Le cancer du sein touche 9.000 nouvelles personnes par an en Algérie dont l'âge moyen est de 45 ans. Son incidence a été multipliée par 5 en moins de 20 ans. Elle est en 2007 de 50 pour 105, ce qui fait de cette localisation cancéreuse la première en Algérie où 35.000 nouveaux cas de cancer, toutes localisations confondues, sont détectés. Le cancer du sein touche 9.000 nouvelles personnes par an en Algérie dont l'âge moyen est de 45 ans. Son incidence a été multipliée par 5 en moins de 20 ans. Elle est en 2007 de 50 pour 105, ce qui fait de cette localisation cancéreuse la première en Algérie où 35.000 nouveaux cas de cancer, toutes localisations confondues, sont détectés. Selon le professeur Bouzid, chef du service d'oncologie au CPMC d'Alger, la mortalité par cancer du sein est d'environ 3.500 cas annuels. Les nouveaux traitements de ce type de cancer, particulièrement la thérapie ciblée, ont été au centre des débats entre oncologues algériens et étrangers. Un séminaire a été organisé dans la ville de Tamanrasset par le laboratoire Roche. La prise en charge des malades reste, encore, selon les spécialistes, très insuffisante. Quelque 80% de ces patientes subissent la chirurgie et un cinquième développe des métastases. Le coût de la prise en charge est de 300.000 DA lorsque le cancer est au stade précoce et il est de 6 millions de dinars quand il est au stade final. Une fois que la patiente a subi une intervention chirurgicale, elle nécessitera une chimiothérapie et une radiothérapie. En association à la chimiothérapie, des médicaments sont administrés aux patientes dans le cadre des nouvelles thérapies ciblées. Les progrès dans ce sens sont remarquables. Ils augmentent de façon considérable la survie des malades et leur évitent la rechute dans 50% des cas. Au cours de la rencontre, deux molécules ont été présentées. L'herceptine (trastuzumab) et l'Avastin (Bevacizumab). Selon Marc Spielmann de l'institut Gustave Roussy de France, «l'anticorps monoclonal, Herceptin, contribue dans le blocage du récepteur Her 2 ce qui le rend un élément clef dans le contrôle de la maladie». Ce médicament est utilisé chez nous au lendemain de sa mise sur le marché international. Il est dans la prévention comme adjuvant, mais aussi pour les phases métastasiques. L'Avastin, quant à lui, est utilisé seulement dans la phase métastasique. Il cible les vaisseaux qui alimentent les cellules tumorales et, par conséquent, le empêchent de gagner d'autres «terrains». Ce médicament a prouvé son efficacité dans le contrôle de la croissance des tumeurs dans les cancers avancés du côlon, du sein et du poumon. Malgré les avancées scientifiques en matière de traitement, la prévention reste de mise. En Algérie, l'âge moyen au diagnostic est de 45 ans. Selon des statistiques données par le Pr Bouzid, 2/3 des patientes sont en activité génitale au diagnostic, 1/5 des patientes sont au stade métastatique (stade IV) au diagnostic et les 2/3 sont classées stades II et III avec des tumeurs de taille moyenne de 40 mm. 80 % des patientes opérables nécessiteront une mastectomie, contre 20% seulement pouvant bénéficier d'un traitement conservateur. C'est pour toutes ces statistiques qu'il a été décidé de la gratuité de la mamographie pour toutes les femmes de 40 ans et plus à partir de l'an prochain. Selon le professeur Bouzid, chef du service d'oncologie au CPMC d'Alger, la mortalité par cancer du sein est d'environ 3.500 cas annuels. Les nouveaux traitements de ce type de cancer, particulièrement la thérapie ciblée, ont été au centre des débats entre oncologues algériens et étrangers. Un séminaire a été organisé dans la ville de Tamanrasset par le laboratoire Roche. La prise en charge des malades reste, encore, selon les spécialistes, très insuffisante. Quelque 80% de ces patientes subissent la chirurgie et un cinquième développe des métastases. Le coût de la prise en charge est de 300.000 DA lorsque le cancer est au stade précoce et il est de 6 millions de dinars quand il est au stade final. Une fois que la patiente a subi une intervention chirurgicale, elle nécessitera une chimiothérapie et une radiothérapie. En association à la chimiothérapie, des médicaments sont administrés aux patientes dans le cadre des nouvelles thérapies ciblées. Les progrès dans ce sens sont remarquables. Ils augmentent de façon considérable la survie des malades et leur évitent la rechute dans 50% des cas. Au cours de la rencontre, deux molécules ont été présentées. L'herceptine (trastuzumab) et l'Avastin (Bevacizumab). Selon Marc Spielmann de l'institut Gustave Roussy de France, «l'anticorps monoclonal, Herceptin, contribue dans le blocage du récepteur Her 2 ce qui le rend un élément clef dans le contrôle de la maladie». Ce médicament est utilisé chez nous au lendemain de sa mise sur le marché international. Il est dans la prévention comme adjuvant, mais aussi pour les phases métastasiques. L'Avastin, quant à lui, est utilisé seulement dans la phase métastasique. Il cible les vaisseaux qui alimentent les cellules tumorales et, par conséquent, le empêchent de gagner d'autres «terrains». Ce médicament a prouvé son efficacité dans le contrôle de la croissance des tumeurs dans les cancers avancés du côlon, du sein et du poumon. Malgré les avancées scientifiques en matière de traitement, la prévention reste de mise. En Algérie, l'âge moyen au diagnostic est de 45 ans. Selon des statistiques données par le Pr Bouzid, 2/3 des patientes sont en activité génitale au diagnostic, 1/5 des patientes sont au stade métastatique (stade IV) au diagnostic et les 2/3 sont classées stades II et III avec des tumeurs de taille moyenne de 40 mm. 80 % des patientes opérables nécessiteront une mastectomie, contre 20% seulement pouvant bénéficier d'un traitement conservateur. C'est pour toutes ces statistiques qu'il a été décidé de la gratuité de la mamographie pour toutes les femmes de 40 ans et plus à partir de l'an prochain.