Le commerce informel gagne de plus en plus d'espaces au centre-ville des Issers. Le marché érigé anarchiquement près des arrêts de bus jouxtant la zaouïa Abderrahmane Ettaâlibi s'étend au fil des mois, causant d'énormes désagréments aux habitants des cités alentour. En sus du squat des espaces réservés au stationnement des bus, les vendeurs à la sauvette y ont monté des baraques en bonne et due forme, entravant énormément la circulation. Les responsables locaux sont accusés tantôt «de complicité, tantôt d'impuissance face à l'ampleur du phénomène de l'informel». Les autorités ont réalisé un marché de 40 étals non loin des baraques de fortune des adeptes de l'informel, mais son ouverture tarde. «On a recensé 80 commerçants. On attend juste l'achèvement du second marché, bloqué faute de crédits, pour les déloger de leurs baraques, car si on le fait maintenant, d'autres marchands ambulants vont sans doute investir les lieux», assure le P/APC. Mais le problème a déjà trop duré et le laxisme des élus locaux n'a fait qu'aggraver la situation.