Après trois semaines de grève, c'est aujourd'hui que les élèves des trois paliers reprendront le chemin des écoles, après que les syndicats, ayant appelé à la grève, aient tous décidé de geler leur mouvement. C'était au tour, hier, du Conseil national autonome des professeurs et des enseignants du secondaire et technique (Cnapest), du Syndicat autonome des travailleurs de l'enseignement (Satef), du Conseil national des enseignants contractuels (Cnec) et du Conseil des lycées d'Alger (Cla) de rejoindre leurs postes de travail après un pénalisant mouvement de grève pour les élèves. Faut-il dire que cette reprise de travail ne signifie nullement une stabilité permanente du secteur. Le Cnapest a en effet décidé de patienter jusqu'au 27 décembre pour évaluer le travail des commissions mixtes. Le Satef et le Cla, quant à eux, prévoient de reprendre leurs actions juste après les vacances en tenant compte de l'évolution de la situation. En d'autres termes, le deuxième trimestre de l'année scolaire risque fort d'être perturbé si le travail des commissions ne répond pas aux attentes des enseignants. Si ce gel de la grève est un choix pour certains syndicats, il ne l'est pas pour d'autres. Le porte- parole du Cla, Idir Achour, n'a pas hésité à affirmer, vendredi passé, qu'"au cas où le Cla se retrouverait seul sur le terrain, il serait obligé de revenir sur sa décision", ceci tout en responsabilisant les autres syndicats quant à la concrétisation ou non des promesses de la tutelle. Aussi pour le Satef, la décision de reprendre la grève est une obligation face à une action rompue. Un communiqué rendu public, hier, par le Satef précise que «devant l'Histoire et devant les travailleurs, le Satef, décline toute responsabilité devant l'arrêt d'une mobilisation sans précédent qui était sur le point d'arracher des acquis à la hauteur des espérances, n'étaient la compromission de certains et les mauvais calculs des autres».C'est ainsi que l'école, pénalisée durant pas moins de trois semaines, commence à retrouver sa stabilité ponctuée par une difficulté affichée par les enseignants et élèves à rattraper un temps précieux perdu. Les enseignants-grévistes estiment cependant que la récupération du retard enregistré, en l'état actuel des choses, est possible par l'annulation des deux semaines de vacances prévues respectivement aux mois de février et de mai. Le porte-parole du Cla, lui a fait savoir qu'il «refuse de recourir à des heures de récupération avant la satisfaction intégrale et concrète de la plate-forme de revendications». Il est à rappeler que cette suspension de la grève ouverte n'est autre que l'aboutissement des entrevues entre tutelle et syndicats que le ministre de l'Education nationale a initié dès que la grève, paralysant son secteur, a entamé sa seconde semaine. Résultats des courses, la signature de trois procès-verbaux avec le Cnapest, le Syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Snapest), et l'Union nationale des professionnels de l'éducation et de la formation (Unpef). Ce document engage la tutelle à débattre avec les enseignant, via des commissions mixtes, les modalités d'application sur le terrain de leur plate-forme de revendications. Les contractuels remettent ça Rassemblement demain devant le Palais du gouvernement Les enseignants contractuels tiendront un rassemblement demain devant le Palais du gouvernement en réponse à l'appel lancé par le Conseil national des enseignants contractuels (Cnec), affilié au Syndicat national autonome des personnels de l'administration publique (Snapap). Ce rassemblement vient, selon un communiqué publié hier par le Cnec, après une évaluation «négative» faite lors du conseil national de ce syndicat tenu jeudi dernier. Les contractuels veulent une nouvelle fois dénoncer, via ce rassemblement, «la marginalisation» de leur statut et appellent le président de la République à intervenir pour régulariser leur situation. Après trois semaines de grève, c'est aujourd'hui que les élèves des trois paliers reprendront le chemin des écoles, après que les syndicats, ayant appelé à la grève, aient tous décidé de geler leur mouvement. C'était au tour, hier, du Conseil national autonome des professeurs et des enseignants du secondaire et technique (Cnapest), du Syndicat autonome des travailleurs de l'enseignement (Satef), du Conseil national des enseignants contractuels (Cnec) et du Conseil des lycées d'Alger (Cla) de rejoindre leurs postes de travail après un pénalisant mouvement de grève pour les élèves. Faut-il dire que cette reprise de travail ne signifie nullement une stabilité permanente du secteur. Le Cnapest a en effet décidé de patienter jusqu'au 27 décembre pour évaluer le travail des commissions mixtes. Le Satef et le Cla, quant à eux, prévoient de reprendre leurs actions juste après les vacances en tenant compte de l'évolution de la situation. En d'autres termes, le deuxième trimestre de l'année scolaire risque fort d'être perturbé si le travail des commissions ne répond pas aux attentes des enseignants. Si ce gel de la grève est un choix pour certains syndicats, il ne l'est pas pour d'autres. Le porte- parole du Cla, Idir Achour, n'a pas hésité à affirmer, vendredi passé, qu'"au cas où le Cla se retrouverait seul sur le terrain, il serait obligé de revenir sur sa décision", ceci tout en responsabilisant les autres syndicats quant à la concrétisation ou non des promesses de la tutelle. Aussi pour le Satef, la décision de reprendre la grève est une obligation face à une action rompue. Un communiqué rendu public, hier, par le Satef précise que «devant l'Histoire et devant les travailleurs, le Satef, décline toute responsabilité devant l'arrêt d'une mobilisation sans précédent qui était sur le point d'arracher des acquis à la hauteur des espérances, n'étaient la compromission de certains et les mauvais calculs des autres».C'est ainsi que l'école, pénalisée durant pas moins de trois semaines, commence à retrouver sa stabilité ponctuée par une difficulté affichée par les enseignants et élèves à rattraper un temps précieux perdu. Les enseignants-grévistes estiment cependant que la récupération du retard enregistré, en l'état actuel des choses, est possible par l'annulation des deux semaines de vacances prévues respectivement aux mois de février et de mai. Le porte-parole du Cla, lui a fait savoir qu'il «refuse de recourir à des heures de récupération avant la satisfaction intégrale et concrète de la plate-forme de revendications». Il est à rappeler que cette suspension de la grève ouverte n'est autre que l'aboutissement des entrevues entre tutelle et syndicats que le ministre de l'Education nationale a initié dès que la grève, paralysant son secteur, a entamé sa seconde semaine. Résultats des courses, la signature de trois procès-verbaux avec le Cnapest, le Syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Snapest), et l'Union nationale des professionnels de l'éducation et de la formation (Unpef). Ce document engage la tutelle à débattre avec les enseignant, via des commissions mixtes, les modalités d'application sur le terrain de leur plate-forme de revendications. Les contractuels remettent ça Rassemblement demain devant le Palais du gouvernement Les enseignants contractuels tiendront un rassemblement demain devant le Palais du gouvernement en réponse à l'appel lancé par le Conseil national des enseignants contractuels (Cnec), affilié au Syndicat national autonome des personnels de l'administration publique (Snapap). Ce rassemblement vient, selon un communiqué publié hier par le Cnec, après une évaluation «négative» faite lors du conseil national de ce syndicat tenu jeudi dernier. Les contractuels veulent une nouvelle fois dénoncer, via ce rassemblement, «la marginalisation» de leur statut et appellent le président de la République à intervenir pour régulariser leur situation.