Incroyable ! Le faussaire doublé d'un menteur Abdelmadjid S. Said vient de reconnaître que le gouvernement et le patronat l'ont envoyé se rhabiller. Il se prépare à une cruelle vengeance contre eux. Motif ? Selon lui, ses partenaires sociaux lui ont clairement signifié que son UGTA ne pèse plus rien dans le nouveau paysage syndical algérien et qu'ils se sentent tenus de satisfaire prioritairement les revendications des syndicats autonomes qui sont capables d'envahir les rues et de les occuper durant plusieurs semaines avec leurs millions d'adhérents. Ce qui n'est pas bon pour nos gouvernants en ces moments de révolte dans le monde arabe. Abdelmadjid S. Said a été tellement humilié par ses amis du gouvernement qu'il a décidé d'autoriser les travailleurs (il a dit j'autorise) de la zone industrielle de Rouiba de marcher dans les rues. Une manière à lui de montrer à son allié Ouyahia et au patronat que l'UGTA est une garantie pour la stabilité du pays et qu'elle peut tout paralyser à tout moment. Quand un larbin se rebiffe il faut craindre le pire. A un détour de ses pleurnicheries belliqueuses le dit larbin a fait un clin d'oeil aux retraités leur annonçant que le dossier de la revalorisation de la pension est à la signature. Où ? Puisque Tayeb Louh, ministre du travail, a affirmé que la majoration estimée à 40 % n'est pas à l'ordre du jour. Encore un autre mensonge de S. Said ? « Le larbin se rebiffe » voici un joli titre qui irait bien à une sinistre comédie racontant la prostitution des cadres de l'UGTA. Les harkis ont toujours eu une triste fin. Quand on a besoin d'eux on les caresse dans le sens du poil et on leur rempli le ventre mais on les jette à la poubelle après usage comme du papier mouchoir. C'est ce que appelle la justice immanente. Hocine Mahdi Le 17 décembre 2012