nous étions 3 femmes parmi 40 hommes. Bien que nous soyons en France, j'ai remarqué que les femmes algériennes étaient un peu gênées de se mêler aux hommes pour suivre le match de notre équipe nationale. Je me suis promise que la prochaine fois, il en sera autrement. D'autant plus qu'après la rencontre, en participant à la fête de la victoire dans ce match à Saint Arnaud, il y avait plus d'une centaine d'hommes et très peu de femmes en retrait qui lançaient des youyous ». La jeune femme a tout simplement decidé de mettre la «Maison du couscous» à la disposition des Algériennes de Toulouse en y installant une parabole et un téléviseur. «J'ai appelé des copains, pour l'installation. Ils nous ont dit que normalement, le match serait diffusé sur Canal Algérie. D'autres m'ont dit ce sera sur ARTE. J'ai pris mes précautions. Avec la parabole, nous aurons les deux chaînes». Les jeunes Algériens qui se sont rassemblés dans le restaurant étaient déjà dans une ambiance fête. L'accueil réservé à l'arrivée de la parabole était en lui-même semblable à l'entrée d'une équipe sur la pelouse. À peine posée sur la table, les jeunes qui sont venus donner un coup de main à Anissa, portaient des maillots aux couleurs de l'équipe nationale et déployaient nos chers drapeaux algériens. L'ambiance qui prévalait et les chants qui étaient entonnés s'annonçaient comme une bande annonce de ce que sera la fête que se réservent les Algériens de Toulouse après le match. L'idée de ne pas marquer un but dès la première mi-temps est impensable. L'issue victorieuse de notre équipe nationale de la rencontre elle-même ne fait de doute pour personne. Anissa est la première à en être convaincue et son optimisme contagieux n'est pas démenti par les « one, two, three, viva l'Algérie » des jeunes qui sont venus lui prêter main forte».Le bouche à oreilles a, comme d'habitude, fonctionné au quart de tour. Les Algériennes de Toulouse se préparent à la fête. Lynda la jeune qui ne connaît de la ville algérienne dont sont originaires ses parents que le nom et qui ne sait du football que les dernières rencontres de notre onze national à l'assaut de la qualification pour le billet pour l'Afrique du Sud sera chez Anissa demain soir pour participer à la fête et faire de ce samedi un jour inoubliable. Et elle sera parmi tant d'autres, comme Mama, Farah, Zohra... En fait, les Algériens, de la première à la troisième génération, les harragas, les sans-papiers, les hommes, les femmes, les enfants y seront. A la «Maison du couscous», il y a 40 places assises qui sont déjà réservées uniquement par des femmes. Les participants à la fête qui resteront debout ou assis par terre seront de loin plus nombreux sans être à l'étroit. Ne dit-on pas chez nous que «l'étroitesse est dans les cœurs». Et nous sommes les premiers à savoir qu'il n'y a plus grand que le cœur d'un Algérien. Et c'est dans ce cœur qu'il porte son onze national. Cette ambiance de veille de fête qui a prévalu jusqu'à jeudi soir a été gâchée par l'agression inqualifiable de notre équipe nationale au Caire. Cela a fait craindre que le quartier toulousain d'Arnaud Bernard, déjà ciblé, par de fréquentes descentes de police dans des opérations coups de poing, risque d'être davantage quadrillé par les forces de l'ordre qui ne font pas toujours dans la discrétion. Surtout que, contre toute attente, le Quai d'Orsay avait déjà adressé plusieurs jours à l'avance une «alerte» aux Français se trouvant en Algérie, leur recommandant « de ne pas s'aventurer dans les rues des villes algériennes et de rester dans un environnement protégé». Comme en Algérie, Anissa et ceux qui se préparent à vivre le spectacle de la victoire des Verts dans son restaurant espèrent que ce dérapage cairote tout aussi bien que celui du Quai d'Orsay n'auront été que des incidents, certes regrettables mais passagers.