Locaux fermés transformés en dépotoirs, toitures défoncées, relents d'urine nauséabonds, lieux de rendez-vous de toute une faune de marginaux et de petits voyous... C'est l'état des lieux de certains passages souterrains situés à Alger-Centre. Ces endroits se sont transformés en véritables coupe-gorges qu'il est fortement conseillé d'éviter. Locaux fermés transformés en dépotoirs, toitures défoncées, relents d'urine nauséabonds, lieux de rendez-vous de toute une faune de marginaux et de petits voyous... C'est l'état des lieux de certains passages souterrains situés à Alger-Centre. Ces endroits se sont transformés en véritables coupe-gorges qu'il est fortement conseillé d'éviter. Les passages souterrains, ou sous-sols, conçus pour une double vocation : passages sécurisés et espaces commerciaux, présentent de nos jours un aspect des plus déplorables, se dégradant chaque jour davantage. Ces structures se meurent dans l'indifférence coupable des parties censées les prendre en charge. Une petite virée à travers les localités de centre d'Alger nous permet aisément de constater l'ampleur des ravages occasionnés à ces infrastructures par, non seulement, l'outrage du temps, mais également une bonne dose d'incivisme des citoyens. Trois communes... trois mêmes tristes constats, aussi bien à El Biar, Alger-Centre qu'à Sidi M'hamed, force est de constater que pratiquement la majorité de ces passages ont totalement changé de vocation. Certains de ces raccourcis ont carrément fermé leurs portes. Ceux qui restent ouverts offrent des images choquantes. Une fois franchi leur seuil, le citoyen est confronté à des spectacles où se mêlent débauche et délinquance, cela même si quelques commerçants persistent à investir les lieux. Des passages à hauts risques Dans la commune d'Alger-Centre, il existe encore trois passages souterrains, tous les trois remontant à l'époque coloniale. Un seul de ces passages conserve encore un certain charme et connait un mouvement commercial intense. C'est le passage souterrain de Didouche Mourad, alors que les deux autres ont été totalement désertés par mesure de sécurité, hormis des toilettes publiques repoussantes plus rien n'y subsiste. Il s'agit là des deux passages situés respectivement à la Grande-Poste et près de l'hôtel Safir. Ces espaces, que continuent d'emprunter quotidiennement des centaines de citoyens, sont dans un état effroyable, mais cela ne semble nullement inquiéter les autorités communales ou les inciter à envisager la réhabilitation de ces espaces situés en plein coeur de la capitale. Toiture éventrée, locaux fermés et transformés en dépotoirs, banditisme, délinquance et par dessus tout les relents insupportables d'urine. Les mots sont faibles pour décrire l'état de ces lieux. El Biar, Sidi M'hamed ... ferment leurs sous-sols Les localités d'El Biar et de Sidi M'hamed, quant à elles, ont réglé le problème de leurs passages souterrains à leur manière en condamnant purement et simplement les accès de ces passages. Solution de facilité ou des raisons qui restent à déterminer. Il faut dire que les parents apprécaient grandement ces passages qui évitaient à leurs enfants, se rendant à l'école, de traverser des voies dangereuses. Nécessaire et urgente sécurisation des lieux ! Au cours de notre virée, nous avons tenté de récolter quelques avis sur l'état des lieux. Questionné sur les raisons de la dégradation effrayante de ces passages, un cordonnier ambulant exerçant à proximité de l'un des passages condamnés, nous explique que cela est, sans nul doute, la conséquence de l'indifférence et du laisser-aller des autorités locales. D'autres citoyens tentent de nous expliquer que c'est au cours de la decennie noire que ces passages ont été désertés par les locataires. "Ces passages sont devenus bien plus dangereux que l'on ne pourrait l'imaginer. Plusieurs femmesinconscientes du danger y ont été délestées de leurs sacs ou portables», nous affirme notre ami cordonnier. De l'avis de tous la sécurisation de ces passages est devenue une nécessité absolue et même une urgence. Rénovation prochaine des lieux ? Contacté au sujet de l'état lamentable des passages encore ouverts, le secrétaire général de l'APC d'Alger- Centre, s'est voulu rassurant et nous affirmera que ces passages sont appelés à être réhabilités... dans les jours à venir. Selon le SG, ce point a déjà été soulevé et étudié au cours des dernières délibérations des élus, tenues il y a une vingtaine de jours. «On a déjà procédé à la récupération de 90% des locaux par voie de justice et de ce fait le passage de la Grande-Poste sera entièrement réaménagé et sera, dans un proche avenir en mesure de recevoir les usagers. Le métro d'Alger passera par ce point précis et il est impératif de rénover et rouvrir les locaux», conclut notre interlocuteur. Les passages souterrains, ou sous-sols, conçus pour une double vocation : passages sécurisés et espaces commerciaux, présentent de nos jours un aspect des plus déplorables, se dégradant chaque jour davantage. Ces structures se meurent dans l'indifférence coupable des parties censées les prendre en charge. Une petite virée à travers les localités de centre d'Alger nous permet aisément de constater l'ampleur des ravages occasionnés à ces infrastructures par, non seulement, l'outrage du temps, mais également une bonne dose d'incivisme des citoyens. Trois communes... trois mêmes tristes constats, aussi bien à El Biar, Alger-Centre qu'à Sidi M'hamed, force est de constater que pratiquement la majorité de ces passages ont totalement changé de vocation. Certains de ces raccourcis ont carrément fermé leurs portes. Ceux qui restent ouverts offrent des images choquantes. Une fois franchi leur seuil, le citoyen est confronté à des spectacles où se mêlent débauche et délinquance, cela même si quelques commerçants persistent à investir les lieux. Des passages à hauts risques Dans la commune d'Alger-Centre, il existe encore trois passages souterrains, tous les trois remontant à l'époque coloniale. Un seul de ces passages conserve encore un certain charme et connait un mouvement commercial intense. C'est le passage souterrain de Didouche Mourad, alors que les deux autres ont été totalement désertés par mesure de sécurité, hormis des toilettes publiques repoussantes plus rien n'y subsiste. Il s'agit là des deux passages situés respectivement à la Grande-Poste et près de l'hôtel Safir. Ces espaces, que continuent d'emprunter quotidiennement des centaines de citoyens, sont dans un état effroyable, mais cela ne semble nullement inquiéter les autorités communales ou les inciter à envisager la réhabilitation de ces espaces situés en plein coeur de la capitale. Toiture éventrée, locaux fermés et transformés en dépotoirs, banditisme, délinquance et par dessus tout les relents insupportables d'urine. Les mots sont faibles pour décrire l'état de ces lieux. El Biar, Sidi M'hamed ... ferment leurs sous-sols Les localités d'El Biar et de Sidi M'hamed, quant à elles, ont réglé le problème de leurs passages souterrains à leur manière en condamnant purement et simplement les accès de ces passages. Solution de facilité ou des raisons qui restent à déterminer. Il faut dire que les parents apprécaient grandement ces passages qui évitaient à leurs enfants, se rendant à l'école, de traverser des voies dangereuses. Nécessaire et urgente sécurisation des lieux ! Au cours de notre virée, nous avons tenté de récolter quelques avis sur l'état des lieux. Questionné sur les raisons de la dégradation effrayante de ces passages, un cordonnier ambulant exerçant à proximité de l'un des passages condamnés, nous explique que cela est, sans nul doute, la conséquence de l'indifférence et du laisser-aller des autorités locales. D'autres citoyens tentent de nous expliquer que c'est au cours de la decennie noire que ces passages ont été désertés par les locataires. "Ces passages sont devenus bien plus dangereux que l'on ne pourrait l'imaginer. Plusieurs femmesinconscientes du danger y ont été délestées de leurs sacs ou portables», nous affirme notre ami cordonnier. De l'avis de tous la sécurisation de ces passages est devenue une nécessité absolue et même une urgence. Rénovation prochaine des lieux ? Contacté au sujet de l'état lamentable des passages encore ouverts, le secrétaire général de l'APC d'Alger- Centre, s'est voulu rassurant et nous affirmera que ces passages sont appelés à être réhabilités... dans les jours à venir. Selon le SG, ce point a déjà été soulevé et étudié au cours des dernières délibérations des élus, tenues il y a une vingtaine de jours. «On a déjà procédé à la récupération de 90% des locaux par voie de justice et de ce fait le passage de la Grande-Poste sera entièrement réaménagé et sera, dans un proche avenir en mesure de recevoir les usagers. Le métro d'Alger passera par ce point précis et il est impératif de rénover et rouvrir les locaux», conclut notre interlocuteur.