Fadhila Mokhtari/version française: Taibouche Idir 2013/05/27(Dernière modification: 2013/05/28 à 18:34) Le ministère de l'Enseignement supérieur a refusé d'approuver la décision du retour des enseignants universitaires algériens à l'étranger pour enseigner dans les universités algériennes. Le ministère se justifie, entre autres, que certains d'entre eux avaient quitté le pays sans autorisation administrative préalable. Le ministère de l'Enseignement supérieur, a aussi confirmé que certains d'entre eux, ne peuvent être recrutés que dans la catégorie des débutants, même possédant des diplômes supérieurs de l'étranger. Car, il n'a pas d'éléments d'équivalence dans le système de l'enseignement supérieur en Algérie qui permet la reconnaissance des diplômes scientifiques supérieurs étrangers, même si c'est de Harvard. Le ministère de l'Enseignement supérieur, a approuvé après l'intervention du Premier ministre, M. Abdelmalek Sellal, en avril dernier, à l'exception limitée des cadres algériens, qui avaient déjà travaillé en Algérie et a promu au grade de professeur ou chargé de cours magistraux seulement, car ça permet à ces derniers de reprendre leurs postes. Sachant qu'ils se comptent sur les bouts des doigts. Quant aux autres, ils seront contraints de passer des concours. Dans cette situation, le ministère de l'Enseignement supérieur, a fermé la porte à un grand nombre de ces cadres, tout en leur coupant l'espoir d'un éventuel retour. N'importe quel professeur algérien, même si à l'étranger il sort d'Harvard ou d'Oxford, ne peut être nommé à l'Université algérienne, sauf s'il acceptera les conditions de recommencer par le premier palier.