Le cheval, cet animal, a été le moyen de transport naturel (parmi d'autres) de l'homme pendant près de 5000 ans. De nos jours, son utilisation est devenue rare, hormis son exhibition à l'occasion des jeux de cirque, ou dans les parcs d'attraction pour le petit tour de promenade des enfants, ou lors des jeux du hasard (tiercé pour la qamardjis) là où les imbéciles pensent en tirer le gros lot après avoir laissé parfois une grosse somme et où les seuls gagnants sont les organisateurs futés. Dans le milieu rural, et pour les besoins des agriculteurs, son utilisation se fait aussi rare face à l'intronisation de la mécanisation toutes formes confondues. Ainsi l'homme a été assez ingénieux au point d'adopter la mécanisation (la fameuse société mécanicienne ou société tchebtchak) pour rendre sa vie plus facile et mettre au rencart le cheval. Il a fini par lui substituer l'automobile. Quelle prouesse ! Avec son avènement dès le XIXe siècle, l'homme s'est senti avoir accompli un miracle, une découverte qui le fait courir toujours plus vite, en améliorant sans cesse ses performances : qom hdida conjugué à qom rapide. De nos jours, posséder une automobile c'est devenu un objectif individuel à l'échelle mondiale, et la globalisation aidant, tous les pays se ressemblent et adoptent le même style de rouler en voiture. Même les femmes, (dont le Prophète (QSSSL) avait prédit qu'elles deviendraient comme des hommes à l'approche de l'heure), s'y mettent de la partie. Tôt le matin, sans discontinuité, ces machines roulantes commencent leur rugissement pour déferler dans les chemins de la ville emmenant leurs convoyeurs vers leurs différents points de destination. Ces déplacements faciles évitant à l'homme de faire des efforts, lui font gagner des gains de temps pour ces différentes obligations familiales, sociales etc. De nos jours posséder une voiture devient un facteur clé de réussite et de distinction dans la société. Chez nous la possession d'un véhicule s'est banalisée. N'importe qui peut posséder un véhicule, il suffit d'en payer le prix, et peu importe la manière de se procurer la contrepartie monétaire (licite ou illicite). C'est la banalisation sans distinction des conditions sociales. La mondialisation aidant, un pays qui engorge de voitures individuelles, donne l'impression qu'il est au même niveau que les pays « développés ». Les plus gros consommateurs dans nos pays sous-développés, ce sont les administrations, surtout un pays comme l'Algérie où l'Etat n'a de compte à rendre qu'à lui-même. Ainsi la voiture, plus elle est grosse et de marque, donne un sentiment de puissance dans les différentes strates sociales. Malheureusement ce maudit engin, créé par les mains de l'Homme, est devenu de nos jours la « malédiction du siècle » avec les nuisances qu'il entraîne. Chez nous, dans les villes en Algérie, il en faut autant pour un parcours similaire, engendrant parfois des rixes fatales entre les conducteurs. Sur certains tronçons, il est quasiment impossible d'enclencher sa deuxième pendant un certain temps. Cette sorte de « thrombose circulatoire » des routes rend parfois très difficile l'évacuation des malades vers les hôpitaux. La liste est longue des nuisances causées par ce maléfique engin appelé voiture. Il temps de redresser la situation vu le nombre de morts et de blessés sur nos routes. Au 8 juillet 2015, Il a été recensé 72 morts et presque 2000 blessés en une semaine en Algérie durant la période de Ramadhan.(revue de presse). On ne peut importer des modèles de consommation de l'occident sans avoir les moyens idoines de les gérer convenablement. Importer le contenu et son contenant, sinon s'abstenir pour éviter l'hécatombe. L'algérien dès l'indépendance conduisait comme un homme civilisé. Ensuite l'ordre établi déstructurant a tout bouleversé, car le minimum « circuler ensemble » en respectant le code a été battu en brèche par la ruralisation de la ville. La solution aujourd'hui, c'est de privilégier à outrance le transport collectif : métro, tramway, train et libérer la ville de la voiture individuelle. Chez nous ces moyens collectifs ont pris un retard de 50 ans. Seuls les services d'intérêts publics et d'urgence, doivent avoir le privilège de sillonner les ruelles de la ville. Pour l'individu la voiture doit être un moyen pour ses week-ends, et non un moyen d'user et d'abuser rendant la ville invivable. Accidents de la route / 72 morts, presque 2.000 blessés en une semaine Par La rédaction | juillet 8, 2015 4:43 – See more at: http://www.algerie-focus.com/blog/2015/07/accidents-de-la-route-72-morts-presque-2-000-blesses-en-une-semaine/#sthash.E3YC4HoB.dpuf Un bus tue trois enfants à Koléa Par La rédaction | février 9, 2015 5:57 – See more at: http://www.algerie-focus.com/blog/2015/02/un-bus-tue-trois-enfants-a-kolea/#sthash.o8aqJRWr.dpuf Revue de presse. L'Algérie, 3è pays au monde où les routes sont les moins sûres Par La rédaction | août 23, 2014 9:53