La LADDH demande l'identification des auteurs du «crime» Kidnappé dimanche dernier, Noureddine Belmouhoub reste introuvable El Watan le 25.10.11 Noureddine Belmouhoub, 64 ans, porte-parole du Comité de défense des ex-internés des camps de sûreté (CDICS), a été kidnappé, dimanche dernier à Alger, rue Hassiba Ben Bouali. 24 heures après cet enlèvement, pas de nouvelle de la victime. «Nous essayons de localiser M. Belmouhoub, mais sans succès», nous a affirmé, hier, le militant des droits de l'homme Salah Eddine Sidhoum. Que ce soit au niveau de la Sûreté nationale, de la Gendarmerie nationale ou du Département du renseignement et de la sécurité (DRS), notre interlocuteur indique qu'il n'y a «nulle trace de Belmouhoub». Cette disparition a fait réagir la Ligue algérienne de défense des droits de l'homme (Laddh). Dans un communiqué rendu public, hier, la Ligue «demande, aux autorités, l'ouverture immédiate d'une enquête pour localiser la victime et identifier les auteurs de ce crime». L'instance «s'interroge sur les motivations de cet acte condamnable et suit de près l'affaire». Par ailleurs, un collectif d'avocats est en cours de constitution. «Nous regroupons des hommes de loi afin de déposer plainte pour kidnapping au niveau du tribunal d'Alger», affirme M. Sidhoum. Par la suite, ajoute-t-il, «nous prendrons attache avec des ONG internationales. L'une d'entre elles, Al Karama, saisira le rapporteur des droits de l'homme de l'ONU siégeant à Genève (Suisse)». Dans le même sillage, l'association de protection des défenseurs des droits de l'homme, Frontline, a également été approchée. Parallèlement, une pétition circule sur le web et sur le réseau social facebook, exigeant la libération immédiate de Noureddine Belmouhoub. A rappeler que Noureddine Belmouhoub avait déposé, en 2001, une plainte auprès du tribunal d'Alger contre le général Khaled Nezzar. Mehdi Bsikri