On nous a tant prôné la suavité du parfum et l'éclat merveilleux des nobles vertus, j'ai désiré caresser de si beaux pétales, enrichir mon âme, et respirer de captivants effluves, mais réveillé brusquement de ce qui ne fut qu'un songe, je me suis rendu compte, qu'a la place des pétales, ils s'y trouvaient des aiguilles : Des déserteurs de l'armée française, en guerre permanente contre l'Algérie et son peuple On a tant dit, tant écrit sur l'Algérie, qu'il parait difficile d'ajouter à tant d' « éloquence », tant de littérature, néanmoins ce qui est certain, c'est que l'important n'a toujours pas encore été dit. L'important reste à dire et à écrire. Ne nous attend pas tant gargarisé, enivré, à force de nous chanter les vertus du patriotisme en claironnant celles du nationalisme. Combien sont ils à nous rappeler à chaque fois que l'occasion s'y prête, en se bousculant les uns les autres, chacun se louant, laissant entendre qu'ils furent des héros, et que sans leurs héroïsme et leur bravoure conjugués, nous n'aurions jamais eut l'occasion et l'honneur de célébrer le cinquantenaire du 05 Juillet, « Aid El Istiqlal » qu'ils nous chantent à nous génération martyre de leur supposé Istiqlal. Mais ce qu'ils ne nous disent pas, ce qu'il nous dissimulent, c'est que le 05 Juillet symbolise la date d'effet de la colonisation, il symbolise aussi le procès parisien de Nezzar contre Monsieur Habib SOUAIDIA, le 05 juillet rappelle surtout que la France coloniale à continué à coloniser le Sahara algérien, par l'effet d'une clause secrète contenue dans les accords dits « d'Evian », ou le « libérateur » de la Patrie Réda Malek, se trouve être le dernier survivant des signataires ayant compatis à l'irradiation de In Ekker et Oued Namous, après celle de Reggane, avec les fâcheux et inhumains résultats à moyen et long terme que nul ne peut ignorer ou occulter, les Internés des Camps de la Honte, sont là pour le rappeler. Quant à l'indépendance –ou presque- dés lors que nous ne sommes pas totalement libres par la faute de la mafia politico-criminelle qui pollue notre existence, et dont les membres laissent entendre qu'ils ont libéré le pays, alors que nul n'ignore qui est qui, et qui fut quoi- Cette indépendance n'est-elle pas présumée officiellement le 03 Juillet 1962 ? Cette souveraineté pour laquelle se sont sacrifiés les meilleurs fils et filles de l'Algérie qui aujourd'hui, en plus de l'oublie sont à titre posthume une seconde fois victimes, et nous avec, cette fois victime de la haute trahison des subversifs démolisseurs d'espoir, les DAF félons, qui impudemment et méchamment ont imposé le définitif inconnu, grâce à des allées et venues très onéreuses et inutiles de représentants zélés, fourbes et menteurs, de commissionnaires à la commission et de missionnaires sans missions, soutenus par d'infâmes états majors des bas fonds algérois et parisiens, ou grouillent courtisanes et courtisans, sorte de bachagas et de caïdat recyclés, organisés en groupes de « chocs », qui de par leur aveugle allégeance -grassement rétribuée bien entendu-,constituent la logistique qui permet à la nomenklatura d'empêcher, de limiter, de briser l'avenir et les chances d'une nation au passé héroïque. En attendant, à titre de Porte parole du Comité de Défense des Internés des Camps du Sud, je dis bonne fête, aux fêtards de tous bords qui ont le cœur à la fête. Et une panse à la place d'une tête. Alger le 05 Juillet 2011. Lectures: