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1962-2010 ou le printemps de l'inévitable transition.
Publié dans Le Quotidien d'Algérie le 22 - 02 - 2010

Le silence est d'or, la parole d'argent disent les sages. Chaque fois que l'on rompt le mutisme on perd son pesant pour moins précieux. J'en suis convaincu.
Cela est encore plus vrai en cette circonstance mais cela ne me dissuade pas pour autant, d'y aller humblement, ici et maintenant, plus par civisme et par respect à tout ce que compte de justes notre valeureux peuple dont on est tous ici, fièrement issu, que par vaillance doublée d'inconscience.
Face aux rafales de vent et à la déferlante des vagues, il est autrement plus facile de se coucher, que de se tenir plus ou moins debout, de garder le cap et de continuer à aller de l'avant. Celles et ceux qui ont, à un quelconque moment de leur vie, fait de la résistance le savent. Honneur à elles et à eux.
Le clou comme arme de la critique
Certains espaces de débats, dans ce louable site de liberté d'expression se sont transformés, depuis quelques jours en un drôle de dazibao-défouloir où les plus rudimentaires attributs de la correction, du civisme, de la pudeur (parfois) et du simple bon sens sont durement mis à mal sinon totalitairement éliminés.
La critique est nécessaire. Elle peut être constructive si elle est fondée. Sinon, pour peu qu'elle s'en tienne à l'objet, sans dérive et sans excès, elle peut quand-même se targuer d'avoir honorablement, si sainement, essayé. Par contre, le dénigrement et le langage outrancier en guise de et pour toute expression opposables à une quelconque contribution à un débat, ne peuvent avoir, en tant que lapsus plus ou moins conscients, aucun mérite ni autre utilité que celle de révéler la profondeur des dérèglements psychiques et des refoulements de leurs auteurs. C'est la catharsis.
L'interview qu' a accordée M-C. M. à El watan a donné l'occasion sur cet espace à plusieurs personnes de s'exprimer. A priori, c'est merveilleux. Mais dans la quasi-totalité des cas, qu'a-t-on pu sérieusement y lire?
* On lui reproche d'être « gros, gras et/ou bien nourri ». Eh oui? S'il était maigre ou mince, LUI, car à aucun moment il ne s'agit de ses propos et de son analyse, aurait-il pu passer? Un clou, oui ça aurait pu…
* On l'accuse d' « avoir acheté ses diplômes ». On descend même tous les diplômes de quelque université qu'ils puissent être délivrés. Les impétrants d' « Alger ne voient pas plus loin que le port » (dixit). Oxford university ne vaudrait pas un seul penny. Quelqu'un s'est même enorgueilli de n'avoir été à l'école que pendant 5 ans. Si M-C. M. était illettré? Un clou analphabète, un clou sans « tête », ah ça, rien ne l'arrête.
* On AFFIRME qu'il possède ici en Algérie, des terres, un institut de sondage, des entreprises de ceci et/ou d'encore ceci doublé de cela. Ici l'arbre de choix se divise et divise: s'il était pauvre, sans un sou ou s'il avait investi ou placé ses avoirs (que rien ne nous permet de penser qu'ils sont mal acquis) à l'étranger. Dans la première figure, un clou sans « tête » rouillé, tous comptes faits: no problem. Dans l'autre, mesmar bla « ras » machi qari en plus mxebi wela me7djub , bla smir: comme le clou des ébénistes.
* On ne lui pardonne pas d'être officier supérieur (certains intervenants lui octroyent le grade de lieutenant-colonel, d'autres celui de colonel) du D. R. S. Ici aussi c'est la fourche pas pour M-C. M., cette fois, c'est pour son institution: soit il n'y a pas d'officier et là l'Algérie serait le seul pays au monde où les services de renseignement fonctionneraient sans hiérarchie organique soit comme c'est tristement le cas dans beaucoup de domaines, on aurait importé tout l'état-major.Dans un cas comme dans l'autre, il est où le clou? Ba7.
* On cloue au pilori El watan pour un motif et son contraire: pour faire le jeu d'un clan dont il serait le porte-parole puis pour avoir publié une interview « commandé » qui nie l'existence de clans. El watan, au clou!
* On essaie d'opposer une critique positive de l'un de nos plus populaires et courageux sociologues l'honorable L. A. (ouf, ils ont oublié qu'il détenait des diplômes) qui a décortiqué et livré une analyse académique, sans aucune pointe subjective désobligeante, comme il se doit, de l'ouvrage de M-C. M. pour dénier tout droit à ce dernier de ne plus « se l'ouvrir à jamais ». Cloué le bec du non-clou.
Il vaut mieux arrêter, là, cette litanie clownesque.
Erbi3 bahi lewsaf fi Djnan Zin
L'interview de M-C. M. est remarquable. Dans le langage qui est le sien, et dans les limites (organiques?) qui sont les siennes (que beaucoup soulignent paradoxalement pour le lui reprocher juste après), beaucoup de choses y sont dites. Qu'il ait répondu à une interview, même si elle a été commandée comme certains « toujours bien informés de sources qui le sont généralement autant et de la même façon » à El watan et il faut le souligner REPRISE in extenso par LQA est déjà signe de frémissement. Quelque chose est en train de se passer.
La transition démocratique (?) espérée n'est peut-être plus aussi loin.
Ce n'est guère aux salons et autres cénacles de bien-pensants que l'on peut devoir ces lueurs.
Et ce n'est assurément pas grâce et en réponse à de pitoyables lettres-suppliques adressées à un président que personne ne reconnaît avoir élu mais auquel on demande avec baise-main, de lever l'état d'urgence pour le remplacer en définitive, par… excusez du peu: l'état d'exception. Être le seul maître à bord, plus de « parlement(s) », plus d'institutions, plus de contrepoids, et légiférer par oukase w bel 3ukaz, ou par dahir kima yedher lu.
Edxul ya Mbarek be7marek. Hay lik lfila ya lfil we 3mal djmi3 matrid. C'est éléphantesquement génial: l'ex-futur fondateur de la dynastie ne rêvait que de « ça » depuis 1999. En 2010, ONZE ANS après, avec à son passif, le plus déplorable bilan qui soit ET AU MOMENT MÊME où TOUT le monde lui montre zkimitively la porte, on se met à genoux pour l'implorer de devenir l'absolu César. Lik we7dek leqsar ya lmutlaq mulay Qeyser. L'appel du 19 mars, qui est plus d'actualité que jamais, ne semble pourtant aucunement indiquer une démarche de ce genre, non?
Tout n'est pas pourri dans la république de D.Z.
Il y a un peuple, il y a une société: il y a des femmes et des hommes avec ou sans affiliation partisane, il y a des fonctionnaires civils et militaires intègres et compétents, il y a déjà des élus bien élus, il y a des partis démocratiques représentatifs, il y a des organisations civiles et des droits de l'Homme légitimes, dans cette république. Celles et ceux qui l'aiment, qui ont résisté, ici ou en exil, et sauvé l'Algérie sauront réussir sa transition démocratique et sa stabilisation.
Dzayer machi telt lxali u matwelich e Somali. Qu'à Dieu ne plaise.
Mazalna 7iyine we ntuma qultu matu
C'est l'infatigable combat que n'ont jamais cessé de mener À LEUR MANIÈRE, les irremplaçables « petites gens » du peuple, en Algérie et en exil, jeunes et moins jeunes, avec à leurs côtés les vrai(e)s et seul(e)s militant(e)s intellectuel(le)s ou non, civils et militaires (clandestinement ou non), qui comptent, ceux du TERRAIN qui commence à donner ses premiers bourgeons.
Pas assez et/ou encore pas tout à fait des fruits. En outre, ceux-là mettront du temps à mûrir. On le concède volontiers. Mais le printemps algérien point. Dot.
Dans un Etat de droit, les citoyennes et citoyens ont le droit d'être informés tout aussi bien que de celui d' « informer ». M-C. M. a dit ce qu'il a voulu dire. On n'a pas à le « lyncher » pour l'avoir fait. Il y a de cela quelques jours, S-E. S., ce brave et respectable militant du terrain, de la dignité et des droits humains sans exclusive, qui a souffert corps et âme des sévices de la police politique, écrivait, ici même sur ce site, à juste titre que tous les Algériens peuvent écrire et intervenir y compris « ceux » des « services ».
La démocratie réelle ce n'est pas, laisser occuper le champ uniquement par ceux qui sont plus ou moins du même bord. On ne peut juger un Algérien pour travailler ou pour avoir « servi » dans une institution républicaine (même si elle est controversée et inévitablement différente des autres de par sa nature). On accuse quelqu'un de crimes, de délits, de forfaits et de méfaits avérés commis. Sinon c'est simplement de la diffamation ou au mieux du donquichottisme tragi-comique.
Un Etat de droit, de rien que de droit et que de tout le droit.
Le sectarisme, la conviction infuse que son idéologie religieuse, politique et/ou culturelle est indiscutablement la meilleure, le nombrilisme, le culte d'une seule vérité détenue par un seul être, un seul groupe, un seul parti, un seul peuple, une seule race ou une seule religion ne mènent qu'au mépris de ce qui est différent et au totalitarisme. Que de peuples, à l'instar du nôtre, en souffrent encore. Il est moralement, doublement inacceptable de s'adonner aux mêmes forfaitures que ceux que l'on combat et d'en tirer fierté, de surcroit. L'Algérie que nous voulons laisser à nos enfants, ne sera plus fondée sur ces valeurs. On en connait les malheurs et les sinistres.
Des rago(û)ts sauce-dersa be drs: yadjuz wela lala?
L'amalgame nihiliste, manichéen et forcément réducteur, avoué ou non auxquels semblent appeler d'aucuns sur ce site, consciemment ou non (comment le savoir?) est un autre travers tout aussi périlleux , illégitime et injuste.
S'attaquer à un régime ne peut absolument se concevoir comme étant démolir et désarticuler toutes les institutions existantes.
On ne veut plus d'un président. Bien. Mais la république reste. La présidence de la république tout aussi bien. On peut mettre fin aux fonctions d'un ministre, d'un ambassadeur ou d'un maire mais rarement à celles d'un ministère, d'une mission diplomatique ou d'une municipalité. Il peut y avoir certes des restructurations, des réaménagements et réarticulations mais l'organe survivra et demeurera tant que dureront ses fonctions. Il en va de même pour les services de renseignement. Ils sont une institution de la république. Tous les pays démocratiques ou non, en ont et dans la configuration actuelle du monde, leur rôle est d'une importance capitale et décisive. Bien évidemment, dans le cas algérien, il faut absolument les expurger, sans l'attribuer à aucun autre organe civil ou militaire, de leur rôle indu et barbare de police politique. De plus, il faut lutter contre cette idée que tout le personnel de l'armée et des services de renseignement est ipso facto à ranger dans la moins enviable et indigne catégorie des sans honneur, corrompus, tortionnaires, assoiffés de pouvoir et de sang. Plusieurs sont morts en service commandé, comme dernièrement en petite Kabylie, pour lutter contre qui ? Pourquoi? Les accabler, leur mettre tout sur leur dos, aujourd'hui que l'on peut plus ou moins respirer, pendant que l'on veut bien absoudre tous les crimes des prétendues victimes extrémistes est chose trop facile frisant l'insolente irresponsabilité. Sans leur sacrifice, au mieux cela aurait été la guerre civile et au pire, on serait retourné, très très vite sans aucun doute, au moyen-âge si ce n'est à l'âge de pierre du taymum. Et, on n'aurait jamais eu cette occasion de pouvoir débattre en ce moment, franchement, sur cet espace génial qu'est la toile: la yadjuz écrit au laser sur toute l'étendue du ciel de l'émirat de la chamal Ifriqya. Il y a des choses dont on ne parle pas. La ya axi: tfelsif duah esif.
On passerait notre temps, à compter les poils des barbichettes du bétail qu'on serait devenu. Hada la yunsa. 7adar.
« Si les … n'étaient pas là… »
M.S., un chanteur français se réclamant de la droite politique de son pays, avait eu le beau rôle, quand il avait sorti dans les années 70, un tube « Si les Ricains n'étaient pas là » pour rappeler à ceux (principalement d'extrême gauche) qui faisaient dans l'anti-américanisme primaire et qui réduisaient idéologiquement les E.U.A. en tout et pour tout, à l'impérialisme U.S.: que si des Américains n'avaient pas donné leur vie pour libérer l'Europe et en l'occurrence la France, ils seraient tous en train de parler allemand et de marcher au pas de l'oie dans une Frankreich provincialisée sous la botte nazie. Vergessen Sie nicht. Nicht richtig.
Être contre les actions impérialistes et néocolonialistes est légitime mais rejeter tout ce qui est directement ou indirectement américain est un tout autre business. On n'angélise ni ne diabolise sur des bases idéologiques. Des faits, rien que des faits avérés, documentés et bien instruits. Pas de manipulation. Pas d'extrémisme. La transposition au débat de l'heure, sur l'A.N.P. et ses organes, est aisée.
Une ardoise comporte deux faces.
Les bilans et les balances de la justice comme de la comptabilité présentent deux plateaux. Lemlaykate, kif kif. Tout comme la mémoire collective n'effacera, d'aucune manière, le moindre méfait commis, injustement et inutilement, par « ceux qui sont censés » NOUS DEFENDRE CONTRE TOUT ET CONTRE TOUS, EN TANT QUE PEUPLE LIBRE ET NON NOUS DEFENDRE D'ÊTRE UN PEUPLE LIBRE. Il n'est pas et ne sera jamais trop tard.
Il y a eu des crimes, des trahisons, des coups d'Etat, des forfaitures contre ce peuple, avant 1962 et après. Depuis cette date, les états-majors de l'armée et des services de renseignement qui se sont succédés ne se sont pas toujours mis chevaleresquement du bon côté. C'est indéniable. Mais, beaucoup d'entre leurs personnels (tous grades compris) sont absolument au-dessus de tout soupçon. Ceux qui ont fait leur service national peuvent témoigner. Il est irrecevable qu'on puisse penser qu'ils soient tous impliqués dans tout ce que l'on peut objectivement mettre au passif de l'institution pour laquelle ils travaillent. Dans les « services » comme son nom peut l'évoquer, il n'y a a pas qu'un seul service, celui de police politique tortionnaire. Par ailleurs, la majorité d'entre eux, ne vivent que de leurs appointements et beaucoup, c'est difficile à croire pour les officiers, vivent les mêmes problèmes que n'importe quel autre citoyen. Selon les lois de l'échantillonnage statistique : il n'y aucune raison de penser a priori qu'il y a, de façon significative, plus de corruption et d'antipatriotisme dans l'armée et les services de renseignement que dans les autres institutions, assemblées bien ou mal élues et les autres entreprises publiques et/ou privées. Affirmer le contraire, n'est une accusation recevable que si elle est dûment étayée de preuves irréfutables.
La généralisation, le jeu de mots est permis, qui est une tendance démagogique indémodable est abusive.
Un proverbe allemand ne dit rien d'autre que tout cela: le diable niche dans les détails.
C'est toujours quand on regarde de très près, que les généralités comme unique outil ne sont plus fonctionnelles et opératoires.
Le T.P.I.: Tribunal Prétexte à l'ingérence
Le débat sur l'armée, les services de renseignement, la police ainsi que toutes les autres institutions républicaines, peut (?) aller dans toutes les directions mais il faut se garder de jeter le bébé avec l'eau du bain.
Pour ce qui est des « services », le D.R.S. n'est pas que la police politique. Le D.R.S., rebaptisé ou non, ni aucun autre service civil ou militaire, ne doit plus être investi des prérogatives de police politique. C'est une condition indispensable.
Le T.P.I. que certains aiment à évoquer et aimeraient invoquer (?), n'est pas du tout Zorro, ce jeune premier, charmant et noble justicier, défenseur désintéressé des opprimés et des victimes de l'injustice où qu'elle se commette. Les Palestiniens en savent un bout. Cet organisme est essentiellement plus un outil sélectif et politiquement orienté qu'un redresseur de torts universel. Il est sans pareil pour entrer par effraction et faire voler insidieusement en éclats la souveraineté des pays affaiblis auquel il impose son diktat. Le bilan de ses jugements n'est aucunement flatteur. Il ne défend pas la justice mais une « justice » à sens unidirectionnel qui ne profite qu'à ceux qui le contrôlent.
L'Afrique du Sud, que l'inusable et inégalable Da H. A-A cite souvent en exemple, et dont le problème était autrement plus complexe que le nôtre, a su, malgré tout, se frayer une transition appropriée, sans cirque ni gesticulations démagogiques. Exit, la guerre et la boîte de Pandore avec. Le devoir de vérité, qui s'est imposé patriotiquement, non pas pour régler des comptes mais pour que la tragédie ne puisse jamais resurgir, a été essentiellement accompli par des commissions nationales publiques avec des jurys citoyens, sans tutelle ni parrainage extérieurs. La transition suit toujours son cours. Aujourd'hui: ça se développe dans le pluralisme racial, religieux et politique; ça progresse plutôt bien; ça organise non seulement régulièrement des élections démocratiques sans triche mais même la première coupe du monde de football en terre africaine. Merci les jeunes du onze national d'y aller Nchalah, d'ici là, et d'y représenter fièrement une Algérie enfin libre et démocratique et de leur transmettre nos salutations de peuple libre à peuple libre. Nchalah.
Une transition à la nord-africaine
Ni guerre civile, ni règlements de comptes, ni instrumentalisation politicienne de boucs émissaires-alibis. Une transition sans haine, ni dérapages vindicatifs. Dans la stabilité. Sans immixtion: ni de pays- « frères », ni de pays « amis », ni de pays ennemis, ni d'un quelconque autre organisme international, ni O.N.U., ni T.P.I., ni O.N.G., ni U.A, ni U.E., ni O.C.I., ni Ligue arabe. On est majeurs et émancipés. On a payé toutes les factures avec surfacturation et usure en sus depuis des siècles. L'ingérence étrangère désintéressée n'existe nulle part. Son coût est la perte de souveraineté, la vassalisation.
Pour tous les actes imprescriptibles dont tout un chacun pourrait être justiciable, l'indépendance qu'acquerra la justice algérienne garantira une sereine application de la loi. Sans fanfares, ni trompettes. Bla d7is wela 3yat.
1962-2010
Le peuple algérien n'a nul besoin de big brother, ni de tuteur, ni de zaïm, ni d'ayatollah, ni de mourchid politique, intellectuel ou religieux.
Il a besoin d'institutions républicaines légitimes, responsables, transparentes et démocratiques pour fonder, exercer et protéger sa véritable et entière souveraineté, en élisant librement ses représentants. Le peuple est prêt depuis toujours. L'Histoire avec un grand H commencera là. 1962-2010. 3afa 3enma slafa. On veut regarder beaucoup plus devant que derrière. C'est cela le combat patriotique sans esprit de vindicte. Il continue et continuera.
Il y a un pays à construire, il y a des défis autrement plus intéressants à relever. L'hiver est fini, plus de carnaval. Plus de gaspillages, plus de temps à perdre. Bou3lam zid l qudam.
Des pommes comme uniques cailloux
Diffamer, se moquer et jeter le discrédit fût-ce à l'endroit d'un « honorable correspondant » (dixit) dont le seul tort est d'avoir « répondu » à une entrevue n'est pas moins déshonorant.
Critiquer les idées est une chose, insulter leur(s) auteur(s), en est une autre.
Les invectives et les propos injurieux ne dévalorisent que ceux qui les profèrent et rarement ceux auxquels ils sont destinés.
Un proverbe que l'on retrouve chez nous et un peu partout ailleurs, énonce très clairement ce truisme: ma tetnerma l7edjra ghir lesedjra tamra.
Transformer les pierres de la lapidation en pommes à offrir est le miracle d'une transition sage, généreuse, noble et citoyenne. À souhait. Amin.
Dziri normal


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