Le secrétaire général de l'instance exécutive du FLN a clairement indiqué, une fois de plus, que le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, est le président du parti. Le secrétaire général de l'instance exécutive du FLN a clairement indiqué, une fois de plus, que le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, est le président du parti. «En ma qualité de secrétaire général, j'ai adressé tous les documents inhérents aux préparatifs des travaux du 9e congrès à Abdelaziz Boutefika parce qui est le président du parti» a déclaré Abdelaziz Belkhadem, jeudi, lors de la conférence de presse tenue à l'issue des travaux du conseil national du parti. Pour Belkhadem, ceci est amplement justifié «car nous travaillons dans le cadre du respect des statuts du parti qui stipulent que Bouteflika en est le président». En prévision du 9éme congrès, les cadres du FLN, selon les déclarations de Abderrahmane Belayat, vont «reproposer» au président de la République de garder sa fonction de président du parti. Le conférencier n'a, cependant, avancé aucune date quant à la tenue de ce congrès, se limitant à dire qu'il se tiendra au cours du premier trimestre de l'année prochaine en se fixant comme date limite le 31 mars prochain. «Pour être conforme à la légalité, nous devrions le tenir le 1er février 2010 parce que le 8éme congrès s'est achevé au même jour de l‘année 2005 et ce, pour éviter le vide juridique mais nous ne sommes pas encore prêts». Cette session du conseil national, dont les travaux qui se sont déroulés du 21 au 24 février ont permis d'enrichir l'avant-projet des textes qui sera ensuite soumis à la base militante pour débat, «est très importante car elle prépare les assises de ce congrès» dira Belkhadem Ce dernier n'a pas manqué de dresser un bilan positif de son mandat à la tête du parti en soulignat que, si en 2005 «on s'est querellé et fréquenté les tribunaux, aujourd'hui nous sommes unis et le parti, de par sa présence dans les assemblées élues, est la première force politique du pays». Oui à une loi qui incrimine le colonialisme Abdelaziz Belkhadem a par la suite porté quelques griefs à l'endroit de Abderrazak Bouhara qui a, pour rappel, présenté devant le Conseil national, en sa qualité de président d'une sous-commission, un document sur la «référence à la proclamation de novembre» qui n'a pas du tout obtenue l'adhésion des amis du secrétaire général de l'instance exécutive. Faisant allusion à ce rapport, Belkhadem dira, après avoir minimisé le poids de Bouhara dans les instances du parti, que «tout ce qui est jugement de valeurs sera supprimé de tout document et ce, qu'il soit en notre faveur ou contre nous; car ne sera soumis au débat que ce qui est consensuel et ce n'est pas de la censure». Abdelaziz Belkhadem, a de nouveau, critiqué le colonialisme, appelant le parlement algérien à adopter un texte de loi qui incrimine le colonialisme français. D'ores et déjà un projet d'un député du FLN, soutenu par une cinquantaine d'autres, est sur le point d'être déposé sur le bureau du président de l'assemblée, Abdelaziz Ziari. Ce texte constitue une reponse à la fameuse loi française du 23 février 2005 qui glorifie le colonialisme lui trouvant des «aspects positifs». «Le colonialisme est un crime», a-t-il soutenu, appelant la France à présenter ses excuses pour les crimes commis en Algérie depuis 1830 et à indemniser les victimes. Et cette exigence ne «s'inscrit pas dans une logique de vengeance» dira-t-i encore ajoutant «qu'une nation grandit quand elle reconnaît ses crimes». Rappelons que le Conseil national a adopté une motion de politique générale où il est réaffirmé que le FLN ambitionne de «réussir le prochain congrès pour garantir davantage de force au parti ». A propos de la crise avec l'Egypte «C'est eux qui ont commencé» Abdelaziz Belkhadem a indiqué que l'Algérie aurait souhaité que la rencontre de football ayant opposé l'équipe nationale à son homologue égyptienne «reste dans le cadre sportif et ne déborde pas comme ce fut pas le cas hélas». Le secrétaire général de l'instance exécutive du FLN, qui animait jeudi dernier une conférence de presse, a indiqué, en effet, que cette rencontre a pris d'autres dimensions qui touchent à nos chouhada, à nos symboles et à notre histoire». Il parlait de la campagne «haineuse» animée par des médias égyptiens et quelques personnalités de differents horizons indiquant que «ce sont eux qui en portent l'entière responsabilité». Aussi, pour lui,l'Algérie n'oubliera pas ceux qui ont offensé ses symboles. Ce sera alors œil pour œil et dent pour dent». Belkhadem a tourné aussi en dérision les dires des Egyptiens dans lesquels ils se targuent d'avoir été à l'origine de l'instruction des Algériens lorsqu'il a souligné que «personnellement je n'ai jamais étudié en dehors du pays». Il confirme que les rapports entre les deux pays sont au plus mal même s'il a tenu à dire que beaucoup d'Egyptiens n'ont pas adhéré à cette campagne et que «la relation entre les deux pays est forte». Alliance RND-PT, la colére de Belkhadem Le secrétaire général de l'instance exécutive du FLN ne semble pas avoir digéré l'accord passé entre le RND et le PT en vue des élections senatoriales du 29 décembre. Abdelaziz Belkhadem, qui s'exprimait ce jeudi lors d'une conférence de presse à l'issue des travaux de la session ordinaire de son Conseil national, n'a pas manqué, en effet, de lancer des pics à ces deux partis politiques sans pour autant les citer nommément. «Il y a un parti politique qui a vieilli avant d'être debout sur ses pieds et un autre parti politique happé par la vieillesse dès sa naissance» a indiqué Belkhadem. A travers cet accord, pour rappel, le Parti des travailleurs va accorder les voix de ses élus locaux aux candidats du RND lors de cette joute électorale. Mais Belkhadem s'est par la suite ressaisi en soulignant que «les partis politiques sont souverains et libres de conclure des alliances» avant d'ajouter que cela «n'inquiète pas le parti». Nous sommes le premier parti dans le pays car nous sommes majoritaires dans toutes les assemblées élues. Mais ce qui nous fait peur, par contre, ce sont les divisions internes et la dispersion des voix» a-t-il affirmé. A ce titre, il dira que la direction du parti a exclu des militants qui ont enfreint la discipline dans trois Mouhafadhas du pays lorsqu'ils se sont portés candidats aux senatoriales. Faisant allusion au RND, qui est son partenaire au sein de l'Alliance présidentielle, il dira que «les alliances politiques ont des références et nous allons évoquer cette question en temps opportun». Interrogé sur l'absence de candidates du FLN dans ces élections, le conférencier a justifié cela par la présence modeste des élues femmes dans les assemblées en souhaitant une plus large adhésion à l'avenir. Se disant contre la politique des quotas Belkhadem a estimé qu'à la faveur du projet de loi portant sur la participation de la femme, encore en chantier, la gent féminine sera «rehabilitée». A. S «En ma qualité de secrétaire général, j'ai adressé tous les documents inhérents aux préparatifs des travaux du 9e congrès à Abdelaziz Boutefika parce qui est le président du parti» a déclaré Abdelaziz Belkhadem, jeudi, lors de la conférence de presse tenue à l'issue des travaux du conseil national du parti. Pour Belkhadem, ceci est amplement justifié «car nous travaillons dans le cadre du respect des statuts du parti qui stipulent que Bouteflika en est le président». En prévision du 9éme congrès, les cadres du FLN, selon les déclarations de Abderrahmane Belayat, vont «reproposer» au président de la République de garder sa fonction de président du parti. Le conférencier n'a, cependant, avancé aucune date quant à la tenue de ce congrès, se limitant à dire qu'il se tiendra au cours du premier trimestre de l'année prochaine en se fixant comme date limite le 31 mars prochain. «Pour être conforme à la légalité, nous devrions le tenir le 1er février 2010 parce que le 8éme congrès s'est achevé au même jour de l‘année 2005 et ce, pour éviter le vide juridique mais nous ne sommes pas encore prêts». Cette session du conseil national, dont les travaux qui se sont déroulés du 21 au 24 février ont permis d'enrichir l'avant-projet des textes qui sera ensuite soumis à la base militante pour débat, «est très importante car elle prépare les assises de ce congrès» dira Belkhadem Ce dernier n'a pas manqué de dresser un bilan positif de son mandat à la tête du parti en soulignat que, si en 2005 «on s'est querellé et fréquenté les tribunaux, aujourd'hui nous sommes unis et le parti, de par sa présence dans les assemblées élues, est la première force politique du pays». Oui à une loi qui incrimine le colonialisme Abdelaziz Belkhadem a par la suite porté quelques griefs à l'endroit de Abderrazak Bouhara qui a, pour rappel, présenté devant le Conseil national, en sa qualité de président d'une sous-commission, un document sur la «référence à la proclamation de novembre» qui n'a pas du tout obtenue l'adhésion des amis du secrétaire général de l'instance exécutive. Faisant allusion à ce rapport, Belkhadem dira, après avoir minimisé le poids de Bouhara dans les instances du parti, que «tout ce qui est jugement de valeurs sera supprimé de tout document et ce, qu'il soit en notre faveur ou contre nous; car ne sera soumis au débat que ce qui est consensuel et ce n'est pas de la censure». Abdelaziz Belkhadem, a de nouveau, critiqué le colonialisme, appelant le parlement algérien à adopter un texte de loi qui incrimine le colonialisme français. D'ores et déjà un projet d'un député du FLN, soutenu par une cinquantaine d'autres, est sur le point d'être déposé sur le bureau du président de l'assemblée, Abdelaziz Ziari. Ce texte constitue une reponse à la fameuse loi française du 23 février 2005 qui glorifie le colonialisme lui trouvant des «aspects positifs». «Le colonialisme est un crime», a-t-il soutenu, appelant la France à présenter ses excuses pour les crimes commis en Algérie depuis 1830 et à indemniser les victimes. Et cette exigence ne «s'inscrit pas dans une logique de vengeance» dira-t-i encore ajoutant «qu'une nation grandit quand elle reconnaît ses crimes». Rappelons que le Conseil national a adopté une motion de politique générale où il est réaffirmé que le FLN ambitionne de «réussir le prochain congrès pour garantir davantage de force au parti ». A propos de la crise avec l'Egypte «C'est eux qui ont commencé» Abdelaziz Belkhadem a indiqué que l'Algérie aurait souhaité que la rencontre de football ayant opposé l'équipe nationale à son homologue égyptienne «reste dans le cadre sportif et ne déborde pas comme ce fut pas le cas hélas». Le secrétaire général de l'instance exécutive du FLN, qui animait jeudi dernier une conférence de presse, a indiqué, en effet, que cette rencontre a pris d'autres dimensions qui touchent à nos chouhada, à nos symboles et à notre histoire». Il parlait de la campagne «haineuse» animée par des médias égyptiens et quelques personnalités de differents horizons indiquant que «ce sont eux qui en portent l'entière responsabilité». Aussi, pour lui,l'Algérie n'oubliera pas ceux qui ont offensé ses symboles. Ce sera alors œil pour œil et dent pour dent». Belkhadem a tourné aussi en dérision les dires des Egyptiens dans lesquels ils se targuent d'avoir été à l'origine de l'instruction des Algériens lorsqu'il a souligné que «personnellement je n'ai jamais étudié en dehors du pays». Il confirme que les rapports entre les deux pays sont au plus mal même s'il a tenu à dire que beaucoup d'Egyptiens n'ont pas adhéré à cette campagne et que «la relation entre les deux pays est forte». Alliance RND-PT, la colére de Belkhadem Le secrétaire général de l'instance exécutive du FLN ne semble pas avoir digéré l'accord passé entre le RND et le PT en vue des élections senatoriales du 29 décembre. Abdelaziz Belkhadem, qui s'exprimait ce jeudi lors d'une conférence de presse à l'issue des travaux de la session ordinaire de son Conseil national, n'a pas manqué, en effet, de lancer des pics à ces deux partis politiques sans pour autant les citer nommément. «Il y a un parti politique qui a vieilli avant d'être debout sur ses pieds et un autre parti politique happé par la vieillesse dès sa naissance» a indiqué Belkhadem. A travers cet accord, pour rappel, le Parti des travailleurs va accorder les voix de ses élus locaux aux candidats du RND lors de cette joute électorale. Mais Belkhadem s'est par la suite ressaisi en soulignant que «les partis politiques sont souverains et libres de conclure des alliances» avant d'ajouter que cela «n'inquiète pas le parti». Nous sommes le premier parti dans le pays car nous sommes majoritaires dans toutes les assemblées élues. Mais ce qui nous fait peur, par contre, ce sont les divisions internes et la dispersion des voix» a-t-il affirmé. A ce titre, il dira que la direction du parti a exclu des militants qui ont enfreint la discipline dans trois Mouhafadhas du pays lorsqu'ils se sont portés candidats aux senatoriales. Faisant allusion au RND, qui est son partenaire au sein de l'Alliance présidentielle, il dira que «les alliances politiques ont des références et nous allons évoquer cette question en temps opportun». Interrogé sur l'absence de candidates du FLN dans ces élections, le conférencier a justifié cela par la présence modeste des élues femmes dans les assemblées en souhaitant une plus large adhésion à l'avenir. Se disant contre la politique des quotas Belkhadem a estimé qu'à la faveur du projet de loi portant sur la participation de la femme, encore en chantier, la gent féminine sera «rehabilitée». A. S