30 mars 2012 Plus de 2000 listes de candidatures ont été enregistrées dans le cadre des élections législatives du 10 mai 2012, indique jeudi le ministère de l'intérieur et des collectivités locales dans un communiqué. « Dans le cadre des élections législatives, le ministère de l'intérieur informe qu'à la date d'expiration du délai du dépôt des listes de candidats, fixée au 26 mars 2012 à minuit, il a été enregistré le dépôt de 2053 listes de candidats, 1842 sous l'égide de 44 partis politiques et 211 au titre de listes de candidats indépendants ». Les nouveaux partis politiques, récemment agréés ont présenté 893 listes, contre 900 listes pour les plus anciens. Au total, il y aura 25800 candidats, dont 7646 femmes, pour 462 sièges. Les salaires et avantages faramineux distribués par le régime aux parlementaires, qui n'ont aucun pouvoir, expliquent pour beaucoup cet engouement des candidats. La presse algérienne a relevé à plusieurs reprises, qu'une grande partie de ces candidats, n'ont ni expérience de militantisme, ni programme et encore moins de convictions politiques. Devenir député en Algérie, n'a rien de politique, c'est un moyen comme un autre d'obtenir un gros salaire. Seul l'attrait de la « mangeoire » compte. De son coté, la population se désintéresse en grande partie des élections, « qui ne changeront rien à la nature du pouvoir ». A quelques exceptions près, « ils sont tous cooptés, d'une manière ou d'une autre par le régime en place » selon un observateur averti de la scène politique algérienne, pour qui cette élection « n'a pas pour objectif de changer de régime mais juste sa façade ». Et de conclure, « quelque soit celui que les électeurs auront choisi, il ne prendra pas le pouvoir et il ne dirigera pas le pays. L'Algérie est dirigée par une oligarchie militaire qui n'a jamais eu besoin de se faire élire ». KalimaDZ