L'offensive répressive contre les libertés des Algériennes et des Algériens et contre leurs droits constitutionnels à l'expression, à la réunion et à l'organisation s'est dangereusement amplifiée en ce début d'année 2022. Une organisation politique, le Rassemblement des jeunes pour l'Algérie (RJPA), née, parmi d'autres, de l'élan populaire du Hirak pour le changement démocratique est aujourd'hui la cible du rouleau compresseur sécuritaire. Un de ses dirigeants, Nasreddine Hamitouche, est en garde à vue depuis le 2 janvier 2022 à la gendarmerie de Bir Mourad Raïs, avant que son porte-parole Hicham Khiat, déjà sous contrôle judiciaire, ne soit à son tour interpellé sur son lieu travail à Blida le 6 janvier. La volonté d'empêcher la contestation organisée des Algériennes et des Algériens ne renonce à aucun instrument de répression. Le RCD a été notifié, ce 5 janvier, d'un avertissement pour « l'utilisation de son siège pour des activités non conformes avec les objectifs prévus pour lui par la loi ». Il est, en fait, menacé pour avoir accueilli, le 24 décembre dernier, l'initiative de lancement d'un « front populaire contre la répression ». La répression du Hirak populaire se poursuit à plusieurs niveaux. Les arrestations de citoyens pour leurs publications, notamment leur soutien aux détenus, n'ont jamais cessé depuis deux ans, et se sont aggravées depuis mai 2021 pour culminer aujourd'hui à plus de 245 détenus d'opinion. Cette répression, confortée par l'article inique 87 bis, veut terroriser toute volonté d'organisation ancienne ou nouvelle. Des partis légaux, le Parti socialiste des travailleurs (PST) et l'Union pour le changement et le progrès (UCP), sont menacés de dissolution ; l'association Rassemblement Actions Jeunesse (RAJ) a subi une décision de dissolution ; Fethi Gherras, leader d'un parti politique historique, le Mouvement démocratique et social (MDS), connaît la prison depuis plus de six mois. La répression s'attaque aujourd'hui aux droits syndicaux. De nombreux syndicalistes des secteurs sociaux en lutte pour défendre leurs intérêts moraux et sociaux sont soumis, ces dernières semaines, à des enquêtes sécuritaires, et risquent des poursuites pénales sur le modèle désormais classique de la répression des acteurs et des revendications politiques. Les Algériennes et les Algériens sont interdits de toute forme d'organisation autonome : cela est inacceptable ! Nous, signataires de cette déclaration, appelons à : – l'arrêt immédiat des arrestations, des poursuites et des procédures administratives contre les actrices et acteurs politiques, sociaux, associatifs et syndicaux et leurs organisations ; – l'abrogation des lois liberticides illégitimes (article 87 bis du code pénal, notamment), « adoptés » pour affronter les revendications démocratiques du Hirak populaire. Le droit de s'organiser est un droit constitutionnel. Son abolition, au prix d'une vague répressive honteuse qui n'épargne aucune corporation (universitaires, journalistes, avocats, fonctionnaires...), est une escalade irresponsable qui hypothèque l'avenir du pays et la cohésion de la société. Nous appelons à la libération, sans délais, de tous les détenus d'opinion, à leur réhabilitation, et à l'annulation de toutes les procédures en cours contre les organisations – partis politiques, associations, syndicats –, qui animent la vie publique nationale, régulent le vivre ensemble dans notre pays. La dérive en cours piétine tous les engagements internationaux de l'Algérie en matière de respect des droits de l'Homme et la met au ban des nations. Le 8 janvier 2022. Pour vous joindre à cette déclaration : http://www.leslignesbougent.org/petitions/large-solidarite-5930 إن الهجوم القمعي ضد حريات الجزائريين وحقهم الدستوري في التعبير والتجمع والتنظيم ، قد تزايد بشكل خطير في بداية عام 2022. فقد ولدت الحركة والمنظمة السياسية : تجمع الشباب من أجل الجزائر (RJPA) ، كغيرها من الحركات والمنظمات من رحم الحماس الشعبي للحراك والمناشد للتغيير الديمقراطي. ليصبح اليوم أحد قادتها ، نصر الدين حميتوش ، هدفا للمراقبة، أعقبه احتجازه، لدى الشرطة منذ 2 كانون الثاني (يناير) 2022 في مركز درك بير مراد راس ، قبل أن يُقبض بدوره على المتحدث باسم هذه الحركة، الناشط هشام خياط ، الخاضع للرقابة القضائية من مكان عمله في البليدة في 6 يناير.إن الرغبة في منع الاحتجاج المنظم من قبل الجزائريين لم تتوقف عند استخدام أي وسيلة للقمع. فقد تم إخطار حزب التجمع من أجل الثقافة والديمقراطية في 5 كانون الثاني / يناير بإعذار، بحجة « استخدام مقره في أنشطة لا تتفق مع الأهداف التي حددها له القانون ». وهو ، في الحقيقة، فقد تم، تهديد الحزب، لاستضافته في 24 كانون الأول (ديسمبر) مبادرة لإطلاق « جبهة شعبية ضد القمع ».إن قمع الحراك الشعبي مستمر على عدة مستويات. ولم تتوقف اعتقالات المواطنين بسبب منشوراتهم ، بما في ذلك دعمهم للمعتقلين ، وذلك منذ عامين ، فقد تفاقمت منذ ماي 2021 لتصل الآن إلى أكثر من 245 معتقلاً رأيً. وهذا القمع ، الذي عززته المادة الجائرة 87 مكرر من قانون العقوبات، يسعى إلى ترهيب أي إرادة تنظيم ، قديمة كانت أم جديدة. فالأحزاب المعتمدة والقانونية ، كحزب العمال الاشتراكي (PST) والاتحاد من أجل التغيير والرقي، (UCP) ، مهددون بالحل. كما عانت جمعية تجمع حركة الشباب « راج » من قرار حلها، في حين، يقبع، فتحي غيراس ، زعيم حزب سياسي تاريخي المتمثل في حزب الحركة الديمقراطية والاجتماعية « الأمدياس » ، بالسجن لأكثر من ستة أشهر.إن الحملة تهاجم الآن الحقوق النقابية، فقد تعرض ، في الأسابيع، العديد من النقابيين من القطاعات الاجتماعية الذين يناضلون من أجل الدفاع عن مصالحهم المهنية المعنوية والاجتماعية ، لتحقيقات أمنية ، ولمخاطر الملاحقة الجنائية على النموذج الكلاسيكي، لقمع الفاعلين والمطالب السياسية. إن الجزائريين، اليوم، ممنوعون من أي شكل من أشكال التنظيم المستقل للسلطة: هذا غير مقبول!ولهذا نحن الموقعون على هذا الإعلان ندعو إلى:- الإنهاء الفوري للاعتقالات والملاحقات والإجراءات الإدارية ضد الفاعلين السياسيين والاجتماعيين والمجتمع المدني والنقابيين ومنظماتهم ؛- إلغاء قوانين قتل الحرية غير المشروعة (المادة 87 مكرر من قانون العقوبات على وجه الخصوص) « المعتمدة » لمواجهة المطالب الديمقراطية للحراك الشعبي.- الحق في التنظيم هو حق دستوري و إلغائه على حساب موجة قمع مخزية لم تستثني الشركاء (أكاديميون ، صحفيون ، محامون ، موظفون …) ، يعد بمثابة تصعيد غير مسؤول يهدد مستقبل البلاد وتماسك المجتمع.إننا ندعو إلى الإفراج ، دون تأخير ، عن جميع سجناء الرأي ، وإعادة تأهيلهم ، وإلغاء جميع الإجراءات القضائية الجارية ضد المنظمات – الأحزاب والجمعيات والنقابات – التي تنشط الحياة العامة الوطنية ببلادنا. إن الانجراف الحالي يدوس على جميع الالتزامات الدولية للجزائر فيما يتعلق باحترام حقوق الإنسان ويضعها على مقاعد البدلاء.8 يناير 2022. Premiers signataires Agir pour le changement et la démocratie en Algérie (ACDA) – Café littéraire de Bejaïa – CDDH Bejaia – Confédération syndicale des forces productives (COSYFOP) – Dzayer 2.0 – Free Algeria – Ligue algérienne de défense des droits de l'Homme (LADDH) – Rassemblement des jeunes pour l'Algérie (RJPA) – Riposte internationale – Syndicat national autonome des personnels de l'administration publique (SNAPAP) – Tharwa n'Fadhma n'Soumeur Kader Abderrahim, chercheur Adel Abderrezak, universitaire Zoheïr Aberkane, journaliste Hasni Abidi, chercheur Dounia Addad, étudiante Hakim Addad, militant politique Lahouari Addi, professeur émérite à Sciences-Po Lyon Amina Afaf Chaïeb, cheffe d'entreprise, militante démocrate Samira Aggoun, avocate Karim Aïmeur, journaliste Farid Aïssani, enseignant, ancien secrétaire national du FFS chargé de l'Immigration Ali Aït-Djoudi, président de Riposte internationale Arezki Aït-Larbi, journaliste Yidir Aït-Maamar, militant politique Iss Aït-Messaoud, militante féministe Karima Aït-Meziane, universitaire Hocine Aït-Mohand, médecin Mouloud Aït-Termoul, militant politique pour la démocratie en Algérie Djamila Aït-Yala, chirurgien dentiste Zineb Aït-Yahia, enseignante et syndicaliste Ahmed Akir, militant politique Essaïd Aknine, militant politique Sahadja Akrouf, militante associative et féministe Toufik Ali-Bey, étudiant Djamel Alilat, journaliste Mohamed Aliouane, étudiant Arezki Aliouat, avocat, militant politique Tewfik Allal, militant associatif de l'émigration Yamina Allili, avocate Mohamed Ali Allalou, citoyen Amrane Amar, professeur d'enseignement Mohamed Ameur, militant Youcef Ammar-Khodja, activiste du Hirak Menad Amrouchi, défenseur des droits de l'homme Ferhat Aouaghzene, militant du FFS Smaïl Aoudia, militant politique Hadj Brahim Aouf, militant des droits humains et ancien syndicaliste Rachid Aouine, SHOAA for Human Rights Hamid Arab, directeur du site « matindalgerie.com » Jamal Arabsaid, hirakiste, Montréal Zoubir Arous, professeur d'Université Yasmine Aouissi, étudiante Djebar Atmani, artisan Mustapha Atoui, activiste associatif Zahir Attouche, militant politique Pierre Audin, fils de Josette et Maurice Audin Zoubida Assoul, avocate Omar Azraj, journaliste et écrivain Arav Azzi, militant politique Lahcene Azzouz, professeur d'Université Yassin Baaziz, étudiant Ahmed Badaoui, secrétaire général de l'Organisation syndicale des retraités algériens (OSRA) Fatiha Bahman, militante Hirak Yamina Bair, journaliste Mohand Bakir, citoyen Mohamed Bakour, enseignant-chercheur université Batna Amiroche Bakouri, avocat Malika Bakhti, ingénieure d'études Mahfoud Bedrouni, vice-président de l'Association nationale de lutte contre la corruption (ANLC) Mohcine Belabbes, président du RCD Akram Belkaïd, journaliste et essayiste Meryem Belkaïd, universitaire Karim Bellazoug, publiciste Abdallah Benadouda, fondateur de Radio Corona Internationale Halim Benali, militant RJPA Mustapha Ben Amzal, étudiant Said Benarab, militant FFS Kada Benchaa, militant politique Madjid Benchikh, ancien doyen de la Faculté de droit d'Alger Mustapha Bendjama, journaliste Khelaf Benhadda, journaliste Ouahid Benhalla, cadre du MDS Saber Ben Issa,étudiant Noreddine Benissad, avocat, LADDH Abdelmadjid Benkaci, journaliste Boukhalfa Ben Mamar, Riposte internationale Ali Bensaad, professeur des universités Omar Eddine Bentahar, militant de la LADDH de Tiaret Farid Bentouati, militant LADDH Belkacem Benzenine, chercheur Sofiane Benzzoug, avocat Faïza Berber, militante du collectif Debout l'Algérie Slimane Berkane, militant associatif Hamza Berkani, membre du Comité de défense des droits des chômeurs Wiam Bilal, étudiant Badreddine Bouallag, avocat, militant politique Krimo Bouaou, ingénieur Affif Bouattou, militant des droits humains Amel Boubekeur, sociologue Mostefa Bouchachi, avocat Aimen Boudjadja, étudiant Saïd Boudour, journaliste Abdelkrim Boudra, consultant et militant associatif Ghalem Bouha, militant LADDH Oran Hmimi Bouider, militant du FFS Mohand Boukerouis, consultant manager Ryad Boukrara, militant Ali Boultif, professeur à l'Université de Constantine Fodil Boumala, militant politique Mouloud Boumghar, juriste Hocine Boumdjane, militant des droits humains Zohra Awres Bouras, journaliste Hakim Bousnan, syndicaliste Zakaria Boussaha, technicien en énergie renouvelable Karim Boutata, militant associatif Yacine Bouzid, avocat Ali Brahimi, juriste et militant démocrate Mohamed Chabanne, artiste Hamid Challal, militant des droits de l'Homme Messaouda Cheballah, membre du bureau politique du MDS Azwaw Chemrouk, militant politique Nouara Chenoun, avocate et militante Massensen Cherbi, enseignant en droit Kamel-Lakhdar Chaouche, journaliste, écrivain Jugurtha Chiout, interprète chef d'entreprise Yasmina Chouaki, militante féministe Kaddour Chouicha, syndicaliste, LADDH Lynda Chouiten, universitaire et écrivain Salah Dabouz, avocat et défenseur des droits humains Hadi Dadene, retraité Nacer Dahmane, ravailleur social et militant associatif Ahmed Dahmani, universitaire Mohamed Daid, militant associatif Amira Dhif, étudiante Nacer Djabi, sociologue Belaïd Djamer, militant politique Lyes Djebaïli, ingénieur économiste Ali Djerri, journaliste Djelloul Djoudi, dirigeant du PT Khaled Drareni, journaliste Louisa Dris Aït Hamadouche, universitaire Akli Drouaz, écrivain Nassera Dutour, présidente du CFDA Ihsane El Kadi, journaliste Tin Hinan El Kadi, universitaire Abdelkrim el-Kechaï, syndicaliste Raouf Farah, chercheur géopolitologue, membre du mouvement Ibtycar Mohamed Fellag, comédien Houari Fellahi, militant politique Achour Fernane, journaliste Mohamed Arezki Ferrad, écrivain et chercheur en histoire Abdelouhab Fersaoui, militant politique Hocine Gasmi, journaliste Boujemaa Ghechir, avocat, ancien président de la LADH Rafika Gherbi, Riposte internationale, Paris Samir Ghezlaoui, journaliste et universitaire Mustafa Ghobrini, professeur à l'Université de Mostaganem Ali Guenoun, historien Lyes Hachani, militant RJPA Amar Hachees, avocat et militant Amar Hachimi, avocat Madjid Hachour, avocat et militant politique Amina Haddad, productrice Nacer Haddad, militant politique Nadir Haddad, militant hirakiste Nacéra Haddouche, avocate, militante des droits humains Amel Hadjedj, « Le journal féministe » Rania Hadjer, militante politique Yasmine Hadj Mohand, militante Abdellah Hadj-Nacer, militant RJPA Bachir Hakem, syndicaliste Lyes Hakem, cadre du RCD Saïd Halit, avocat et militant Madjid Hallou, artiste Abbas Hamadene, universitaire et militant politique Mourad Hamdi, militant démocrate Medjahed Hamid, artiste Lemnouar Hamamouche, militant du PST Mourad Hammami, journaliste Faleh Hammoudi, LADDH Chawki Hamoum, étudiant Jamil Hanafi, citoyen Zakaria Hannache, lanceur d'alerte Louisa Hanoune, secrétaire générale du PT Zahra Harfouche, avocate Mhamed Hassani, écrivain Abderrahmane Hayane, journaliste, réalisateur Youcef Hebib, militant politique Abdallah Heboul, avocat Mohamed Hennad, universitaire Hacene Hireche, universitaire, consultant économique Abdenour Houati, chef d'entreprise Salim Iftini, militant RCD Rachid Ikhenoussene, journaliste Mohamed Iouanoughene, journaliste Issak Issani, étudiant Youcef Kacimi, universitaire, militant des droits humains Aïssa Kadri, universitaire Melissa Kahlouz, étudiante Karim Kebir, journaliste Mohamed Kedia, militant Myriam Kendsi, artiste peintre Mehdi Khaldi, directeur de compte Aboubekr Khaled, journaliste Tahar Khalfoune, universitaire Hamza Kherroubi, porte-parole par intérim du Rassemblement des jeunes pour l'Algérie (RJPA) Kenza Khatto, journaliste Saïd Khelil, militant politique Azouaw Khellaf, militant politique Moumen Khellil, citoyen Tahar Khouas, militant politique Akram Khrief, journaliste Hosni Kitouni, historien Riadh Ladada, étudiant Karim Labchri, dirigeant du PT Ourida Maya Lachi, enseignante, universitaire Ilyas Lahouazi, membre du conseil national du RCD Mohamed Lakhel, vétérinaire Jaffar Lakhdari, consultant Smaïl Lalmas, citoyen Ali Laouari, avocat Samir Larabi, journaliste Ali Laskri, ancien premier secrétaire du FFS Hamid Lellou, consultant et médiateur certifié Merouane Louanas, journaliste Kamel Rachid Louh, avocat Jamila Loukil, militante des droits humains, LADDH Lydia Lounaouci, avocat Latifa Madani, journaliste Lotfi Madani, consultant Ahmed Mahdani, journaliste Madjid Makedhi, journaliste Lydia Makhloufi, militante féministe Rachid Malaoui, président de la CGATA et du SNAPAP Ahmed Manseri, militant LADDH Tiaret Lila Mansouri, Riposte internationale Atmane Mazit, directeur administratif et technique Selim Mecheri, syndicaliste, militant des droits humains Nour Meddahi, professeur des universités Brahim Mekari, employé en logistique Raouf Mellal, président de la Confédération syndicale des forces productives (COSYFOP) Omar Merine, militant RJPA Ali Merniche, artisan Hamou Merzouk, journaliste Salah Eddine Messili, universitaire Achour Mihoubi, architecte Katia Mohammedi, militante féministe Amar Mohand Ameur, universitaire Djalal Mokrani, militant associatif Nadia Mokrani Tamazight, Riposte internationale Rosa Moussaoui, journaliste Aïssa Moussi, journaliste Hsen Moussi, économiste Naït Mihand, ingénieur, retraité Mohand Naït Abdellah, militant politique Djafar N'aït Amar, militant des droits de l'homme Karim Naït Ouslimane, enseignant universitaire et militant politique Massicilia Nedir, ingénieure d'études Karima Nekka, média manager Slim Othmani, chef d'entreprise Zaphira Ouartsi, chef d'entreprise Mourad Ouchichi, maître de conférences à la faculté SEGC de Bejaïa Salah Oudahar, directeur de Festival Kamel Ouhnia, journaliste Fouad Ouicher, militant associatif Abdelaziz Ould Ali, universitaire, militant politique Djamel Eddine Oulmane, médecin, artiste et militant pour la justice sociale et économique Larbi Oumatous, militant Idir Ounnoughene, militant Rabah Ourad, créatif gastronomie Salah Outahar, ingénieur Aberrahim Rabia, syndicaliste, membre du bureau national du SNAPAP et de la CGATA Mahmoud Rachedi, secrétaire du PST Sabrina Rahmani, médecin spécialiste Aïssa Rahmoune, avocat, vice président de la LADDH Aymen Rahmouni, étudiante Kahina Redjala, militante associative Rabah Rezgui, militant LADDH Youcef Rezzoug, journaliste Fatiha Rouibi, avocate Zahra Saai, étudiante Med Salem Sadali, militant pour la démocratie et les droits Nadjb Sadek, avocat Kader Sadji, journaliste Hakim Saheb, avocat Djamel Saïdouni, journaliste Djabalah Saighi, activiste politique (Montréal) Nadia Salem, journaliste Saïd Salhi, vice-président de la LADDH Salim Salhi, journaliste, militant politique Malek Sbahi, militant politique et membre de la LADDH Hakima Sbaihi, enseignante universitaire Aldja Seghir, enseignante universitaire, militante Salim Serkhane, journaliste Atika Sidane, militante des droits humains Mohammed Sidemou, journaliste Salah Eddine Sidhoum, médecin Yasmina Sid-Houm, militante féministe Menad Sidi-Ahmed, Riposte internationale Nabila Smaïl, avocate Hakim Taïbi, militant des droits humains Lilia Tarakli, citoyenne Ali Tarmoul, technicien Kamel Tarwiht, journaliste Khaled Tazaghart, militant politique Youssef Tazibt, dirigeant du PT Mourad Tchiko, syndicaliste Fatima Tegaoua, militante du FFS Lyazid Temime, Riposte internationale Yazid Temmim, militant Hocine Timrigine, militant politique Abdessamad Titraoui journaliste Seddik Touaoula, designer Sandra Sabrina Triki, enseignante d'Université Silia Wadah, étudiante Mohamed Idir Yacoub, architecte, militant du FFS Samir Yahiaoui, architecte analyste et activiste politique Mourad Yefsah, consultant senior en Informatique Mohamed Zaaf, professeur à l'université d'Annaba Saïd Zahi, avocat Hocine Zahouane, avocat, LADDH Aïcha Zamit, avocate Hocine Zeghbib, universitaire, juriste Abdelkrim Zeghileche, journaliste Farid Zeroual, journaliste Kamel Zirem, journaliste