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HALTE AUX AMALGAMES ET A LA VIOLENCE !لا للتلغيم والعنف!
Publié dans Le Quotidien d'Algérie le 28 - 04 - 2017

عندما يحرّف الكلام العام الى درجة استخدامه كسلاح لتذمير ذاكرة المعركة من أجل اقامة جمهورية ديمقراطية واجتماعية، يستنطق الضمير الوطني للجزائريات والجزائريين. وبهذه الطريقة اللاوطنية، يكرس السيد أحمد أويحي، حاجب الصورة الرئاسية الثلاثية الأبعاد الأكثر
اشمئزازا.
وفيّ للحقارة المسجلة في اختبار الحمض النووي للتكتل الطوطمي للجريمة والأموال القذرة، هذا
الخادم المتحمس للذين نصبوا أنفسهم أوصياء على الشعب الجزائري، لا يتردد في تقزيم انتفاضة جبهة القوى الاشتراكية في بداية الستينات واعتبارها بمثابة » انحراف «مماثل حسبه ل» الحرب القذرة «التي قادمها المجرمون الجانفريون ضد الشعب في التسعينيات وكذا استراتيجية الفوضى المحلية التي طبقها نفس أولئك المجرمون في القبائل في 2001.. .إن اختيار بجاية للإدلاء بمثل تلك التصريحات ليس من قبيل الصدفة بطبيعة الحال.
إن هذا المهوس بالعنف » المتبقي «معروف بكونه المنفذ المطيع للمهام القذرة التي تعهد إليه من طرف أسياده. وانطلاقا من واجب الحفاظ على ذاكرة شهداء 1963 وجميع ضحايا السلطة الجزائرية، نذكر بسرد التمرد المسلح لجبهة القوى الاشتراكية الى قف للتلغيم والعنف! بداية الستينيات هي ملك لجميع الجزائريات والجزائريين، ولذلك فإن أية محاولة ل» خوصصة «هذه الذاكرة هي إهانة لتاريخ الشعب الجزائري.
وللتذكر، فإن ذلك التمرد لم جهويا ولا انفصاليا. كان وطنيا بامتياز ووفيا لنداء نوفمبر، كما كان تعبيرا عن الرفض الشعبي لاغتصاب سيادة الشعب من خلال اقامة نظام الحزب الواحد الوقح والجائر. فمن أعالي جبال منطقة القبائل، أعلن رئيسنا حسين آيت أحمد عن التحديات التاريخية التي فرضتها الأزمة السياسية لتلك الفترة بهذه الكلمات:» ونحن نصل اليوم إلى النقطة التي علينا أن نختار فيها بين الفاشية التي تعني الموت، البؤس المعنوي لشعبنا، البؤس الاجتماعي الذي يتبع بالضرورة البؤس المعنوي، وبين، أو إعادة بعث ثورتنا. « ليس بوطني من يريد! إنه لصحيح. وعلاوة على ذلك، وبعيدا عن أي زعم لأية انتماءات حزبية، نستنكر وندين بكل شدة، أعمال العنف الأخيرة التي استهدفت عرقلة سير الحملة الانتخابية. فالوقاحة والإقصاء والعنف ليسوا سوى نفي للنضال السلمي من أجل إعادة التأهيل السياسي في الجزائر. وغني عن القول إننا نرفض في» المضمون والشكل «النقاش الهزيل حول المواقف من » المشاركة « أو» المقاطعة«في استحقاق انتخابي منظم في تخوم المعلف من أجل الابقاء على الحياة العمومية رهينة الفضاء الضيق للزمرة الطوطمية.
وبهذا الخصوص، فإن التخلي عن النضال داخل المجتمع ومعه من أجل إعادة تمكين الشعب من حقه في ممارسة سيادته، وتفضيل نضال التقديس المفرط » المؤسسي «، لدليل على المأزق السياسي والفكري المدعوم بغياب بأفق تاريخي في التفكير والعمل. ففي سياق إقليمي ودولي يتسم بوضع جيوسياسي متأزم وأكثر وحشية على نحو متزايد، فإنه يتعين على بلد ما بعد الاستعمار مثل الجزائر، أن يتمكن من التوفر على الوسائل الكفيلة بتحديد نموذج إنتاج خاص بتاريخه. وحتى نستشهد بإحدى الدروس الكبرى للبروفيسور أركون، فإن هذا العمل لا يعفي المشاركة بنشاط في» اعادة توحيد الأرضية الثقافية للفضاء المتوسطي من نهر السند إلى المحيط الأطلسي ومن أوروبا الجنوبية الى الحدود بين شمال أفريقيا المطلة على البحر وأفريقيا جنوب الصحراء الكبرى. « ذلك يعني، أننا نناضل وسنناضل من أجل حق كل مواطنة وكل مواطن في التعبير بحرية، باحترام جميع هؤلاء وأولئك الذين لا يتقاسمون معنا نفس المواقف.
ولمواجهة النظام وأتباعه من المحافظين والمغامرين بالتطرف الشعبوي العرقي، الديني أو المعادي للدين، فإننا ندعو جميع الوطنيين الديمقراطيين، أن يجعلوا من الرابع من ماي المقبل يوما وطنيا للترحم على ضريح رئيسنا حسين آيت أحمد في الجزائر وضريح الأستاذ علي مسيلي في فرنسا.
للديمقراطية مناضليها وللمعلف أهله!
السعيد اكنين وحسن لوصيف
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Quand la parole publique est pervertie au point de servir d'arme à détruire la mémoire du combat pour l'instauration d'une République Algérienne Démocratique et Sociale, la conscience patriotique des algériennes et des algériens est interpellée.
De ce procédé anti-patriotique, le hadjeb de l'hologramme présidentiel, M. Ahmed Ouyahia, vient de donner l'illustration la plus répugnante.
Fidèle à l'indignité inscrite à l'ADN de la clanocratie du crime et de l'argent sale, ce serviteur zélé des tuteurs autoproclamés du peuple algérien n'a pas hésité à réduire l'insurrection du Front des Forces Socialistes, au début des années 1960, à un « travers » comparable, selon lui, à « la sale guerre » menée par les criminels que sont les janviéristes contre le peuple durant les années 1990 et à la stratégie du chaos local que ces mêmes criminels ont appliquée en Kabylie en 2001.
Le choix qu'il a fait de tenir de tels propos à Béjaïa n'est évidemment pas fortuit.
Ce pyromane de la violence « résiduelle » est connu pour être l'exécuteur le plus docile des sale besognes que lui assignent ses maîtres.
Par devoir de préservation de la mémoire des martyrs de 1963 et de toutes les victimes du pouvoir algérien, nous rappelons que le récit de l'insurrection armée du FFS au début des années 1960 appartient à toutes les algériennes et à tous les algériens.
Donc, toute tentative de « privatisation » de cette mémoire est une insulte à l'histoire du peuple algérien.
Pour rappel, cette insurrection n'était ni régionaliste, ni séparatiste.
Hautement patriotique et fidèle à l'Appel de Novembre, elle constituait l'expression du rejet populaire de l'usurpation de la souveraineté du peuple par l'instauration du régime cynique et inique du parti unique.
Du haut des montagnes de la Kabylie, notre Président Hocine Aït-Ahmed avait décliné les défis historiques imposés par la crise politique de l'époque en ces termes : « Aujourd'hui que nous avons atteint un seuil à partir duquel ou c'est la fascisation, c'est-à-dire la mort, la misère morale pour notre peuple, la misère sociale qui doit nécessairement suivre cette misère morale, ou bien la résurrection de notre Révolution. »
N'est pas patriote qui veut, il est vrai !
Par ailleurs, éloignés de toute prétention à une quelconque appartenance partisane, nous dénonçons et condamnons avec la plus grande fermeté les récents actes de violence ayant visé à empêcher le déroulement de la campagne électorale.
L'incivilité, l'exclusion et la violence ne sont que la négation du combat pacifique pour la réhabilitation du politique en Algérie.
Il va sans dire que nous rejetons « dans le fond et dans la forme » la mascarade du débat sur les postures de « participation » ou de « boycott » d'un rendez-vous électoral organisé, à la périphérie de la mangeoire, pour maintenir la vie publique en otage de l'espace clos de la clanocratie.
A ce propos, renoncer au combat au sein de la société et avec elle pour réhabiliter le peuple dans son droit d'exercer sa souveraineté, lui préférer le fétichisme d'un militantisme « institutionnel », est la preuve d'une impasse politique et intellectuelle renforcée par l'absence d'une perspective historique dans la réflexion et l'action.
Car, dans un contexte régional et international marqué par une géopolitique de plus en plus conflictuelle, de plus en plus monstrueuse, il est question pour un pays postcolonial, comme l'Algérie, de se donner les moyens de définir un modèle de production de sa propre histoire.
Pour reprendre l'un des enseignements majeurs du Pr Arkoun, cette entreprise ne peut faire l'économie de participer activement au « remembrement d'une plate-forme culturelle de l'espace méditerranéen, du fleuve Indus à l'Atlantique et de l'Europe du sud à la frontière entre l'Afrique du Nord, tournée vers la mer, et l'Afrique subsaharienne« .
Cela dit, nous nous battons et nous battrons pour le droit de chaque citoyenne et de chaque citoyen de s'exprimer librement, dans le respect de toutes celles et de tous ceux qui ne partagent pas les mêmes positions que les leurs.
Pour faire face au régime et à ses sbires parmi les tenants du conservatisme et les aventuriers du radicalisme populiste ethnique, religieux ou anti-religieux, nous invitons tous les patriotes démocrates à faire du 4 mai prochain UNE JOURNEE NATIONALE DE RECUEILLEMENT sur la tombe de notre Président Hocine Aït-Ahmed en Algérie et sur celle de Maître Ali Mécili en France.
A la démocratie ses militants et à la mangeoire les siens !
Essaid AKNINE et Hacène LOUCIF.


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