Après «Cinéma(s)» de Tunisie, du Maroc, de Syrie et de Palestine, l'association Aflam de Marseille s'est intéressée cette année au cinéma algérien et à son histoire, avec la présentation d'une quarantaine de films, depuis le 5 novembre jusqu'à avant-hier, non seulement à Marseille mais également dans huit autres villes françaises. Plusieurs structures culturelles et associatives ont décidé d'accompagner cette initiative soit en programmant des films, soit en mettant en valeur d'autres expressions de la culture algérienne : théâtre, littérature, photographie… Ainsi, du 5 novembre au 6 décembre, la culture algérienne a été à l'honneur à Marseille et dans la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Aflam a présenté un panorama de la production cinématographique de notre pays depuis son origine jusqu'à aujourd'hui. Ce cycle de projections a été accompagné, en novembre, d'une exposition photographique, de concerts, de rencontres littéraires et de tables-rondes, organisés en partenariat avec d'autres acteurs culturels marseillais afin de mettre à l'honneur la culture algérienne à Marseille et dans la région PACA. Par ailleurs, la septième édition du Festival des cinémas d'Afrique a eu lieu à Apt, du 6 au 11 novembre, avec un programme complet et riche. Pour ceux et celles qui n'ont pas eu la chance de connaître Aflam, cette dernière est une association née en 2000, de l'intérêt commun de Marseillaises et de Marseillais pour les cultures arabes à travers l'image et le cinéma. Riches d'un patrimoine cinématographique qui témoigne de leur histoire, les pays arabes ont tous développé une production cinématographique spécifique. Aflam souhaite ainsi donner une visibilité et un espace à ces cinémas peu connus à Marseille et dans la région pour favoriser une meilleure connaissance des cultures arabes et encourager les échanges autour des films réalisés au Maghreb, au Proche-Orient et au sein des diasporas arabes. L'histoire de notre cinéma, à l'instar des autres genres artistiques, tel le théâtre, est étroitement liée à l'actualité de notre pays et à celles des différents gouvernements qui se sont succédé. Ainsi, notre cinéma est né en 1958 dans les maquis, puis il s'est développé très vite avec la création d'infrastructures d'Etat soutenant aussi bien la production que la diffusion. Une première vague de films s'attache, à partir de 1964, à décrire le colonialisme, le mouvement de Libération nationale et ses héros. Puis, dans les années 1970, la guerre laisse la place aux préoccupations sociales : la question des femmes, la condition paysanne et, un peu plus tard, la vie citadine et ce qu'elle révèle comme difficultés de notre société en construction. Les années 1970 seront les années fastes du cinéma algérien, et les salles obscures du pays sont alors largement fréquentées par la population. A partir des années 1980 apparaît une nouvelle génération de réalisateurs algériens, celle des cinéastes tournant aussi en France sur le thème de l'émigration. Puis, les violences qui vont affecter le pays durant les années 1990 entraînent la chute de la production cinématographique et la disparition de la quasi-totalité des salles. Aujourd'hui, des réalisateurs plus jeunes, ici ou à l'étranger, prennent le relais avec beaucoup de créativité et de dynamisme. Aflam a essayé avec cette manifetstaion de représenter cette filmographie dans son histoire et sa diversité avec des rencontres d'information et d'échanges entre professionnels du cinéma algérien et de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Après «Cinéma(s)» de Tunisie, du Maroc, de Syrie et de Palestine, l'association Aflam de Marseille s'est intéressée cette année au cinéma algérien et à son histoire, avec la présentation d'une quarantaine de films, depuis le 5 novembre jusqu'à avant-hier, non seulement à Marseille mais également dans huit autres villes françaises. Plusieurs structures culturelles et associatives ont décidé d'accompagner cette initiative soit en programmant des films, soit en mettant en valeur d'autres expressions de la culture algérienne : théâtre, littérature, photographie… Ainsi, du 5 novembre au 6 décembre, la culture algérienne a été à l'honneur à Marseille et dans la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Aflam a présenté un panorama de la production cinématographique de notre pays depuis son origine jusqu'à aujourd'hui. Ce cycle de projections a été accompagné, en novembre, d'une exposition photographique, de concerts, de rencontres littéraires et de tables-rondes, organisés en partenariat avec d'autres acteurs culturels marseillais afin de mettre à l'honneur la culture algérienne à Marseille et dans la région PACA. Par ailleurs, la septième édition du Festival des cinémas d'Afrique a eu lieu à Apt, du 6 au 11 novembre, avec un programme complet et riche. Pour ceux et celles qui n'ont pas eu la chance de connaître Aflam, cette dernière est une association née en 2000, de l'intérêt commun de Marseillaises et de Marseillais pour les cultures arabes à travers l'image et le cinéma. Riches d'un patrimoine cinématographique qui témoigne de leur histoire, les pays arabes ont tous développé une production cinématographique spécifique. Aflam souhaite ainsi donner une visibilité et un espace à ces cinémas peu connus à Marseille et dans la région pour favoriser une meilleure connaissance des cultures arabes et encourager les échanges autour des films réalisés au Maghreb, au Proche-Orient et au sein des diasporas arabes. L'histoire de notre cinéma, à l'instar des autres genres artistiques, tel le théâtre, est étroitement liée à l'actualité de notre pays et à celles des différents gouvernements qui se sont succédé. Ainsi, notre cinéma est né en 1958 dans les maquis, puis il s'est développé très vite avec la création d'infrastructures d'Etat soutenant aussi bien la production que la diffusion. Une première vague de films s'attache, à partir de 1964, à décrire le colonialisme, le mouvement de Libération nationale et ses héros. Puis, dans les années 1970, la guerre laisse la place aux préoccupations sociales : la question des femmes, la condition paysanne et, un peu plus tard, la vie citadine et ce qu'elle révèle comme difficultés de notre société en construction. Les années 1970 seront les années fastes du cinéma algérien, et les salles obscures du pays sont alors largement fréquentées par la population. A partir des années 1980 apparaît une nouvelle génération de réalisateurs algériens, celle des cinéastes tournant aussi en France sur le thème de l'émigration. Puis, les violences qui vont affecter le pays durant les années 1990 entraînent la chute de la production cinématographique et la disparition de la quasi-totalité des salles. Aujourd'hui, des réalisateurs plus jeunes, ici ou à l'étranger, prennent le relais avec beaucoup de créativité et de dynamisme. Aflam a essayé avec cette manifetstaion de représenter cette filmographie dans son histoire et sa diversité avec des rencontres d'information et d'échanges entre professionnels du cinéma algérien et de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur.