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Gharnata de Tlemcen ne participera pas aux IIes Nuits de la musique méditerranéo-andalouse
Le visa pour la France leur a été refusé
Publié dans Le Midi Libre le 26 - 11 - 2009

La deuxième édition des Nuits méditerranéo-andalouses se déroulera samedi 5 décembre à partir de 20h30 au Centre culturel Triolet (1, place Fer à Cheval) à Orly-ville. Cette année, l'orchestre organisateur «Les Airs andalous» (France) a invité le célèbre « «Gharnata de Tlemcen» (Algérie) à participer à cette rencontre, pour le plus grand bonheur des mélomanes. Malheureusement, l'Orchestre Gharnata de Tlemcen ne participera pas à cet événement tant attendu, «suite au refus du visa par les autorités françaises locales. Cette soirée sera alors entièrement assurée par l'orchestre Les Airs Andalous», a précisé l'un des organisateurs et président de l'association Les Airs Andalous, Salah-Eddine Sari. La musique classique arabo-andalouse est appelée Al moussiqa al andaloussia (musique andalouse) lorsqu' il n'est pas fait référence à l'une des trois importantes écoles présentes chez nous : le gharnati transmis par les réfugiés andalous arrivés au Maghreb, notamment à Tlemcen, la san'â d'Alger se rattachant à Cordoue, et le malouf de Constantine se revendiquant de Séville. Chacune de ces écoles pratiquent cette musique avec des nuances distinctes. Selon la monographie de la ville de Tlemcen, cette dernière est la capitale de la musique arabo-andalouse ; elle est le berceau de grands artistes de ce genre musical. Deux anciennes écoles de musique arabo-andalouse existaient en effet : celles de Constantine et de Tlemcen. L'école d'Alger n'est apparue que tardivement, sous l'impulsion de l'école de Tlemcen. Cette ville est aussi le berceau du haouzi, un autre genre musical qui découle de la musique andalouse et dont les musiciens-poètes Saïd El Mendassi (XVIe siècle) et Ben Messaib (XVIIe siècle) en sont des représentants. Le haouzi est au gharnati ce que le zadjal est au muwashshah. L'Orchestre Gharnata, qui devait co-animer cette deuxième édition des Nuits méditerranéo-andalouses est aussi le vivier de l'une des plus anciennes écoles de musique andalouse tlemceniennes et reconnue par les plus grands maîtres de cette musique, El Gharnatia. Elle a vu le jour à Koléa le 07 mars 1972 à l'initiative de mélomanes de la musique classique andalouse algérienne. Ses activités tournent autour de la sauvegarde, de la vulgarisation et de la promotion du patrimoine artistique andalou algérien.
La deuxième édition des Nuits méditerranéo-andalouses se déroulera samedi 5 décembre à partir de 20h30 au Centre culturel Triolet (1, place Fer à Cheval) à Orly-ville. Cette année, l'orchestre organisateur «Les Airs andalous» (France) a invité le célèbre « «Gharnata de Tlemcen» (Algérie) à participer à cette rencontre, pour le plus grand bonheur des mélomanes. Malheureusement, l'Orchestre Gharnata de Tlemcen ne participera pas à cet événement tant attendu, «suite au refus du visa par les autorités françaises locales. Cette soirée sera alors entièrement assurée par l'orchestre Les Airs Andalous», a précisé l'un des organisateurs et président de l'association Les Airs Andalous, Salah-Eddine Sari. La musique classique arabo-andalouse est appelée Al moussiqa al andaloussia (musique andalouse) lorsqu' il n'est pas fait référence à l'une des trois importantes écoles présentes chez nous : le gharnati transmis par les réfugiés andalous arrivés au Maghreb, notamment à Tlemcen, la san'â d'Alger se rattachant à Cordoue, et le malouf de Constantine se revendiquant de Séville. Chacune de ces écoles pratiquent cette musique avec des nuances distinctes. Selon la monographie de la ville de Tlemcen, cette dernière est la capitale de la musique arabo-andalouse ; elle est le berceau de grands artistes de ce genre musical. Deux anciennes écoles de musique arabo-andalouse existaient en effet : celles de Constantine et de Tlemcen. L'école d'Alger n'est apparue que tardivement, sous l'impulsion de l'école de Tlemcen. Cette ville est aussi le berceau du haouzi, un autre genre musical qui découle de la musique andalouse et dont les musiciens-poètes Saïd El Mendassi (XVIe siècle) et Ben Messaib (XVIIe siècle) en sont des représentants. Le haouzi est au gharnati ce que le zadjal est au muwashshah. L'Orchestre Gharnata, qui devait co-animer cette deuxième édition des Nuits méditerranéo-andalouses est aussi le vivier de l'une des plus anciennes écoles de musique andalouse tlemceniennes et reconnue par les plus grands maîtres de cette musique, El Gharnatia. Elle a vu le jour à Koléa le 07 mars 1972 à l'initiative de mélomanes de la musique classique andalouse algérienne. Ses activités tournent autour de la sauvegarde, de la vulgarisation et de la promotion du patrimoine artistique andalou algérien.

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