L'Assemblée générale du fonds de garantie et de caution mutuelle de la promotion immobilière (FGCMPI), tenue hier à Alger, a été marquée par l'intervention du ministre de l'Habitat et de l'Urbanisme, Noureddine Moussa, qui a fustigé les promoteurs immobiliers, responsables de certaines défaillances dans l'activité de son secteur. L'Assemblée générale du fonds de garantie et de caution mutuelle de la promotion immobilière (FGCMPI), tenue hier à Alger, a été marquée par l'intervention du ministre de l'Habitat et de l'Urbanisme, Noureddine Moussa, qui a fustigé les promoteurs immobiliers, responsables de certaines défaillances dans l'activité de son secteur. Le manque de professionnalisme et de responsabilité a pris le dessus sur certains agents immobiliers qui, selon lui, spéculent sur les les prix des logements au détriment des citoyens. Le ministre a affirmé que la hausse des prix des matériaux de construction, particulièrement le ciment, ne se répercute pas immédiatement sur les prix des logements puisque l'importation de ses produits de construction se fait dés le constat d'indisponibilité. «On ne peut pas augmenter le prix du logement du jour au lendemain et le justifier ensuite par la flambée des prix du ciment. Il n y a aucun impact direct», a-t-il souligné, précisant que le ciment ne représente que 8 à 13 % d'une construction. C'est pourquoi, poursuit-il, le gouvernement a pris des dispositions à cet effet, dont l'application de l'article 35 de la loi sur la concurrence, fixant des marges pour la vente en gros et la commercialisation en détail du ciment. Il a jugé que les indices des prix des matériaux de construction ne reflètent pas les fluctuations enregistrées sur le marché. Plus loin encore, le ministre a dénoncé quelques promoteurs qui se sont permis de se priver de bureau d'études lors d'une réalisation, ce qui est formellement interdiy. «Il est impératif d'instaurer un encadrement judicieux de l'activité qui ne laisse guère l'occasion à ce genre de parasites», a-t-il lancé. A ce titre, un nouveau cadre législatif de l'immobilier est en cours de réalisation, a-t-il indiqué. Ce projet de loi défend, notamment, les conditions à assurer, le statut du promoteur et ses relations avec les autres, le cadre des échanges en toute transparence et, enfin, l'adoption de mesures radicales dans la promotion immobilière. Par ailleurs, Nourredine Moussa a affirmé que le programme de réalisation d'un million de logements au cours de cette année 2009, dont le logement social locatif (LSP), est achevé. Quelque 953.420 unités ont été livrées au 30 septembre dernier. Le restant des logements, soit 80.000 unités, sera attribué durant durant ce dernier semestre. «Nous avons atteint nos objectifs en matière de quantité, maintenant, nous optons pour la qualité dans le nouveau programme quinquennal 2010-2014», a-t-il dit. Toutefois, le ministre a rappelé que les LSP sont plafonné à 2,8 millions de DA et personne ne peut les céder à un autre prix. Concernant les crédits immobiliers, le ministre a indiqué que toutes les personnes qui en ont bénéficié et ceux qui bénéficieront des programmes d'aide de l'Etat aux différentes formules de logements, auront, dans le futur, des crédits à taux bonifiés comme cela est prévu dans la loi de finances complémentaire 2010. Le manque de professionnalisme et de responsabilité a pris le dessus sur certains agents immobiliers qui, selon lui, spéculent sur les les prix des logements au détriment des citoyens. Le ministre a affirmé que la hausse des prix des matériaux de construction, particulièrement le ciment, ne se répercute pas immédiatement sur les prix des logements puisque l'importation de ses produits de construction se fait dés le constat d'indisponibilité. «On ne peut pas augmenter le prix du logement du jour au lendemain et le justifier ensuite par la flambée des prix du ciment. Il n y a aucun impact direct», a-t-il souligné, précisant que le ciment ne représente que 8 à 13 % d'une construction. C'est pourquoi, poursuit-il, le gouvernement a pris des dispositions à cet effet, dont l'application de l'article 35 de la loi sur la concurrence, fixant des marges pour la vente en gros et la commercialisation en détail du ciment. Il a jugé que les indices des prix des matériaux de construction ne reflètent pas les fluctuations enregistrées sur le marché. Plus loin encore, le ministre a dénoncé quelques promoteurs qui se sont permis de se priver de bureau d'études lors d'une réalisation, ce qui est formellement interdiy. «Il est impératif d'instaurer un encadrement judicieux de l'activité qui ne laisse guère l'occasion à ce genre de parasites», a-t-il lancé. A ce titre, un nouveau cadre législatif de l'immobilier est en cours de réalisation, a-t-il indiqué. Ce projet de loi défend, notamment, les conditions à assurer, le statut du promoteur et ses relations avec les autres, le cadre des échanges en toute transparence et, enfin, l'adoption de mesures radicales dans la promotion immobilière. Par ailleurs, Nourredine Moussa a affirmé que le programme de réalisation d'un million de logements au cours de cette année 2009, dont le logement social locatif (LSP), est achevé. Quelque 953.420 unités ont été livrées au 30 septembre dernier. Le restant des logements, soit 80.000 unités, sera attribué durant durant ce dernier semestre. «Nous avons atteint nos objectifs en matière de quantité, maintenant, nous optons pour la qualité dans le nouveau programme quinquennal 2010-2014», a-t-il dit. Toutefois, le ministre a rappelé que les LSP sont plafonné à 2,8 millions de DA et personne ne peut les céder à un autre prix. Concernant les crédits immobiliers, le ministre a indiqué que toutes les personnes qui en ont bénéficié et ceux qui bénéficieront des programmes d'aide de l'Etat aux différentes formules de logements, auront, dans le futur, des crédits à taux bonifiés comme cela est prévu dans la loi de finances complémentaire 2010.