Assalam aliek mon frère hamma wa assalam aliekoum L'histoire des valeurs Dans les temps anciens, très anciens pour ceux qui ont une mémoire courte, vivait un homme pieux, vertueux, croyant, juste, tolérant, bon, patient, humble et travailleur. Il vivait dans un village, un petit village en kabylie, ou ailleurs, en Algérie ou peut-être dans n'importe quel lieu sur la terre. Il parlait le kabyle ou l'arabe ou peut-être n'importe quelle langue qui existe dans l'univers, et nous pouvons même imaginer qu'il était muet, peut-être même qu'il était sourd-muet et aveugle (je ne sais plus, mais l'histoire sait ainsi que celui qui sait tout). Il était grand, certains disent qu'il était de taille moyenne. peut-être était il un nain. Tout ça pour dire peut importe qui 'il était, riche ou pauvre, grand ou petit, lettré ou illettré, kabyle ou arabe, musulman ou chrétien. Mais ce qui est sûr, c'est qu'il était pieux, vertueux, croyant et travailleur. De ça, beaucoup s'en souviennent encore. Donc, je disais, cet homme avait un jour décidé de s'interdire de faire du mal, de parler avec le mal, de rester avec le mal, d'écouter le mal, d'inviter chez lui le mal, de regarder le mal, de penser au mal, d'avoir des intentions mal (ou malheureuses), de toucher le mal, de faire commerce avec le mal (de le vendre ou de l'acheter), de faire plaisir au mal, de dépendre du mal…ce n'est pas que le mal n'existait pas à cette époque et dans son village mais seulement il avait fermé son coeur, ses sens et esprit à ce dernier. Le fait que ce Monsieur (il était peut-être ton arrière grand-père ou peut-être le mien ou celui de chacun de nous, je ne pas te le dire vraiment, je ne sais, sauf sait celui qui sait tout, nous, nous ne savons que ce que celui qui sait tout nous a autorisé de savoir, c'est comme ça, le savoir est difficile à savoir comme tu le sais mon frère hamma!) refusait de céder à la tentation du mal avait petit à petit encouragé tous les villageois à faire de même. Ce qui faisait que dans ce village, le bien était de plus en plus grand et de plus en plus fort. C'était devenu le sport préféré des villageois, tout le monde essayait de faire du bien et de mieux en mieux. Le village vivait, alors, dans la fraternité, la solidarité, la paix, la ferveur, la réflexion, le partage, la joie, la liberté, l'égalité… Le mal avait la taille d'une fourmi, il était presque invisible, il avait une voix très faible, il était abandonné, seul, personne ne le nourrissait, personne ne s'intéressait à lui, dès qu'il tentait quelqu'un, il y avait un autre qui l'aidait à ne pas succomber à sa ruse, à ses appels, à ses harcèlements et à ses assauts. Car le mal malgré qu'il était très faible et presque insignifiant, n'avait pas renoncé à chercher un cœur qui pourrait ou qui voudrait le loger, le nourrir et le soutenir (le mal ne peut rien faire sans l'homme c'est ce que ne cessait de leur répéter le Monsieur, il disait aussi que le mal ne va jamais mourir tant que celui qui l'a crée voudra qu'il continuasse à vivre, c'est comme ça, c'est lui qui décide, c'est lui qui a tout créé donc c'est lui qui va décider du jour ou tout finira : le mal et le bien d'ailleurs, mais encore une fois il n'y a que lui qui sait tout, celui qui a tout créé). Le mal frappait à toutes les portes personne ne lui ouvrait sa porte, il suppliait mais personne ne l'écoutait, il manipulait, personne ne tombait dans ses pièges, il rusait mais ça ne marchait pas, il faisait tout ce qui était en son pouvoir pour gagner un villageois à sa cause. Rien à faire, il échouait mais l'échec ne le désespérait pas, il continuait à attaquer, il voulait vaincre au moins une seule fois. Tiens regarde la figue de ton voisin ou dans celle de ton frère, elle est mure, sucrée, belle, rentre, il n'y a personne, tu peux la prendre, il en a beaucoup, ce n'est pas grave, ce n'est pas du vol, c'est ton frère, il ne va rien te dire, prend et mange là, va-s-y, mais le gars vigilant, ne cède pas, il dit a3oudhou billah minachitan arajim et il poursuit son chemin, il ne vole la figue. Et, quand, le désir de la manger était très fort, il allait voir son frère et la lui demandait, ce dernier le félicitait et il la lui donnait avec plaisir. Et, c'était la même chose quand le mal lui disait de critiquer le comportement, le physique ou les paroles de son frère ou quand il disait de regarder une belle fille ou femme du village ou quand il lui disait qu'il était le meilleur, le plus beau, le plus fort, qu'il avait raison mais s'il avait tort, qu'il avait les belles qualités, qu'il devait écouter celui qui était moins savant, moins riche que lui…En somme, il refusait le mal quand il l'incitait à être égoïste, à voler, à maudire, médire, critiquer, juger sévèrement, humilier, mépriser, ignorer, rabaisser son prochain, à haïr, à dominer, à insulter, à tourmenter, à attrister, à écraser son frère, à être orgueilleux, à devenir hypocrite, avare, paresseux, hautain, méfiant, pervers, à encourager la fitna, à tuer facilement son prochain ou à le torturer ou l'emprisonner ou le pousser à la folie, au suicide, à ne pas se préoccuper des pauvres, des malades…. Un jour que le village regrettait jusqu'à ce jour (à la seconde ou je t'écris mon chèr hamma), le Monsieur à été rappelé par celui qui l'a crée et qui a tout crée (nous somme à lui et retournerons à lui, c'est une constante depuis le début et jusqu'à la fin). Au moment de mourir, il avait lâché le bien qu'il possédait (qui était simple ne jamais faire le mal, toucher le mal….), comme il était juste, il ne l'avait laissé à personne en particulier, tous étaient ses enfants, ses frères et sa famille proche ou lointaine(de toutes les façons, il ne faisait pas la différence entre les humains, il savait qu'il était tous des créatures de dieu, il ne faisait de différence qu'entre le bien et le mal, il était comme ça, il ne pouvait pas être autrement, il était comme ça de sa naissance jusqu'à sa mort, il était juste mon cher hamma, juste jusqu'au bout des ongles, il ne pouvait décider d'être autrement, il était mon cher hamma la personnification absolue de la justice sur terre), quand les villageois avaient appris sa mort, ils avaient courus de tout part, en arrivant chez lui, paniqués, tristes, ils avaient chacun essayé de ramasser tout le bien qu'il avait lâché (le bien était grand, immense, il avait bien pris soin de lui, il y avait tout, comme un jardin où ne manque aucun fruit, aucune sorte de rose ou de fleur, aucun oiseau, aucun papillon, aucun légume….), malheureusement pour les villageois et surtout pour l'avenir, au bien qu'il avait laissé s'était accroché le mal qui errait dans le village (le mal était très, très petit, presque invisible, il fallait un microscope très puissant pour le voir). J'ajoute et d'après l'histoire (allahou houwa A3lem) que les gens quand, ils avaient ramassé le bien que le Monsieur avait laissé, ils ne savaient pas que le mal était accroché à lui, ils étaient paniqués, ils avaient pris naïvement, sans faire attention. Néanmoins, pour finir, il était avec le bien et depuis, le mal ne cessait de se nourrir du bien au point qu'il tend à devenir plus grand que le bien (En somme l'élephant qui était le bien est devenu une fourmi et vice-versa ou bien le lion est devenu un mouton et le mouton est devenu un Lion). Le résultat est que le village n'est plus le même maintenant : intolérance, crime, vol, hoggra, suicide, peur, veuvages, prostitutions….(tu vois mon frère hamma thachou dhesseba iniggem mi thezdhagh dhekhess ethwouka soufela yechvah yarkem dhakhel miteldidh yerka: slimane azem allah irhmou quelle est la raison qui fait qu'à l'intérieur d'une figue loge ou habite un ver ou une bestiole, de l'extérieur elle est plus belle qu'une perle et à l'intérieur, elle est totalement pourrie.) P.S J'ai fait tout mon possible pour que cette histoire soit courte, je l'ai écrit vite, excusez-moi des fautes, du style et du reste Fraternellement