Selon les services vétérinaires, des pertes jugées importantes sont engendrées par L'hypodermose bovine à Jijel en raison du varon, une infection parasitaire dont l'importance économique est ignorée par les éleveurs. Sur un effectif de 1.536 vaches laitières parasitées, il a été dénombré 621 têtes ayant en moyenne vingt (20) trous de varon chacune. Sur 5.662 animaux, le taux d'infestation des vaches laitières ayant sensiblement 20 varons est de 10,96 %. Pour ce qui concerne la wilaya de Jijel où prédomine l'élevage bovin, notamment en zones montagneuses, le nombre de vaches laitières présentant 20 varons serait de 12.823 têtes, alors que les pertes individuelles en cours de lactation seraient de 961.740 litres. Les pertes totales en lait sont estimées à 10,5 millions DA, en plus de l'importance des dégâts causés à la production animale par la maladie et celles relatives à l'industrie du cuir qui, selon ce spécialiste, se chiffrent à travers le territoire national (tous secteurs confondus) à deux cents (200) millions de dinars. L'hypodermose bovine est une affection parasitaire parmi les plus connues au plan clinique, mais son importance économique est très largement ignorée des éleveurs. Ces derniers ne lui accordent aucune importance malgré l'apparition d'un grand nombre de nodules (varons) sur le dos du bétail. Ils la considèrent, au contraire, comme un signe de bonne santé, d'où l'appellation de "Bousselah" (de l'arabe, bénéfique) donné à la maladie dans la région de Jijel. Une enquête épidémiologique effectuée au niveau des unités de peaux et cuirs, pour mieux situer l'importance de cette maladie, a relevé que le préjudice causé par le varon est comblé par des importations de peaux brutes et de cuirs de pays étrangers. Au cours des dernières années, cette facture en devises s'était élevée à une trentaine de millions de dollars US par an. L'enquête qui s'est penchée sur le bilan qualitatif des cuirs et des peaux brutes d'origine locale, les défauts traumatiques, les défauts d'origine parasitaire, de la dépouille et de conservation, a fait ressortir que dans le monde, les pertes en valeur potentielle des cuirs et peaux brutes sont évaluées à 3,5 milliards de dollars US. Ce spécialiste a notamment insisté sur l'établissement d'un plan de prophylaxie et l'élaboration d'une législation bien adaptée permettant de mener une lutte efficace qui nécessite, cependant, l'implication de l'éleveur du fait qu'il en sera le principal bénéficiaire. Selon les services vétérinaires, des pertes jugées importantes sont engendrées par L'hypodermose bovine à Jijel en raison du varon, une infection parasitaire dont l'importance économique est ignorée par les éleveurs. Sur un effectif de 1.536 vaches laitières parasitées, il a été dénombré 621 têtes ayant en moyenne vingt (20) trous de varon chacune. Sur 5.662 animaux, le taux d'infestation des vaches laitières ayant sensiblement 20 varons est de 10,96 %. Pour ce qui concerne la wilaya de Jijel où prédomine l'élevage bovin, notamment en zones montagneuses, le nombre de vaches laitières présentant 20 varons serait de 12.823 têtes, alors que les pertes individuelles en cours de lactation seraient de 961.740 litres. Les pertes totales en lait sont estimées à 10,5 millions DA, en plus de l'importance des dégâts causés à la production animale par la maladie et celles relatives à l'industrie du cuir qui, selon ce spécialiste, se chiffrent à travers le territoire national (tous secteurs confondus) à deux cents (200) millions de dinars. L'hypodermose bovine est une affection parasitaire parmi les plus connues au plan clinique, mais son importance économique est très largement ignorée des éleveurs. Ces derniers ne lui accordent aucune importance malgré l'apparition d'un grand nombre de nodules (varons) sur le dos du bétail. Ils la considèrent, au contraire, comme un signe de bonne santé, d'où l'appellation de "Bousselah" (de l'arabe, bénéfique) donné à la maladie dans la région de Jijel. Une enquête épidémiologique effectuée au niveau des unités de peaux et cuirs, pour mieux situer l'importance de cette maladie, a relevé que le préjudice causé par le varon est comblé par des importations de peaux brutes et de cuirs de pays étrangers. Au cours des dernières années, cette facture en devises s'était élevée à une trentaine de millions de dollars US par an. L'enquête qui s'est penchée sur le bilan qualitatif des cuirs et des peaux brutes d'origine locale, les défauts traumatiques, les défauts d'origine parasitaire, de la dépouille et de conservation, a fait ressortir que dans le monde, les pertes en valeur potentielle des cuirs et peaux brutes sont évaluées à 3,5 milliards de dollars US. Ce spécialiste a notamment insisté sur l'établissement d'un plan de prophylaxie et l'élaboration d'une législation bien adaptée permettant de mener une lutte efficace qui nécessite, cependant, l'implication de l'éleveur du fait qu'il en sera le principal bénéficiaire.