La radio secrète a joué un "rôle central" dans la guerre médiatique contre la France coloniale    PLF 2025: plusieurs mesures pour soutenir l'investissement et promouvoir l'économie nationale    Education: M. Belaabed préside une réunion de coordination sur le sport scolaire    Boughali préside une rencontre entre les députés et les membres de la Commission nationale de prévention contre le cancer    Cancer de la prostate: campagne de dépistage au CHU de Béni-Messous    Forum de la jeunesse africaine à Oran: des représentants des Conseils de la jeunesse exposent les expériences de leurs pays    27e SILA: participation de plus d'un millier de maisons d'édition, avec l'Etat du Qatar en invité d'honneur    PLF 2025: nouvelles mesures pour soutenir le pouvoir d'achat et améliorer les conditions de vie des citoyens    APN : le ministre des Finances présente le PLF 2025 devant les députés    Le comédien Djamel Hamouda s'éteint à l'âge de 70 ans    Ghaza: le bilan de l'agression sioniste s'alourdit à 43.374 martyrs et 102.261 blessés    Ghaza: les Etats doivent suspendre leurs relations économiques, politiques et militaires avec l'entité sioniste    Lancement samedi du processus de renouvellement des instances dirigeantes des fédérations    L'emploi, l'éducation et l'entrepreneuriat, centres d'intérêt des jeunes participants    « Les résultats financiers de Ooredoo Algérie confirment sa stratégie gagnante »    Les Conseils de la jeunesse de 24 pays africains se concertent à Oran    Pétrole algérien L'échec de la coopération franco-algérienne post-indépendance    Le calvaire des cancéreux    Saihi préside l'ouverture du Congrès de la Société algérienne de chirurgie du genou, de la hanche et de l'arthroscopie    44 morts et 222 blessés en une semaine    La mise en place prochaine d'une société néocoloniale en France    Plus de 72 millions de personnes ont voté par anticipation    La rédaction du New York Times appelle les Américains à ne pas voter Trump    «La conférence des oiseaux»    Spectacle de chants patriotiques à Alger    Inauguration d'un monument historique dans la commune d'El Hamma    Exploit du MBR, nul précieux de l'ESBA    Lille OSC : «Mandi a déjà une influence très importante sur le groupe»    Adam Ounas s'engage avec Al Sadd    Large intérêt pour la promotion de la jeune femme africaine    Le Général d'Armée Saïd Chanegriha reçoit le Chef d'Etat-major de la Défense de la République d'Inde    Ghaza: le bilan des journalistes martyrs s'élève à 183 depuis le 7 octobre 2023    Equitation (saut d'obstacles): le cavalier Bencheikh Aymen s'adjuge le grand prix "A" du concours national Open    Foot/Ligue 1 : le MC Oran sur une courbe ascendante, Eric Chelle ne s'enflamme pas    Le 1er Novembre, une occasion pour valoriser les réalisations accomplies par notre pays    L'Algérie élue à la vice-présidence de l'Assemblée générale de la Conférence des présidents des Parlements africains    L'Algérie happée par le maelström malien    Un jour ou l'autre.    En Algérie, la Cour constitutionnelle double, sans convaincre, le nombre de votants à la présidentielle    Tunisie. Une élection sans opposition pour Kaïs Saïed    Algérie : l'inquiétant fossé entre le régime et la population    BOUSBAA بوصبع : VICTIME OU COUPABLE ?    Des casernes au parlement : Naviguer les difficiles chemins de la gouvernance civile en Algérie    Les larmes de Imane    Algérie assoiffée : Une nation riche en pétrole, perdue dans le désert de ses priorités    Prise de Position : Solidarité avec l'entraîneur Belmadi malgré l'échec    Suite à la rumeur faisant état de 5 décès pour manque d'oxygène: L'EHU dément et installe une cellule de crise    Pôle urbain Ahmed Zabana: Ouverture prochaine d'une classe pour enfants trisomiques    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Université d'Alger 2, La Hogra au quotidien, l'espoir pas pour demain

J'ai écrit un article la semaine passée que j'avais retiré aussitôt car j'y avais cité un confrère qui ne voulait pas voir son nom publié, c'est son droit. Donc, je fais là cavalier seul. Je suis victime d'une injustice dont souffrent plusieurs doctorants à l'Université de Bouzareah, Alger 2, mais personne n'en parle, qui par peur, qui par stratégie, qui par complicité et allégeance au système en place dans nos universités.
Si à l'Université de Tlemcen on délivre des doctorats honorifiques (F. Hollande) à l'université d'Alger 2 on bloque des doctorats authentiques, parmi lesquels, celui que je prépare avec passion, depuis 03 ans. Il s'inscrit dans la neurolinguistique.
Je suis le premier Médecin linguiste, l'un des pionniers en Algérie à vouloir concrétiser un lien entre les sciences médicales et les sciences humaines. Je suis Maître-Assistant à l'Université de Tizi-Ouzou où j'enseigne à la Faculté des Sciences Humaines et Sociales de Tamda, les UE d'anatomie physiologie du SNC et du tractus ORL, aux étudiants d'orthophonie, Licence et Master et chercheur associé au Laboratoire SLANCOM, membre de CNEPRU (dont deux achevés), de CMEP-Tassili et de PNR.
Alors que je suis inscrit en 2ème année de Doctorat d'Orthophonie à l'Université de Bouzareah Alger 2, au Département de psychologie des sciences de l'éducation et d'orthophonie, on me refuse le droit de m'inscrire en troisième année, au moment où je parachève ma thèse. Je n'ai pas droit à mon certificat de scolarité, que j'ai demandé en septembre 2012.
Le Président du CSF m'exige de changer d'encadreur et, ce de façon unilatérale, alors que j'avance dans ma thématique et que je m'entends avec mon encadreur, et directeur de thèse en l'occurrence , le Pr Zellal Nacira je devais soutenir avant septembre 2013.
Je pensais qu'en optant pour une démarche d'apaisement en suivant les procédures légales, je finirai par être rétabli dans mon droit. Qu'il y ait des blocages de l'orthophonie, des divergences entre psychologues et orthophonistes ça se comprend mais quand ceux-ci prennent le dessus sur le pédagogique et l'académique, alors cela devient une question d'éthique et de déontologie qu'il ne faut pas taire.
J'ai saisi les responsables de mon administration un par un et par écrit, afin de m'enquérir sur la cause du refus d'inscription, mais, aucun d'eux n'a daigné me répondre par écrit. Pire, je n'ai même pas le droit d'avoir des accusés de réception de mes différents courriers, ce qui est illégal.
Je ne cite pas les noms de ces responsables, l'histoire n'a pas besoin de les retenir, j'en donnerai, par contre, leurs fonctions qu'ils perdront incessamment si justice il y a dans notre pays. Qui donc leur aurait donné instruction de boycotter mes doléances et de faire fi des accusés ? Ce sont : le vice-recteur chargé de la post graduation, le doyen de la FSHS, le chef du département, le vice département chargé de la post graduation et doctorat, le président du CSF, lequel m'a remis un extrait de réunion de deux lignes sans signification, parlant d'un désistement de mon encadreur dont je ne suis pas concerné, ils avaient la même consigne orale : « Changer d'encadreur et vous serrez inscrit illicopresto ». N'importe qui sauf le Pr Zellal
Je n'ai jamais perdu le contact avec mon encadreur et je n'ai pas l'intention de la remplacer par un autre, pour une raison simple : c'est la seule neurolinguiste de rang professoral en Algérie et ses travaux sont connus. Nul n'a le droit de m'imposer un encadreur que je n'ai pas choisi. Certes la décision du CSF est souveraine mais ce n'est pas dans ses prérogatives de décider du choix de mon encadreur, d'ailleurs j'ai exigé un écrit dans ce sens, hélas pas de réponse.
Devant l'entêtement de cette administration, j'ai saisi la tutelle par le biais de la directrice de la post graduation et de la recherche universitaire en lui expliquant l'injustice dont je suis victime et le refus aux accusés de réceptions d'institutions publiques.
J'eus droit à une réponse expéditive et dans un style télégraphique dans laquelle elle me renvoie dos à dos avec l'administration de l'établissement, m'écrivant que ce problème ne concerne pas le ministère. Donc, la tutelle n'intervient pas quand l'un des établissements dont elle a la charge, pratique l'injustice.
Je suis retourné la voir, expliquant le blocage injuste, motivé par un règlement de compte subjectif, que je suis pris en otage et que le but de ma demande était de faire débloquer ma situation par un arbitrage conformément à la loi en vigueur. Elle me fit des promesses orales.
J'ai saisi Mr le Ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, car au lieu de prôner l'apaisement comme je le concevais, l'administration opta pour le pourrissement en fixant une date buttoir du 20 décembre 2012 comme dernier délai pour les inscriptions en doctorat et avec la même consigne verbale, l'exigence du changement d'encadreur, faute de quoi, pas de certificat d'inscription. Cette décision injuste m'a déjà coûté ma promotion en tant que Maitre-Assistant A et l'éviction de la liste pour l'octroi d'un stage de courte durée.
Ils ont mis à exécution leur plan machiavélique en pensant qu'après le 20 décembre 2012 l'affaire sera classée. Or, ils se leurrent s'ils pensent agir en toute impunité sans rendre compte. Je dénoncerai leurs agissements et j'utiliserai toutes les voies légales et légitimes. J'informe que je ne suis pas seule et d'autre ont refusé de se compromettre.
Je n'abdiquerai jamais s'ils pensent m'avoir par l'usure. Je leur rappelle que je suis le seul médecin, de la promotion 1994, du magister Sciences du langage et de la communication linguistique Option pathologie du langage, qui n'a pas lâché prise et qui a soutenu près de 15 ans plus tard, son mémoire. Mon inscription en Doctorat d'orthophonie n'a eu lieu qu'au bout de deux ans de déboires administratifs de tout genre.
On me sort ce faux problème d'encadreur, cachant le soleil avec le tamis... Le mal est beaucoup plus profond ! Sachant que l'université d'Alger 2 vit de très graves problèmes du fait des dépassements que la presse expose dans nombre d'articles. Les commissions d'enquêtes se suivent et la dernière devra rendre son verdict le 15 janvier 2013. J'espère que justice me sera rendu avant ...
J'ai le droit de refuser de changer d'encadreur, je n'opterai jamais pour un encadreur médiocre ni pour la médiocrité, s'ils ne veulent pas me réinscrire, qu'on me donne une raison valable, moi je n'abandonnerai pas mon Doctorat, qui est un Doctorat de haut niveau dont le jugement sera fait selon la norme.
A défaut d'une université juste, en aspirant à des lendemains meilleurs où la HOGRA sera banni et où les médiocres seront débusqués et sanctionnés selon la logique et la loi.
Dr IZEMRANE Abdellatif – Médecin linguiste
Maitre assistant à l'université de Tizi-Ouzou
Doctorant en orthophonie- Chercheur au laboratoire


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.