L'article du 17 mai que les sites du quotidien d'Algérie et hoggar.org m'ont fait honneur de publier avec les titres respectivement « on ne refait pas l'histoire, on tire les leçons de l'histoire… » et « un autre chemin aurait il été possible ? » Suscite d'autres lignes sur la fatalité des coups d'états et de dictatures dans les pays du tiers-monde. En lisant et relisant mon court écrit, mes pensées n'ont pas cessé d'aller vers ce pays, l'IRAN, que ne cessent pas de cuisiner les puissances occidentales jalouses de sa future indépendance quand bien même le rejet de certains de l'islam politique. Nous n'allons pas rabâcher sous la mise sous tutelle du monde arabe et des pays du tiers monde même si l'on est bien loin des temps féroces de l'esclavage et des colonisations et que le monde d'aujourd'hui multipolaire offre bien des manœuvres suscitant des espoirs avec la montée en puissance de la Chine et de l'INDE. Relater l'expérience, il y a plus d'un demi siècle, de l'admiré ami des peuples l'iranien Mohamed Hedayat dit MOSSADEGH (« le Valeureux » (1882-1967) est fort instructive étant donné que le projet de ce dernier restait l'instauration de la démocratie pluraliste. Juriste formé en suisse MOSSADEGH aimait son peuple et son pays. A la tête du front populaire et malgré l'opposition du Chah et avec le soutien public de l'ayatollah El Kachani, le « Valeureux » devint premier ministre le 13 mars 1951. La compagnie pétrolière anglo-iranienne ne payant à l'état iranien que des sommes infimes, MOSSADEGH aussitôt élu réclamait pour son pays la moitié des recettes. Lorsqu'il se heurta à une fin de non recevoir il fit voter par le parlement la nationalisation de la compagnie. Le 10 juin 1951, le drapeau iranien flotte sur le siège de l'anglo-iranien à Khoramshaht.Une victoire du peuple, elles sont rares. L'Ambassadeur US, Harriman ayant soutenu ouvertement les britanniques, sa voiture est arrêtée à Téhéran par les manifestants. Les compromissions du Chah avec les Anglo-Saxons, son hostilité à Mossadegh sont particulièrement mal perçues par la population. Mossadegh est réélu en 1952. Le 26 février 1953 apparemment vaincu, le Chah se résout à l'exil, en cachette direction Rome dans un petit avion privé. Son escale tragi-comique sur l'aéroport de Bagdad donnera à Soraya l'occasion de faire étalage de son inconscience et de sa légèreté : elle ne s'intéresse qu'à ses valises et à ses bijoux La riposte britannique fut redoutablement efficace. On imposa un embargo mondial sur le pétrole iranien que plus personne n'osa acheter ; en très peu de temps, le pays fut privé de toute ressource et son économie s'en trouva asphyxiée. On assista à la mise à genoux du malheureux Mossadegh qui finira par tomber en août 1953. La CIA sauva le Chah et le remit sur le trône pour 25 années de règne… La suite on la connaît. Au courant de l'année 2009- 2010 Le président américain a reconnu « la faute » des USA dans le renversement du VALEUREUX Mossadegh mais l'administration étasunienne vient de soutenir le coup d'état militaire en Colombie. Il est à se demander dons si les puissants en ce monde souhaitent les régimes démocratiques dans les pays du SUD et surtout dans les pays riches en ressources pétrolières.