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Les nouveaux convertis à l'opposition veulent imposer leur « loi ».
Publié dans Le Quotidien d'Algérie le 27 - 06 - 2014


June 27, 2014 by Brahim Younessi No Comments
Nous ne parlons pas au nom du peuple comme tout le monde le fait abusivement. Il ne nous a ni mandaté pour le faire ni confié ses sentiments profonds. Mais nous sommes intimement convaincus que nous n'heurtons pas sa conscience en affirmant qu'il n'est absolument pas d'accord avec l'impunité que l'on organise à travers les regroupements de partis politiques fabriqués.
Les victimes de la décennie rouge [torturé(e)s, déporté(e)s, emprisonné(e)s)] et les familles des personnes massacrées, sommairement exécutées et assassinées sont radicalement contre l'absolution donnée aux criminels.
Sans la vérité qui doit être impérativement établie et la justice qui doit nécessairement passée, il n'y aura aucune solution à la crise qui n'est pas seulement politique, elle est aussi et surtout une crise morale.
Cette crise, très profonde parce qu'elle touche au sens que nous donnons à l'homme et à la vie, ne se résoudra pas par un simple replâtrage systémique et institutionnel ou une entente factice entre des groupes qui ne défendent que des intérêts politiques utilitaristes.
L'intérêt de la nation ne se confond pas avec celui des alliés contre nature, des « personnalités » impliquées dans la mauvaise gestion des affaires publiques, ceux-ci ont d'abord des comptes à lui rendre, et des ralliés à l'opposition que l'on peut comparer aux déserteurs de l'armée française et aux « moudjahidines » version 19 mars.
Des fautes, pire, des crimes ont été commis. Il convient de les identifier et d'identifier les coupables. Le peuple algérien a besoin de savoir ce qui s'est passé précisément et les coupables, de quelque bord qu'ils se trouvent, doivent reconnaître et assumer leurs crimes que l'on ne peut abandonner ou léguer au tribunal de l'histoire.
Maintenant, c'est maintenant que le travail de mémoire doit être fait, c'est maintenant que l'homme doit juger le crime de l'homme. Eli fat ma match, n'en déplaise à ceux dont seule la carrière politique compte, ces arrivistes capables de vendre leur âme à Méphistophélès et la patrie pour un plat de lentilles.
L'opposition parle de « compromis politique ». Ce « compromis politique », sans doute nécessaire voire indispensable, tourne à la compromission pour la préservation d'intérêts strictement personnels et/ou d'ambitions « illégitimes ». Dans « L'Ami du peuple » du 10 août 1790, Marat écrivait à propos de Riquetti l'aîné [Mirabeau] « qu'il ne lui manquait qu'un cœur honnête pour faire un patriote illustre » [...]. Qui n'a point observé la politique versatile de Riquetti ? Je l'ai vu avec effroi s'agiter en forcené pour entrer aux Etats, et je me disais alors : réduit à se prostituer pour vivre, il vendra sa voix au plus offrant et dernier enchérisseur. D'abord contre le monarque, il lui est vendu aujourd'hui, et c'est à sa vénalité que nous devons presque tous les décrets funestes qui ont passé depuis celui du veto, jusqu'à celui de l'initiative de la guerre. Qu'attendre d'un homme sans principes, sans mœurs, sans honneur ? Le voici devenu l'âme des gangrenés et des ministériels, l'âme des conjurés et des conspirateurs. » (1)
N'est-ce pas le portrait, la culture et l'éloquence en moins, de nos « oppo-compatibles » qui barbotent dans l'inconséquence et la fatuité ? « Un cœur de patriote honnête » n'a pu leur être greffé en seulement quelques semaines, après tant d'années passées au service d'un régime antipatriotique. Le temps de la riposte des patriotes en vue de rétablir le droit du peuple algérien à disposer de son destin politique est venu. Le changement dicté et planifié par des hommes du système pour sauver le système a tout d'une chimère. Les Algériens ne sont dupes ni des manœuvres d'un pouvoir qui n'a plus d'autre choix que de partir ni de celles de ses affidés que le peuple exècre.
On nous parle de l'ordre établi de crainte du désordre qui environne notre pays, nous parlons du système qui refuse de changer pour laisser l'Etat tenu par une coterie aux Algériens. On ne gouverne pas et on ne participe pas au gouvernement d'un régime autoritaire innocemment.


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