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«Où va l'argent de la zaouïa et qui rackette les marchands des Issers ?»
DES ELUS APW DE BOUMERDÈS S'INSURGENT
Publié dans Le Soir d'Algérie le 31 - 08 - 2017

La gestion de la zaouïa Sidi Abderrahmane-Ettaâlibi des Issers – wilaya de Boumerdès — et du marché de la même municipalité n'agrée visiblement pas des élus de l'Assemblée populaire de la wilaya de Boumerdès. Ils le font savoir de manière solennelle au sein de leur assemblée.
«La zaouïa des Issers a des moyens immobiliers colossaux, notamment des locaux commerciaux et des logements qu'elle loue. Personne ne sait où va cet argent. Cette institution religieuse n'est pas contrôlée», assène Mokrani, élu du FFS, lors de la dernière rencontre publique de cette assemblée consacrée aux bilans semestriels et annuels de l'administration. Et d'interpeller par ailleurs les autorités de la Wilaya. «Un simple CEM en externat a un intendant ou un sous-intendant pour gérer le matériel et les finances de l'établissement qui sont très modestes par rapport à ceux de cette zaouïa laquelle a d'énormes rentrées financières et des dons en nature, mais n'a pas de gestionnaire. Tout se passe dans l'opacité absolue, parce que tout le monde ferme les yeux.»
Effectivement, selon nos sources, toutes les institutions civiles ou sécuritaires sont au courant de tout ce qui se passe dans cette institution religieuse où des villas sont en construction et nombre d'appartements acquis au nom de cette zaouïa. On sait en outre, que l'APC fournit l'énergie gratuitement qui est par la suite facturée par le patron de cette zaouïa aux bénéficiaires des locaux commerciaux.
La religion c'est utile en cas de pépin, cheikh Nor, l'indétrônable patron de cette zaouïa, est bien utile pour dispenser des rokias quand le moral est en berne et la conscience pas nette, alors on n'y touche pas. De plus, cheikh Nor a toujours le bon mot pour dire de bonnes prières lors des festivités officielles. Comme il est très généreux, il est allé, il y a quelques années, jusqu'à décréter une fetwa permettant à des élus, de la précédente mandature, et à des fonctionnaires de la commune des Issers de mentir devant le juge d'instruction au sujet de la vente illégale d'un terrain communal et la falsification des documents y afférents. Argument de cette fetwa qui a été rendue effective en présence d'un haut responsable sécuritaire, des élus et des fonctionnaires ne devaient pas aller en prison.
Le racket à ciel ouvert
Second sujet de discorde soulevé par Hocine Sandjak, élu à l'APW sous l'étiquette du FLN, originaire précisément de la ville des Issers, concerne l'état du marché et le racket des marchands de fruits et légumes, du bétail qui activent au marché quotidien ou hebdomadaire de cette ville. «Le marché est dans une saleté repoussante, il y a des endroits livrés à la débauche et à la vente de boissons alcoolisées. Par ailleurs des bandes dangereuses sont organisées autour du racket des marchands soit ceux qui s'établissent quotidiennement soit ceux qui viennent au souk hebdomadaire. Ils payent ou ils sont agressés. Or, les revenus devraient revenir à l'APC», dira Sandjak.
Pour le même problème, Ahcène Zeghaoune, élu au sein de cette APC, écrivait, il y a quelques mois, dans une lettre adressée au maire et dont nous avons une copie : «Tout le monde sait, en effet, qu'en ville, un groupe d'individus encaisse illégalement les droits de place auprès des marchands installés à l'intérieur du marché communal. De même que ces individus se permettent de rançonner les commerçants ambulants qui s'installent le jour du marché hebdomadaire. Chaque place est payée – au sein du marché ou dans l'une des rues adjacentes au marché — entre 100 et 400 dinars par jour. Ce qui est inacceptable du point de vue de l'éthique et vis-à-vis de la loi. Pour rappel, notre assemblée avait lancé, en 2015, une adjudication publique qui est restée par trois fois infructueuse. Les soumissionnaires sérieux considéraient que la mise à prix, — 9 600 000 dinars algériens — évaluée par les services des domaines, était exagérée. D'après les dires de ces soumissionnaires, pour que le bail du marché leur soit rentable, le coût ne devrait pas dépasser les 6 000 000 dinars. Concrètement, je constate, malheureusement, que notre commune, qui a un besoin pressant de moyens financiers, a perdu au minimum 12 millions de dinars pour les deux années 2015 et 2016. Je vous demande donc d'intervenir pour y mettre fin en relançant cette adjudication avec la révision de la mise à prix. Parallèlement, vous y mettrez fin aux encaissements délictueux.»
Entre cette lettre et l'intervention séparées par plusieurs mois, rien n'a apparemment changé.


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