Le représentant de l'ONU pour les droits des personnes déplacées, Walter Kaelin, a dénoncé les "querelles politiques" en Bosnie-Herzégovine qui bloquent le retour de 117.000 personnes déplacées ou réfugiées. Plus de dix ans après la fin du conflit de 1992-1995, ces personnes n'ont toujours pas pu rentrer chez eux. "Les déplacés de Bosnie ont besoin de solutions durables pour reconstruire leurs vies. Cependant, les querelles politiques actuelles mettent en danger les progrès nécessaires pour répondre à leurs besoins humanitaires", a indiqué M. Kaelin dans un communiqué au retour d'une visite à Sarajevo du 11 au 13 novembre. Au cours de sa visite, le représentant de l'ONU a rencontré le président de la présidence collégiale de Bosnie-Herzégovine, Zeljko Komsic, ainsi que le ministre des Droits de l'Homme et des Réfugiés, Safet Halilovic. Il a demandé aux autorités bosniaques de mettre en œuvre l'annexe 7 des accords de paix de Dayton, conclus en novembre 1995, qui concerne le sort des personnes déplacées durant le conflit. Pour faciliter le processus de retour des déplacés, le gouvernement de Bosnie-Herzégovine tente de développer une "stratégie révisée" visant à exécuter l'annexe 7 des accords de Dayton, selon l'ONU. Mais une impasse politique a empêché que "cette stratégie révisée" soit adoptée à la chambre haute du Parlement de Bosnie-Herzégovine en juin 2009. Or cette stratégie révisée "traite de tous les éléments pertinents qui doivent être mis en place pour trouver des solutions durables pour les déplacés, en répondant aux questions de logement et de propriété ainsi que celles de sécurité, conditions de vie, santé et éducation", explique M. Kaelin. Quelque 117.000 personnes sont toujours déplacées selon l'ONU, 14 ans après la fin de la guerre qui avait fait quelque 100.000 morts et 2,2 millions de réfugiés et de déplacés, soit plus de la moitié de la population du pays des Balkans. Le représentant de l'ONU pour les droits des personnes déplacées, Walter Kaelin, a dénoncé les "querelles politiques" en Bosnie-Herzégovine qui bloquent le retour de 117.000 personnes déplacées ou réfugiées. Plus de dix ans après la fin du conflit de 1992-1995, ces personnes n'ont toujours pas pu rentrer chez eux. "Les déplacés de Bosnie ont besoin de solutions durables pour reconstruire leurs vies. Cependant, les querelles politiques actuelles mettent en danger les progrès nécessaires pour répondre à leurs besoins humanitaires", a indiqué M. Kaelin dans un communiqué au retour d'une visite à Sarajevo du 11 au 13 novembre. Au cours de sa visite, le représentant de l'ONU a rencontré le président de la présidence collégiale de Bosnie-Herzégovine, Zeljko Komsic, ainsi que le ministre des Droits de l'Homme et des Réfugiés, Safet Halilovic. Il a demandé aux autorités bosniaques de mettre en œuvre l'annexe 7 des accords de paix de Dayton, conclus en novembre 1995, qui concerne le sort des personnes déplacées durant le conflit. Pour faciliter le processus de retour des déplacés, le gouvernement de Bosnie-Herzégovine tente de développer une "stratégie révisée" visant à exécuter l'annexe 7 des accords de Dayton, selon l'ONU. Mais une impasse politique a empêché que "cette stratégie révisée" soit adoptée à la chambre haute du Parlement de Bosnie-Herzégovine en juin 2009. Or cette stratégie révisée "traite de tous les éléments pertinents qui doivent être mis en place pour trouver des solutions durables pour les déplacés, en répondant aux questions de logement et de propriété ainsi que celles de sécurité, conditions de vie, santé et éducation", explique M. Kaelin. Quelque 117.000 personnes sont toujours déplacées selon l'ONU, 14 ans après la fin de la guerre qui avait fait quelque 100.000 morts et 2,2 millions de réfugiés et de déplacés, soit plus de la moitié de la population du pays des Balkans.