L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a tiré la sonnette d'alarme jeudi quant au danger que représente la rougeole pour un demi-million d'enfants dans le monde qui pourraient mourir de cette maladie en 2013. Les experts de la vaccination de l'OMS et du Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef) craignent en effet que les effets combinés de la diminution des engagements politiques et financiers n'aboutissent à 1,7 million de décès liés à la rougeole entre 2010 et 2013, avec plus d'un demi-million de décès pour la seule année 2013. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a tiré la sonnette d'alarme jeudi quant au danger que représente la rougeole pour un demi-million d'enfants dans le monde qui pourraient mourir de cette maladie en 2013. Les experts de la vaccination de l'OMS et du Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef) craignent en effet que les effets combinés de la diminution des engagements politiques et financiers n'aboutissent à 1,7 million de décès liés à la rougeole entre 2010 et 2013, avec plus d'un demi-million de décès pour la seule année 2013. "Cela voudra dire que tous les progrès qui ont été réalisés jusqu'à présent seront perdus", a alerté lors d'une conférence de presse le directeur du département Immunisation et Vaccins à l'OMS, Jean-Marie Okwo-Bele. En 2008, la rougeole a tué 164.000 enfants, soit 78% de moins qu'en 2000 grâce aux progrès réalisés dans presque toutes les régions du monde. Le recul actuel des taux de vaccination dans les pays industrialisés est un des éléments qui préoccupent les organisations onusiennes, qui se disent surtout "préoccupées par la situation de la maladie en Asie du sud-est". L'OMS considère en effet que cette région du monde peut mettre en "péril" la réalisation de l'objectif fixé pour 2010 par l'ONU qui est de réduire de 90% la mortalité liée à la rougeole. "Malgré les progrès, la rougeole continue de tuer et les pays les plus pauvres continuent de payer le prix le plus élevé", a déploré la directrice générale de l'Unicef, Ann Veneman. La rougeole, l'une des fièvres éruptives contagieuses qui touche le plus grand nombre d'enfants dans le monde, peut entraîner des complications graves, telles que la pneumonie et l'encéphalite, et même être mortelle. (APS) "Cela voudra dire que tous les progrès qui ont été réalisés jusqu'à présent seront perdus", a alerté lors d'une conférence de presse le directeur du département Immunisation et Vaccins à l'OMS, Jean-Marie Okwo-Bele. En 2008, la rougeole a tué 164.000 enfants, soit 78% de moins qu'en 2000 grâce aux progrès réalisés dans presque toutes les régions du monde. Le recul actuel des taux de vaccination dans les pays industrialisés est un des éléments qui préoccupent les organisations onusiennes, qui se disent surtout "préoccupées par la situation de la maladie en Asie du sud-est". L'OMS considère en effet que cette région du monde peut mettre en "péril" la réalisation de l'objectif fixé pour 2010 par l'ONU qui est de réduire de 90% la mortalité liée à la rougeole. "Malgré les progrès, la rougeole continue de tuer et les pays les plus pauvres continuent de payer le prix le plus élevé", a déploré la directrice générale de l'Unicef, Ann Veneman. La rougeole, l'une des fièvres éruptives contagieuses qui touche le plus grand nombre d'enfants dans le monde, peut entraîner des complications graves, telles que la pneumonie et l'encéphalite, et même être mortelle. (APS)