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Qu'on ne se trompe pas et qu'on ne nous trompe pas !
Publié dans Le Quotidien d'Algérie le 13 - 03 - 2012

On ne construit un état ni en lui assignant une religion ou une idéologie
ni une non-religion.
Que le FIS ait commis des erreurs, des fautes, négocié avec le diable,
plongé aveuglément dans le pièges des élections, cru en la chimère « d'El
Mouradia à deux pas » insufflée et animée par les experts de l'intox , il est hors de question de cracher sur la volonté populaire, sur les
aspirations de toutes les couches sociales qui ont cru et fait confiance
au projet du FIS pour respirer la dignité et la justice sociale que leur
ont arraché les planqués de la révolution et les agents doubles de De
Gaulle qui se sont érigés en nouveaux colons dans le pays.
Qu'on ne se trompe pas et qu'on ne nous trompe pas, les « sauveurs de la
république » ont arrêté un processus électoral par la force et la terreur,
ont fait sombrer le pays dans une SALE GUERRE pour défendre leurs
privilèges ; une charia et des islamistes qui ferment les yeux sur leurs
beuveries pendant lesquelles ils disposent de nous et distribuent les
richesses du pays , les postes et les marchés n'aurait jamais heurté la
sensibilité de nos « anges gardiens » (et dieu sait que des islamistes de
ce calibre, il en existe treize à la douzaine) .
Qu'on ne se trompe pas non plus à comparer nos généraux avec ceux de la
Turquie, ces dignes disciples des héros des Dardanelles, ces militaires
qui n'ont jamais salué un autre drapeau que celui de leur nation et n'ont
jamais servi d'autres intérêts que ceux de leur souveraineté, ils ne sont
certes pas parfaits mais ils ont au moins gagné leurs galons autrement
qu'en se planquant, en s'enrichissant, en complotant, en étranglant des
héros ou en fumant du cigare aux frontières de leurs pays.
Par pitié, ne comparons pas l'incomparable et ne confondons pas les
bourreaux avec les victimes.
L'Algérie n'a jamais voulu ouvrir la moindre enquête sur les violences qui
ont saigné ce pays, je ne défends personne et ne me substituerai jamais
aux victimes de quelque bord que ce soit, si toutefois il est décent de
donner un bord à des bébés égorgés, un père de famille torturé à mort, un
journaliste ou un policier massacrés.
Qui s'est empressé de faire voter par la fraude la loi de l'amnésie ? Qui
a interdit aux victimes de déposer plainte ? Qui a exilé et condamné tous
les officiers et témoins clés de la sale guerre ?
Ramener le débat à chaque fois à charia ou pas, laïcité ou pas quand les
règles du jeu sont dictées par des criminels anti-nationaux est une pure
diversion.
La décantation aura lieu lorsqu'on devra sérieusement aborder les
questions des droits de l'homme, des libertés et bien sûr les
incontournables piliers de l'économie, ceux de la monnaie, de nos réserves
en or, de nos devises, des nos matières premières entre les mains des
traders de la mort, de la fiscalité et de la redistribution des richesses.
Aucune idéologie n'échappe aux pires dérapages, et seul un état fort de
ses institutions, sa justice, de son école et de la pratique quotidienne
de la politique par ses citoyens a les moyens de se prémunir contre les
dictats de la pensée unique, toute pensées confondues.
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