Par respect aux lecteurs de LQA et comme mise au point à certains commentateurs, nous nous exposons à un exercice d'autocritique sur la base de quelques uns de nos écrits de fond et non de chiens écrasés ou people publiés par LQA. Les lecteurs conviendront que c'est un genre de papier auquel ils ne sont pas habitués. Qu'ils soient rassurés sur la lucidité de l'auteur sur cette action qui confine à du masochisme. Peu de contributeurs de presse se risqueront à suivre cet exemple et pourtant certains n'hésitent pas à crier : « ce soir, je passe à la télé!» et à polluer les murs Facebook avec « lisez mon article dans tel ou tel canard! ». Dans la suite et ci-dessous, les textes qui seront soumis à analyse. Texte 1 : Les freins à une révolution positive pacifique en Algérie. http://lequotidienalgerie.org/2013/11/18/les-freins-a-une-revolution-positive-pacifique-en-algerie/ http://lequotidienalgerie.org/2014/09/22/algerie-sous-le-double-choc-monetaire-et-identitaire-soumission-ou-destabilisation/ http://lequotidienalgerie.org/2014/11/02/algerie-une-patrie-a-sauver-letat-chancelant-et-leffet-jarre/ Dans le tableau ci-dessus, il est constaté que Tweeter est d'usage presque nul chez les lecteurs de LQA. En faisant plus de mille « lectures », des plumitifs le crieraient sur tous les toits; plus de deux mille, ils vont s'octroyer des médailles; plus de cinq mille, ils se prendraient pour des professeurs de Yale ou Harvard. Sur LQA, une lecture est un clic. Faux! Les clics ne donnent aucune mesure sur les volumes effectifs de lectures intéressées parce qu'il est impossible de compter le nombre de rebonds. Le flux de publications de LQA a une influence directe sur la visibilité sur les antérieures. Aussi, la répulsion des lecteurs aux longues contributions fait augmenter le nombre de clics, pas forcément les lectures. En mesurant l'efficacité de ces textes par un ratio résultat du nombre de partages (share) divisé par le nombre de lectures et qui sont de 2; 1 et 5% respectivement, elle (efficacité) est très faible. Les 42, 85 et 105 qui représentent les quantités de «share » (partages sur les réseaux autres que Facebook) révèlent que même avec des performances de lecture faibles, ces textes présenteraient de l'intérêt pour des universitaires, des chercheurs, des services de presse des ministres, des fonctionnaires à la Présidence de la République et des services de renseignements civils et militaires. Analysés par les chiffres, les effets des contributions de Cherif AISSAT sont nuls. Faux! En éliminant les rebonds (les clics curieux déclenchés par la titraille), un recalcul du ratio d'efficacité changerait les conclusions. Les lecteurs assidus et intéressés par les problématiques – plus exactement, les conneries économiques doivent croiser l'information et identifier ceux qui changent d'avis rapidement, les susceptibles, complexés et imbus qui se prennent pour des dieux. Quelques indications sur les théories qui ont servi de base à la rédaction de ces textes. Ce paragraphe a pour objectif de démontrer que les contributions de Cherif Aissat n'ont rien de politique, qu'elles sont modestes et citoyennes. Dans le premier (Texte1), c'est la recherche de la position dominante en utilisant le théorème de l'équilibre de Nash, John Nash, atteint de schizophrénie durant vingt ans, mathématicien et prix Nobel d‘économie. Le second (Texte 2), c'est une approche par la diffusion de la puissance (de (Susan Strange) et régimes internationaux (de Robert Keohane et accessoirement Keneth Waltz). C'est le texte qui a obtenu le plus de lectures. C'est le plus compliqué à rédiger pour l'auteur vu la complexité des acteurs et forces à articuler dans deux domaines différents : la Coopération internationale et les Relations internationales. Dans le dernier (Texte 3), étayé par des chiffres et des graphiques, l'auteur le considère comme le plus objectif. La difficulté serait le changement d'avis chez les lecteurs qui verraient leurs croyances bousculées par des chiffres et certains calculs. En Algérie et dans ses médias, c'est le verbiage qui est privilégié à l'analyse froide des chiffres. Aussi, dans ces médias et les « intellectuels datés » qui sont interviewés, il n'est pas dans leurs habitudes de faire des lectures de graphiques avec des courbes « tordues » et remettre en cause des chiffres en proposant de nouveaux calculs. L'empreinte d'une culture, vieilles et archaïques références françaises marquent ces intervenants. Depuis peu, ils font face à Algériens qui font appel à des références actualisées anglo-saxonnes. L'écart entre les approches francophones et anglophones est énorme! Respectueusement, l'auteur a cité des noms. S'il l'a fait c'est pour casser le tabou de la pensée unique, d'ouvrir la voie à des étudiants pour faire la même chose, démolir le mur de la « peur » d'untel ou untelle parce qu'il est expert, docteur et tous ces postes pompeux parce que le facteur le plus important est l'idéologie et les objectifs qu'ils sous-tendent. Comme anecdote, l'économiste qui a brisé la pensée du prétendu « père » de l'économie, Adam Smith, est un autodidacte qui n'a pas fait l'université et c'est David Ricardo. Même les prix Nobel en économie n'ont pas réussi à remettre en cause sa théorie. L'effet Jarre, les commentateurs et nos réponses Commençons par le commentateur – le masculin est générique- qui a signé sous le pseudonyme « Basta ». L'auteur ayant vécu dans trois villages kabyles algériens : Tizinda, Voujlil et Maatkas, parce que ce n'est pas haut, passe sur votre appréciation de l'illustration (image) et l'allusion à Joinville. Votre anonymat, Basta, qui signifie « ca suffit » est en lui-même révélateur de votre courage. Si l'appui de votre commentaire par d'autres est une menace, le patriote qu'est l'auteur de plusieurs textes n'est ni le premier ni le dernier à la recevoir. Comme preuve, vous et vos semblables êtes invités ainsi que les lecteurs à relire la mise au point que nous avons adressée au Centre de recherche sur la mondialisation publiée par LQA et à écouter notre adresse publique à la Présidence de la République dont la première moitié est un commentaire, la seconde une lettre portant sur la force de l'amazighité de l'Algérie. Elle est dans ce lien : https://www.youtube.com/watch?v=NWHJvmrXOUs Passons aux autres aspects de votre commentaire En économie, l'une des règles d'or est de fixer les hypothèses. La notre est : le commentateur anonyme « Basta » fait ou a fait partie de la communauté universitaire, sans plus. Oui, l'auteur du texte que vous avez honoré par votre lecture et qui vous a écœuré est étudiant en 2ème année en majeur en économie à l'Université de Montréal. Il s'ennuie à en mourir de certaines théories qu'il étudie. Il vous remercie pour l'intérêt que vous portez à ses textes puisque vous avez fait allusion à un précédent qu'il a commis. Oui, grâce à la disponibilité de professeurs émérite, honoraire canadiens et d'enseignants à l'Université de Montréal qui sont à l'écoute de leurs étudiants, malheureusement tel n'est pas le cas en Algérie, et qui ne s'adressent jamais dans les termes méprisants et condescendants comme les vôtres; et; Oui, grâce à leurs appuis et encouragements, à l'aide d'Algériens et d'Algériennes- exilés qui portent la patrie, l'auteur, et en première année s'il vous plait, a abordé les impacts économiques d'une langue, tamazight dans notre cas, et dans toute son étendue. L'effet Jarre et sa signification Sans prétention de révolutionner la théorie du chaos plus usitée sous l'appellation de l'effet papillon, inspiré par l'effet Veblen et triste de ne pas lire une théorie, un concept portant le nom d'un Algérien comme Mohamed Arkoun à titre d'exemple, l'étudiant qui vous écrit se propose de vous syncrétiser succinctement l'effet Jarre à travers les aspects ci-dessous et qui sont tous vérifiables dans la présentation visible à l'adresse https://www.youtube.com/watch?v=tJqxVt1Xrt0. Pour vous commentateur « Basta »! L'effet Jarre ayant fait son effet sur Cherif Aissat, le défi suivant vous est lancé : des pistes de solutions ont été proposées dans la conclusion de notre texte, apportez votre contre argumentaire académiquement sourcé et invitons les lecteurs de LQA à commenter votre contribution qui contiendra notre position. Pour le commentateur signant sous le pseudonyme « Alilou » Navré que nos textes vous aient donné, dans vos mots, « l'envie de gerber ». En les lisant, un sourire et une chaleur typiquement algérois mêlés à une forme de tristesse ont été notre ressenti. Il est difficile de rester indifférent et ne pas attirer l'attention des compatriotes et frères d'Algérie sur les intentions des pays de l'OTAN sur notre patrie et l'Afrique. Il est triste de constater au Canada que les communautés des autres pays africains sont plus actives et soucieuses de leur patrie de naissance respective que la notre. L'auteur de ces lignes a écouté, parlé avec des universitaires et des hommes politiques nord-américains y compris des premiers ministres du Canada, et il est citoyen de ce pays bis-repitita, il s'est adressé par écrit à un assassin économique des USA. Il vous dit que si les gouvernements actuels des pays de l'OTAN font la besogne, leurs élites pensent et conçoivent sur trente et quarante ans l'avenir de leurs concitoyens. Salutations patriotiques d'un Algérien qui rêve de faire de sa patrie son asile terrestre et d'une Jarre son armoirie. Cherif AISSAT.