Tizi-Ouzou accueille, depuis le 20 décembre, la 2e édition du salon Djurdjura du livre. Cette manifestation culturelle, placée sous le haut patronage du ministère de la Culture, s'étalera jusqu'au 26 décembre. Tizi-Ouzou accueille, depuis le 20 décembre, la 2e édition du salon Djurdjura du livre. Cette manifestation culturelle, placée sous le haut patronage du ministère de la Culture, s'étalera jusqu'au 26 décembre. Au menu des activités, qu'abrite la maison de la culture Mouloud-Mammeri, un hommage et des témoignages sur l'œuvre et le parcours de feus Rachid Alliche, Si Amar Boulifa et Tahar Djaout. Le premier est né en 1953 à Taguement Azzouz, aux Aït Mahmoud (Beni Douala), il était titulaire d'un DES en physique décroché à l'université d'Alger ainsi que d'un DEUG en lettres de l'université de Lyon au sein de laquelle il avait exercé en tant qu'enseignant de littérature africaine. Rachid Alliche est considéré comme le premier romancier d'expression kabyle. Il a jeté les jalons de la nouvelle littérature amazighe. Son écriture riche en métaphores est de nature à féconder une littéraire amazighe encore balbutiante. On citera parmi ses œuvres Asfel et Mussidan parus aux éditions Fédérop, à Paris en 1981. Faffa (Fédérop, 1986), Mussidan 1986 réédité à Alger en 1990. Il a à son actif aussi de nombreuses émissions radiophoniques en kabyle à la Radio algérienne Chaîne II (tous publics). Aujourd'hui ses ouvrages sont un précieux support pédagogiques dont se servent les enseignants de tamazight et autres chercheurs. Quant au second (Amar Ou Saïd Boulifa), il naquit en 1865 à Irdjen (Larbâ Nath Irathen). Après avoir suivi un stage à l'Ecole normale d'Alger, il devint instituteur adjoint. En 1890 il fut nommé enseignant de berbère à l'université d'Alger, poste qu'il a occupé pendant trente ans. Auteur prolifique, il a écrit de nombreux ouvrages et articles sur la langue et la culture berbères dont Une première année de langue kabyle paru en 1897, Une méthode de langue kabyle (cours de deuxième année) paru en 1913, Recueil de poésies kabyles (1904), Textes berbères en dialectes de l'Atlas marocain (1908). Le kanoun de la zaouia de Sidi Mansour des Ait Djennad (1923). Il mourut le 8 juin 1931 à Alger. Le troisième, Tahar Djaout en l'occurrence est écrivain et journaliste. Il naquit en 1954 a Oulkhou près d'Azeffoun où il a a passé sa prime enfance. Sa famille s'installe en 1964 à Alger où il poursuivra ses études primaires et secondaires. Après le baccalauréat et une licence en mathématiques, il s'inscrit pour préparer un diplôme en sciences de l'information et de la communication. De retour à Alger, il fit ses première armes successivement dans deux journaux à savoir El Moudjahid et Algérie Actualité. Poète-romancier, il publie dès 1975 un recueil de poésie sous le titre Solstice brisé, et en 1978, à compte d'auteur L'arche à vau l'eau. Son premier roman L'Exproprié paru à Alger en 1981 sera suivit par Les Rets de l'oiseleur en 1983, Les Chercheurs d'os en 1984; L'Invention du désert 1987 et Les Vigiles en 1991. Le 25 mai 1993 Tahar Djaout a été assassiné par des terroristes près de son domicile à Baïnem à Alger. Il sera enterré dans son village natal Oulkhu à Azeffoun. Au menu des activités, qu'abrite la maison de la culture Mouloud-Mammeri, un hommage et des témoignages sur l'œuvre et le parcours de feus Rachid Alliche, Si Amar Boulifa et Tahar Djaout. Le premier est né en 1953 à Taguement Azzouz, aux Aït Mahmoud (Beni Douala), il était titulaire d'un DES en physique décroché à l'université d'Alger ainsi que d'un DEUG en lettres de l'université de Lyon au sein de laquelle il avait exercé en tant qu'enseignant de littérature africaine. Rachid Alliche est considéré comme le premier romancier d'expression kabyle. Il a jeté les jalons de la nouvelle littérature amazighe. Son écriture riche en métaphores est de nature à féconder une littéraire amazighe encore balbutiante. On citera parmi ses œuvres Asfel et Mussidan parus aux éditions Fédérop, à Paris en 1981. Faffa (Fédérop, 1986), Mussidan 1986 réédité à Alger en 1990. Il a à son actif aussi de nombreuses émissions radiophoniques en kabyle à la Radio algérienne Chaîne II (tous publics). Aujourd'hui ses ouvrages sont un précieux support pédagogiques dont se servent les enseignants de tamazight et autres chercheurs. Quant au second (Amar Ou Saïd Boulifa), il naquit en 1865 à Irdjen (Larbâ Nath Irathen). Après avoir suivi un stage à l'Ecole normale d'Alger, il devint instituteur adjoint. En 1890 il fut nommé enseignant de berbère à l'université d'Alger, poste qu'il a occupé pendant trente ans. Auteur prolifique, il a écrit de nombreux ouvrages et articles sur la langue et la culture berbères dont Une première année de langue kabyle paru en 1897, Une méthode de langue kabyle (cours de deuxième année) paru en 1913, Recueil de poésies kabyles (1904), Textes berbères en dialectes de l'Atlas marocain (1908). Le kanoun de la zaouia de Sidi Mansour des Ait Djennad (1923). Il mourut le 8 juin 1931 à Alger. Le troisième, Tahar Djaout en l'occurrence est écrivain et journaliste. Il naquit en 1954 a Oulkhou près d'Azeffoun où il a a passé sa prime enfance. Sa famille s'installe en 1964 à Alger où il poursuivra ses études primaires et secondaires. Après le baccalauréat et une licence en mathématiques, il s'inscrit pour préparer un diplôme en sciences de l'information et de la communication. De retour à Alger, il fit ses première armes successivement dans deux journaux à savoir El Moudjahid et Algérie Actualité. Poète-romancier, il publie dès 1975 un recueil de poésie sous le titre Solstice brisé, et en 1978, à compte d'auteur L'arche à vau l'eau. Son premier roman L'Exproprié paru à Alger en 1981 sera suivit par Les Rets de l'oiseleur en 1983, Les Chercheurs d'os en 1984; L'Invention du désert 1987 et Les Vigiles en 1991. Le 25 mai 1993 Tahar Djaout a été assassiné par des terroristes près de son domicile à Baïnem à Alger. Il sera enterré dans son village natal Oulkhu à Azeffoun.