Il existe tant bien que mal un chemin réformiste et progressiste, qui implique une certaine prise de conscience, un engagement résolu pour la modernisation au sein du pouvoir dominant les dominos (sujets). Mais en Algérie, nous sommes estropiés, par l'archaïsme, la stérilité, l'inanité et l'inefficacité de nos institutions qui fonctionnent à la solde de...et au rabais. La première règle en Algérie c'est bien la constitution, elle n'élucide pas ouvertement, ni lisiblement sur tout ce qui se rapporte aux activités fonctionnelles du régime, nous constatons que ce régime politique est régenté par des institutions propres aux humeurs de l'homme qui est magnétisé par la force de la rente et ne se référent guère aux règles du jeu constitutionnel. Ce système a évolué parce que les forces de l'argent, pratiquement nulles il y a quelques temps, sont devenues tellement puissantes aujourd'hui qu'elles en sont désormais partie prenante. C'est toute une oligarchie sans loi, ni foi qui se perpétue avec un seul credo : « aux civils bien visibles : la responsabilité ; et ; à « nous » invisibles : le pouvoir ». A entendre le premier ministre dire « que le conseil des ministres ne sert pas à grand-chose », dévoile bien que nos institutions sont sous perfusion, n'a pas de pouvoir encore moins de responsabilité, et il justifie bien que le centre du pouvoir est ailleurs. Le gouvernement n'est que la façade d'application d'une politique venue d'ailleurs, l'interminable absence du président de son champs constitutionnel, sans aucune perturbation du fonctionnement de l'Etat justifie et renforce encore mieux que le vrai pouvoir n'est pas entre ses mains (la théorie des armes silencieuses pour les guerres tranquilles). L'objet d'un mini- diagnostique modeste pour mieux situer l' évaluation des performances de la gouvernance, nous amène à remarquer à première vue que ce régime algérien par manque de stratégie de sagace dans le sens le plus large possible c'est à dire par sa mise en œuvre d'une logique de conduite ,de direction ,d'administration, de gestion ,de régente et de commande pour qu'elle soit en principe et dans la cohérence des choses adroite, clairvoyante, ingénieuse, judicieuse, pénétrante, perspicace, spirituelle, subtile. Les lois de la république ne sont pas respectées et l'état patine dans une république bananière, et dont la punition et l'opposition ne font plus partie ,ni des règles du jeu ni de la scène politique. Des institutions existent, des règles arbitraires de fonctionnement existent aussi et en quantité suffisante, le contrôle n'existe pas et l'impunité est générale sauf pour « El guellil »ou la sanction est bien trop sévère, à lire les faits divers dans la presse ; les grosses affaires (corruption-détournements-spoliations...), difficiles de trouver les motifs pour les punir, tandis que les petites affaires les sentences sont trop sévères. Nous imaginons pour un temps, pouvoir faire marcher une société en donnant des ordres, et en déresponsabilisant ce pauvre peuple in éduqué. Or une société responsable ne fonctionne pas avec des ordres venus d'en haut. Enfin, ceux qui nous gouvernent le font dans l'irresponsabilité et l'impunité! Ces hommes n'ont aucune légitimité, mais ce sont souvent eux qui détiennent les véritables leviers de la décision. Les vrais ordonnateurs, ceux que l'on ne voit jamais, les membres de ce gouvernement occulte, sont intimement convaincus qu'ils n'auront jamais de comptes à rendre. La conséquence ? Ils se condamnent eux-mêmes à prendre de mauvaises décisions tant que celui qui donne (la rente) ordonne (décision). C'est ainsi que depuis longtemps, nous accumulons les incorrectes et fâcheuses décisions, tout en créant des problèmes à chaque fois nouveaux , insolubles, d'erreurs en erreurs , de fautes en fautes et de bêtises en bêtises qui nous amènent manifestement vers un précipice ou la catastrophe se niche. Ce refus des piliers les plus élémentaires de toute institution moderne, sans même parler de démocratie, nous condamne après un changement raté (de 1988 à 1999), un second qui se construit dans le désordre économique, social, culturel et phénoménal.... . Ce régime travaille en ce sens pour sa propre destruction, la dérive, la rente, la pauvreté, le chômage, le passe droit et la corruption petite et grande ,la perte de la morale collective ,l'incivisme, la violence, la fuite des capitaux et des cerveaux vers l'étranger et même des Harragas ,les faux nouveaux riches (richesse mal acquise-blanchiment d'argent...),la dérive universitaire, les institutions étatiques officielles soumises au quadrillage du pouvoir rentier et non du peuple ,une société civile fantoche telle organisée par le pouvoir et non par les citoyens. Cette panoplie de concepts inqualifiables embellissant le paysage politique, économique, sociale et culturel font que la feuille de route gouvernementale ne contient, ni pensées rationalistes, ni raison, ni obéissance à la loi morale universelle et aux principes des devoirs et cela par l'absence sinon l'ignorance de la mise en place d'une stratégie globale de développement basée sur le savoir économique, le savoir social, le savoir politique, le savoir culturel, le savoir scientifique... tout ces omnisciences et aptitudes font appel manifestement à la bonne voie, et cette voie conduit au succès et le succès à la prospérité et la prospérité au bien être du citoyen. La négation du savoir, et la déchéance de toutes les sphères (économiques, politiques, sociales et culturelle) dans ce pays ignorent l'utilité de l'application de la loi, oh ! Combien de lois et de textes réglementaires de cette république ont été décrétées, promulguées, arrêtées, circulées, notées et prescrites par ceux qui ensuite les transgressent pour mieux se sentir dans leur république bananière. L'avantage absolu national est celui de composer des décisions et lois sans débats, ni objection, ni explications sans opposition; ni contestation. Ces lois et règles et règlements faites à partir de copier-coller de celles de l'ancienne France officielle, tant que les béni oui-oui existent pour l'enregistrement dans leur chambre. L'application de la loi ne s'applique guère pour ceux dont le statut fabriqué par la rente : de riche, de puissant, d'influent, de si flen, «El Moul Echkara »et « El Moul El Firma » ,ce lobbies s'en moquent éperdument de toute morale et justice devant des intérêts et des profits . La loi républicaine est partiale uniquement pour le pauvre, le misérable, El Harague , El M'Hareg et les « sans épaules comme on dit chez nous ! ». Ces deux poids, deux mesures ou plutôt de dénis de justice ne sont que la conséquence de la démocratisation de la corruption, de l'immoralité, de l'ignorance,de la déliquescence qui a permis de détruire toutes les échelles de valeurs, de morale et.... de société. Devenir riche dans ce bled quitte à tenter l'impensable, plus enclin au gain facile, au péculat, à la rapine, aux pots-de-vin, les ripoux, les affairistes notoires et les opportunistes. Le jugement étant fait que n'importe qui peut devenir n'importe quoi, « El business à gogo! » , « Tfer-Ain ! » et « El Kafza Terabah !» « Etrabando à gogo ! » ! Peuvent te mener jusqu'aux hautes sphères de l'Etat, le cas échéant te mènera inévitablement vers le désespoir dont les issues sont :« El Harga », « El M'Harga » deux nouveaux concepts enfantés par « El Hogra » qui se sont attachés aux « Guellil » devenus « Zaouali » par son jeune âge. L'économie de marché est basée sur la liberté d'entreprendre et sur la concurrence loyale et l'état a pour rôle simplement la régulation des agents économiques .Nous nous sommes contentés de remplacer les monopoles publics par des monopoles privés sauvages pour distribuer des prébendes et des rentes. Nous vivons actuellement grâce à une richesse que nous n'avons pas produite (don du ciel). Nous ne faisons qu'exploiter minablement une richesse que la nature nous a offerte. Demain, la vérité amère éclate avec un prix du pétrole en dessous de 20$, il n'y aura plus de pain, ni de lait, ni de sucre, ni de café, d'eau, ni...., ni...., ni....., Dans les systèmes despotiques, tout est secret. Le fonctionnaire est responsable uniquement devant son potentat. Cela n'est pas le cas dans les gouvernements libres. *La société civile en général est trop passive ou plutôt indifférente à l'extrême. Le pouvoir essaye par tout moyen et en premier lieu de dévaloriser les expressions politiques de la société civile pour montrer qu'elles sont inefficaces, incohérentes et génératrices de désordre. *La société scientifique :rongée par la rente, plongé dans la platitude, point de projet de société scientifique, un lobby du plagiat hante nos bancs scientifique chassant l'esprit de l'inventivité de la fécondité et de l'imagination Ahmed Cheniki a bien fait d'ouvrir la bal scientifique. * les forces du droit ne font plus le poids, Le pouvoir occulte craint une société civile et scientifique montrant de la maturité et produisant des élites compétentes et autonomes. Des diplômes d'études supérieures allant de la licence au master en passant par le magister pour finir en doctorat, ils ont été distribués pour servir à des reconnaissances de compétences et justifier en même temps des postes immérités, ces gens la Monsieur ! ne représentent pas une force de droit mais un poids qui freine tout changement. *les partis sont déjà partis, qu'ils soient de toutes tendances les gains ,profits et avantages matériels a prévalu dans leurs staff directoire . En termes de légitimité et représentativités politiques, aucun parti, aucun député, aucun sénateurs aucun ministre aucun maire ou PAPW ne peut les revendiquer. *les tribunes de presses sont trop pressées pour devenir les clients potentiels du système. La manipulation des médias, l'intox, les articles tendancieux, le chantage fait aux journalistes ( ex. « Ghanem » Djamel-Journaliste- victime de « Ghalem » Abdou- éditeurs lobbies ; il reste le « Ghaleb » El Haq-) , les menaces à peine voilées, le noyautage des partis, la provocation de crises à l'intérieur de ces derniers pour contester telle ligne politique, les opérations de discrédit des hommes politiques qui affichent une autonomie, etc., la rente ( manne publicitaire) « gratuification » comme rémunération du silence, Avec le robinet ouvert de la manne publicitaire pour les habitués de l'aisance et les impétrants, les articles publiés sont destinés plus à faire fortune que pour faire avancer un soit disant projet d'édification d'un Etat de droit. Le travail de sape en profondeur d'une grande majorité de partis , et des associations satellitaires ainsi que de certaines ONG qui complètent la morosité de ce paysage inqualifiable. la morale se désagrège devant le profit, la tentation, la rapine se développe et se répand et ses préjudices s'exposent sans vergogne dans la république bananière. L'histoire de David contre Goliath est une histoire religieuse réelle, reconnaissant à David son courage, mais un autre courage du fait d'analyser impassiblement la situation, devant un Goliath menaçant misant sur sa corpulence qui fait sa force alors que le petit David avec son intelligence et son savoir, a trouvé le point faible de Goliath. Moralité « l'intelligence (savoir) est bien mieux que la force brute »et pour terminer ces principes sont applicables aux groupes humains, comme aux tributs, aux armées, aux états, aux entreprises, aux systèmes.....Ce combat historique, nous illustre le bien fondé de la loi de la force de Goliath. Il représente le style, le système, le régime ..... Qui se rapporte plus au mal (loi de la jungle) tandis que la force de la loi illustre bien l'intelligence humaine ou le savoir prime sur tout (le triomphe du bien) pour le bien être de toute l'humanité. Benallal mohamed