14 novembre 2009 Une bombe de fabrication artisanale a explosé jeudi dernier à l'aube au passage des éléments des forces combinées qui effectuaient une opération de ratissage dans la région de Laâzib, dans la commune de Tinebdar. Un élément des GLD, qui a marché sur l'engin enfoui sous le sol d'un sentier menant vers le village Laâzib, et un militaire ont été blessés par la déflagration de la bombe. Evacués aussitôt vers l'hôpital Khellil- Amrane de Béjaïa, le patriote, âgé d'une soixantaine d'années, originaire de la commune de Tinebdar, grièvement atteint au pied, a été amputé de ses cinq phalanges. L'un des officiers de l'ANP qu'il a accompagné dans une opération de reconnaissance des lieux du ratissage s'en est sorti, fort heureusement, avec quelques légères égratignures, selon nos sources qui précisent que deux autres engins explosifs de la même fabrication ont été désamorcés au même endroit par les artificiers de l'ANP. Pour rappel, un dangereux terroriste a été abattu par l'armée, il y a une dizaine de jours, non loin de ce même village de Laâzib en ruine. Le terroriste, mis hors d'état de nuire par les forces de l'armée, ne serait à en croire certaines sources que l'«émir» Ghazi Toufik, alias Tahar de la phalange Tarik-Ibn-Ziad qui écumait les massifs forestiers d'Akfadou, d'Adekar et Béni-Ksila. Des sources locales indiquent également qu'une paysanne, qui effectuait avec son époux la cueillette des olives dans les champs non loin au même lieudit Laâzib, il y a une semaine, a été séquestrée durant deux heures, avant d'être relâchée, par un groupe armé qui l'auraient , selon elle, interrogée sur les circonstances de la mort de leur acolyte. Un autre couple aurait aussi été séquestré durant plusieurs heures par un groupe de terroristes au même endroit, quelques jours avant. Très isolé, ce village en ruine, situé à quelques kilomètres des autres villages peuplés de la commune de Tinebdar qui constituerait, selon nos sources, un endroit idéal de repli permettant également aux hordes du GSPC de rejoindre facilement les maquis d'Akfadou et d'Adekar, est soupçonné par les services de sécurité d'abriter depuis des années des terroristes. Les forces armées de l'ANP ont investi les lieux, depuis plusieurs jours, pour une vaste opération de ratissage et passer au peigne fin ce village en ruine servant de refuge aux sbires islamistes du GSPC, affilié à l'organisation criminelle internationale d'El Qaïda que dirige le sinistre Ben Laden. A. Moh