De nouvelles molécules testées sur des souris apparaissent prometteuses pour combattre le cancer du poumon et, notamment, les formes qui deviennent résistantes aux traitements actuels, selon une étude américaine. Ces travaux de l'équipe de Pasi Janne (Dana Farber Cancer Institute, Boston, nord-est des Etats-Unis) sont publiés dans l'édition datée du 24-31 décembre de la revue scientifique britannique Nature. Les nouvelles molécules, des inhibiteurs d'enzymes intracellulaires impliquées dans la prolifération des cellules ont permis de réduire la croissance des tumeurs broncho-pulmonaires chez des souris, selon les auteurs. Les chercheurs ont réalisé leurs tests sur des tumeurs désignées sous le terme de cancers "non à petites cellules" (carcinomes à grandes cellules, adénocarcinomes et carcinomes épidermoïdes) qui représentent 70 à 80% de l'ensemble des cancers bronchiques. Par opposition, la forme moins fréquente (20 à 25% des cas) des cancers bronchiques est dite "à petites cellules". Parmi les cancers du poumon les plus fréquents, certains sont porteurs de mutations qui entraînent l'activation permanente d'une protéine particulière, le facteur de croissance épidermique (en anglais : epidermal growth factor receptor ou EGFR). Les médicaments qui bloquent le récepteur de l'EGFR sont utiles, mais des mutations génétiques peuvent apparaître dans la tumeur et une résistance au traitement se développer. Le nouveau type d'inhibiteurs du facteur de croissance EGFR identifié par Pasi Janne et ses collègues s'attaque à de telles mutations. Ces molécules, qui semblent prometteuses, bloquent sélectivement le récepteur, que la mutation soit d'emblée présente ou qu'elle apparaisse secondairement. Les chercheurs espèrent que ces molécules seront cliniquement plus efficaces et mieux tolérées que les inhibiteurs actuels, comme l'Iressa et le Tarceva. L'Iressa (nom du principe actif : géfitinib) d'AstraZeneca et le Tarceva (erlotinib) de Roche sont des inhibiteurs d'enzymes du récepteur du facteur de croissance EGFR. De nouvelles molécules testées sur des souris apparaissent prometteuses pour combattre le cancer du poumon et, notamment, les formes qui deviennent résistantes aux traitements actuels, selon une étude américaine. Ces travaux de l'équipe de Pasi Janne (Dana Farber Cancer Institute, Boston, nord-est des Etats-Unis) sont publiés dans l'édition datée du 24-31 décembre de la revue scientifique britannique Nature. Les nouvelles molécules, des inhibiteurs d'enzymes intracellulaires impliquées dans la prolifération des cellules ont permis de réduire la croissance des tumeurs broncho-pulmonaires chez des souris, selon les auteurs. Les chercheurs ont réalisé leurs tests sur des tumeurs désignées sous le terme de cancers "non à petites cellules" (carcinomes à grandes cellules, adénocarcinomes et carcinomes épidermoïdes) qui représentent 70 à 80% de l'ensemble des cancers bronchiques. Par opposition, la forme moins fréquente (20 à 25% des cas) des cancers bronchiques est dite "à petites cellules". Parmi les cancers du poumon les plus fréquents, certains sont porteurs de mutations qui entraînent l'activation permanente d'une protéine particulière, le facteur de croissance épidermique (en anglais : epidermal growth factor receptor ou EGFR). Les médicaments qui bloquent le récepteur de l'EGFR sont utiles, mais des mutations génétiques peuvent apparaître dans la tumeur et une résistance au traitement se développer. Le nouveau type d'inhibiteurs du facteur de croissance EGFR identifié par Pasi Janne et ses collègues s'attaque à de telles mutations. Ces molécules, qui semblent prometteuses, bloquent sélectivement le récepteur, que la mutation soit d'emblée présente ou qu'elle apparaisse secondairement. Les chercheurs espèrent que ces molécules seront cliniquement plus efficaces et mieux tolérées que les inhibiteurs actuels, comme l'Iressa et le Tarceva. L'Iressa (nom du principe actif : géfitinib) d'AstraZeneca et le Tarceva (erlotinib) de Roche sont des inhibiteurs d'enzymes du récepteur du facteur de croissance EGFR.