Vous souffrez d'arthrose du genou (gonarthrose) et ne savez plus comment vaincre cette douleur lancinante ? Vous avez entendu parler de la chirurgie qui pourrait vous soulager. Sachez qu'une intervention pourrait bien s'avérer inutile. C'est du moins ce que laisse entendre une étude américaine, qui montre que les patients n'en retirent aucun bénéfice à long terme. Avant de plonger dans le détail de cette étude qui pourrait bien mettre à genoux quelques certitudes, découvrez un petit aperçu de cette maladie articulaire. Vous souffrez d'arthrose du genou (gonarthrose) et ne savez plus comment vaincre cette douleur lancinante ? Vous avez entendu parler de la chirurgie qui pourrait vous soulager. Sachez qu'une intervention pourrait bien s'avérer inutile. C'est du moins ce que laisse entendre une étude américaine, qui montre que les patients n'en retirent aucun bénéfice à long terme. Avant de plonger dans le détail de cette étude qui pourrait bien mettre à genoux quelques certitudes, découvrez un petit aperçu de cette maladie articulaire. Une douleur fréquente après 50 ans L'arthrose du genou est la cause la plus fréquente de douleur de cette articulation après 50 ans. C'est également la plus fréquente des arthroses. Ces atteintes du genou sont bilatérales dans près de deux tiers des cas. Elle frappe plus généralement vers 65 ans. Elle est principalement liée à un problème mécanique (déformation, séquelles traumatiques…) et parfois à des altérations biochimiques du cartilage. Elle est favorisée par certains facteurs de risque comme l'obésité, les traumatismes du genou, l'activité sportive ou le surmenage professionnel. Très douloureuse, la gonarthrose nécessite une prise en charge incluant : - Des règles d'hygiène (réduction du surpoids, conseils de ménagement de l'articulation…) ; - Rééducation ; - Traitements médicamenteux (antalgiques, anti-inflammatoires, chondro-protecteurs - protecteurs du cartilage articulaire…) ou traitement chirurgical ; - Traitement arthroscopique : lavage articulaire et ablation du corps étranger, régularisation de ménisque… - Ostéotomie : correction d'une déviation du genou ; - Arthroplastie : pose de prothèse. Le traitement de la gonarthrose a fait l'objet de recommandations émises par une vingtaine d'experts réunis dans le cadre de la Ligue européenne de lutte contre le rhumatisme (Eular). La chirurgie est-elle utile ? Mais voilà une étude qui jette un véritable pavé dans la mare. Selon des chercheurs américains, la chirurgie dans le traitement de gonarthrose n'aurait pas plus d'effet qu'un placebo. Pour arriver à cette conclusion, les chercheurs de Houston (Etats-Unis) ont sélectionné 180 patients et les ont séparés en trois groupes : - Les premiers ont subi une ablation du cartilage ; - Les seconds ont subi un lavage arthroscopique (procédé servant à diminuer l'inflammation durant lequel le "mauvais cartilage" est enlevé) ; - Le dernier groupe avait juste eu deux incisions au niveau des genoux, pour "simuler" une opération. Les patients ont ensuite été suivis pendant 24 mois, sans bien sûr savoir quelle opération ils avaient reçue. Résultat : un an après, le lavage arthroscopique semblait avoir amélioré (très légèrement) la qualité de vie des patients. En revanche, au bout de deux ans, il n'y avait plus de différence significative entre les "véritables opérés" et ceux qui avaient seulement subi deux incisions. Au contraire, les patients sous placebo ont rapporté de meilleurs résultats durant certaines périodes du suivi que les patients ayant reçu une réelle opération. Vers un changement des indications ? Pour les chercheurs, ces résultats montreraient l'inefficacité de ce type de traitement. Faut-il alors envisager une prothèse d'entrée lorsque la seule solution est d'opérer ? "Cette étude a des implications de politique sanitaires importantes", déclare le Pr. Wray, responsable de l'étude. "Les autorités devraient réfléchir au moyen de savoir si des procédures chirurgicales, visant uniquement au soulagement de symptômes subjectifs, sont plus efficaces qu'un placebo". Dans son collimateur, la chirurgie des disques lombaires, de la tendinite pour le tennis-elbow, du syndrome du canal carpien, etc. Vaste programme… Une douleur fréquente après 50 ans L'arthrose du genou est la cause la plus fréquente de douleur de cette articulation après 50 ans. C'est également la plus fréquente des arthroses. Ces atteintes du genou sont bilatérales dans près de deux tiers des cas. Elle frappe plus généralement vers 65 ans. Elle est principalement liée à un problème mécanique (déformation, séquelles traumatiques…) et parfois à des altérations biochimiques du cartilage. Elle est favorisée par certains facteurs de risque comme l'obésité, les traumatismes du genou, l'activité sportive ou le surmenage professionnel. Très douloureuse, la gonarthrose nécessite une prise en charge incluant : - Des règles d'hygiène (réduction du surpoids, conseils de ménagement de l'articulation…) ; - Rééducation ; - Traitements médicamenteux (antalgiques, anti-inflammatoires, chondro-protecteurs - protecteurs du cartilage articulaire…) ou traitement chirurgical ; - Traitement arthroscopique : lavage articulaire et ablation du corps étranger, régularisation de ménisque… - Ostéotomie : correction d'une déviation du genou ; - Arthroplastie : pose de prothèse. Le traitement de la gonarthrose a fait l'objet de recommandations émises par une vingtaine d'experts réunis dans le cadre de la Ligue européenne de lutte contre le rhumatisme (Eular). La chirurgie est-elle utile ? Mais voilà une étude qui jette un véritable pavé dans la mare. Selon des chercheurs américains, la chirurgie dans le traitement de gonarthrose n'aurait pas plus d'effet qu'un placebo. Pour arriver à cette conclusion, les chercheurs de Houston (Etats-Unis) ont sélectionné 180 patients et les ont séparés en trois groupes : - Les premiers ont subi une ablation du cartilage ; - Les seconds ont subi un lavage arthroscopique (procédé servant à diminuer l'inflammation durant lequel le "mauvais cartilage" est enlevé) ; - Le dernier groupe avait juste eu deux incisions au niveau des genoux, pour "simuler" une opération. Les patients ont ensuite été suivis pendant 24 mois, sans bien sûr savoir quelle opération ils avaient reçue. Résultat : un an après, le lavage arthroscopique semblait avoir amélioré (très légèrement) la qualité de vie des patients. En revanche, au bout de deux ans, il n'y avait plus de différence significative entre les "véritables opérés" et ceux qui avaient seulement subi deux incisions. Au contraire, les patients sous placebo ont rapporté de meilleurs résultats durant certaines périodes du suivi que les patients ayant reçu une réelle opération. Vers un changement des indications ? Pour les chercheurs, ces résultats montreraient l'inefficacité de ce type de traitement. Faut-il alors envisager une prothèse d'entrée lorsque la seule solution est d'opérer ? "Cette étude a des implications de politique sanitaires importantes", déclare le Pr. Wray, responsable de l'étude. "Les autorités devraient réfléchir au moyen de savoir si des procédures chirurgicales, visant uniquement au soulagement de symptômes subjectifs, sont plus efficaces qu'un placebo". Dans son collimateur, la chirurgie des disques lombaires, de la tendinite pour le tennis-elbow, du syndrome du canal carpien, etc. Vaste programme…